Vous êtes ici : Page d'accueil > L'Actualité fantasy

Robin Hobb revient sur son dernier roman

Par Palinka, le dimanche 20 janvier 2008 à 17:01:23

La couverture américaineAlors que le dernier tome de sa trilogie Le Soldat Chamane vient tout juste de sortir aux Etats-Unis (le 8 janvier dernier, et oui !), quelques mois après la parution anglaise, Robin Hobb se retrouve donc logiquement sous le feu des projecteurs américains !
Au cours de cette interview, l'auteur parmi les plus célèbres du genre parle de son nouveau livre, un roman en un seul volume sur le Désert des Pluies, de sa position sur le genre SF/fantasy, les mots imprimés et de bien d'autres choses encore !
Bonne lecture en ce dimanche...

En discuter sur le forum

Entretien avec Robin Hobb

Q : Je pense que la plupart des lecteurs de fantasy connaissent Robin Hobb, mais pour ceux qui n'auraient pas encore essayé de vous lire, comment décririez-vous votre style d'écriture, quel livre devraient-ils choisir en premier, et que peuvent attendre les lecteurs de vos romans de fantasy ?

Robin : Je décrirais mon style d'écriture comme étant à la fois détendu et intime. J'écris de la fantasy axée sur les personnages, mais j'aime aussi penser que mes intrigues sont solides. J'essaie de faire en sorte que le lecteur ressente un lien profond avec le personnage dont c'est le point de vue, de manière à ce qu'il entre vraiment dans le monde. Je pense que « L'Apprenti Assassin » serait un très bon choix pour commencer et déterminer si vous aimez ou non mon style. Fitz est l'un de mes personnages préférés. Et ce que les lecteurs peuvent attendre de mes livres ? Une très bonne histoire et un peu d'évasion, j'espère.

Q : « Renegade’s Magic », sorti chez l'éditeur britannique Voyager au Royaume Uni le 2 juillet 2007, est le troisième et dernier tome de votre série la plus récente (Le Soldat Chamane), et parait enfin aux États-Unis le 8 janvier 2008 (EOS Books). Par rapport aux deux autres tomes du Soldat Chamane, comment c'était d'écrire « Renegade’s Magic » et que pensez-vous de la manière dont vous avez conclu la série ?

Robin : Pour moi, écrire une trilogie représente une seule tâche. Je sépare le manuscrit en trois parties publiables, mais je ne m'arrête pas vraiment entre les livres, et je ne considère pas chaque partie comme une entité séparée. Pour cette raison, le plus difficile lorsqu'il s'agit de commencer à écrire le troisième livre, c'est de me rappeler que les livres sortent avec un an d'intervalle, il faut donc que les noeuds de l'intrigue et les personnages soient réintroduits avec suffisamment d'informations pour soit rafraichir la mémoire, soit donner un point de départ au nouveau lecteur. Rappeler le principal sans être lourde ou ennuyeuse est un travail vraiment difficile. Je pense que le livre s'est terminé à peu près comme je l'espérais depuis le début, donc c'était satisfaisant.

Q : Après avoir fini d'écrire la première partie de l'Assassin Royal, vous pensiez en avoir terminé avec Fitz et le Fou, mais au final vous avez continué avec la seconde partie. Concernant la série du Soldat Chamane, continuerez-vous d'écrire l'histoire de Jamère, ou retournerez-vous dans ce monde, et si oui, quels facteurs pourraient vous-y pousser ?

Robin : Je suis très satisfaite de la manière dont l'histoire de Jamère se termine. Je pense qu'il est toujours possible que j'écrive une suite à n'importe quel livre, mais je ne suis pas du tout sûre que ce soit toujours judicieux ou nécéssaire. Comme je l'ai dit à propos de L'Assassin Royal, je ne reprendrai ces personnages, et ce monde, que si j'ai une idée d'intrigue absolument fascinante et merveilleuse. Écrire un roman sans ces éléments serait injuste pour les personnages, les lecteurs et pour moi.

Q : Alors, est-ce qu'une « idée d'intrigue absolument fascinante et merveilleuse » vous a inspirée pour écrire une nouvelle série dans le monde des Loinvoyant ?

Robin : Je travaille en ce moment sur un livre situé dans le Désert des Pluies. Ce sera un livre en un seul volume, pas une trilogie ou une série. Chronologiquement, il se situe après les évenements de « Adieux et Retrouvailles ». Des évenements qui se produisent dans L'Assassin Royal et Les Aventuriers de la Mer entreront dans l'intrigue. Cependant, Fitz ne sera absolument pas présent.

Q : Pouvez-vous nous donner d'autres informations sur ce livre ?

Robin : On n'y retrouve aucun personnage des livres précédents. Mon but est d'en faire une histoire vraiment à part.

Q : Parmi les autres projets sur lesquels vous travaillez en ce moment, il y a un recueil de nouvelles écrites à la fois sous le nom de Megan Lindholm et sous votre pseudonyme Robin Hobb, et une nouvelle en contribution à l'anthologie Warriors, éditée par George R. R. Martin et Gardner Dozois. Quelles sont les dernières nouvelles à ce sujet, et êtes vous actuellement impliquée dans d'autres projets ?

Robin : Je pense que vous avez donné tous les détails possible. Mes travaux en cours ont tendance à beaucoup changer pendant que je travaille dessus. Donc un détail que je donnerais maintenant pourrait s'avérer totalement faux d'ici à ce que les livres soient publiés. Je dirai donc simplement que je travaille dur en ce moment sur le roman sur Le Désert des Pluies et j'en resterai là.

Q : Bon, d'accord. Maintenant, l'une de vos plus grande force en tant qu'auteur, c'est une manière intime de décrire les personnages. Quelle est la solution pour écrire une bonne description des personnages, et à quel point est-ce important pour le succès d'une histoire par rapport à l'intrigue, la construction du monde, etc ?

Robin : Merci pour le compliment. Quand je lis, j'apprécie que les personnages soient bien construits, donc c'est quelque chose que je m'efforce de faire dans mes propres livres. Je pense que la solution pour une bonne description des personnages, c'est de prendre le temps de les développer. Pour moi, cela signifie introduire des détails et des incidents qui peuvent ne pas faire avancer directement l'intrigue, mais qui sont très importants pour que le lecteur sache qui est le personnage, et ainsi comprendre ses choix. Le rythme au début de n'importe lequel de mes livres est généralement plus lent que vers la fin, tout simplement parce qu'énormément de mots sont consacrés à la construction des personnages. Le premier livre de chaque série est assez dense en terme de construction des personnages, ce qui pour moi, est aussi important que la construction du monde. Parfois, l'excitation et un rythme rapide doivent être sacrifiés au profit de la création d'un personnage que les gens pourront vraiment connaître, et auquel ils pourront s'identifier. Mais une fois que le personnage est bien établi, je pense que l'intrigue peut avoir bien plus d'impact sur le lecteur que s'il avait à faire avec un personnage qu'il ne connait pas et dont il n'a rien à faire.

Q : Rétrospectivement, quels ont été vos plus grands progrés en tant qu'auteur depuis votre première publication, et souhaiteriez vous pouvoir vous améliorer dans certains domaines ?

Robin : Je pense que j'ai appris à ralentir et à apprécier le processus entier de l'écriture. Lorsque j'ai commencé à écrire des textes plus longs, il y avait toujours des scènes que je voulais me dépécher d'écrire. Mais lorsque je ne ralentissais pas pour construire tout ce qui menait à cette scène passionante, lorsque je propulsais le lecteur directement dedans, il lui manquait l'impact et la signification que je voulais qu'elle ait. Si j'écris : « Joe et Ed étaient amis depuis l'enfance. Une nuit, Joe, ivre, écrasa accidentellement Ed. » Cela ressemble plus à une plaisanterie qu'à un fait accablant. Si je ne prends pas le temps de vous montrer à quel point Ed est important pour Joe, et comme ce sont des gens intéressants, alors cet évenement est juste un moment désinvolte dans le livre.
Dans quoi est-ce que je veux m'améliorer ? Tout !

Q : J'ai lu dans une interview que vous vouliez tout écrire : « Des romans policiers ! Des nouvelles impertinantes et sarcastiques ! De l'horreur ! Des livres pour adolescents ! Des livres pour enfants. De la poésie. », et même que vous avez terminé « deux histoires de fantasy urbaine, une histoire de fantasy pour adolescents, (et) une histoire de Noël pour enfants. » Aujourd'hui, il est de plus en plus courant que des romanciers se diversifient et non seulement s'essaient à un genre différent, mais se tournent également vers de nombreux autres media comme la bande dessinée, la télévision, les scripts de cinéma, de jeux vidéos, etc. Si jamais vous deviez vous diversifier et vous lancer dans un medium différent, qu'aimeriez-vous essayer d'écrire et pourquoi ?

Robin : J'aurais adoré participer à la création d'un film. Notez bien que j'ai dit « participer », pas « écrire un scénario ». Je pense vraiment qu'écrire pour la production visuelle d'une histoire demande des compétences très particulières, et je ne suis pas sûre de les avoir. Mais j'aimerais y participer et voir cela se produire, de manière à pouvoir en apprendre plus sur le processus entier.
Et j'aimerais essayer d'écrire un livre pour adolescent. Sur mon large créneau de temps libre, évidemment !

Q : En ce qui concerne la bande dessinée, une adaptation graphique française de L'Assassin Royal est en développement, par Laurent Sieurac. En tant que fan de B.D., je trouve que c'est plutôt cool, alors je me demandais si vous pouviez nous expliquer rapidement comment ce projet s'est mis en place au début, ce qui est prévu exactement en matière de publication/distribution, à quel point vous êtes impliquée dans cette adaptation, et s'il y aura une traduction en anglais ?

Robin : On m'a contactée à propos d'une adaptation graphique et j'ai donné ma permission. Étant donné que c'est bien loin de mon domaine d'expertise, je n'ai pas été impliquée, mais j'ai été très satisfaite des morceaux que j'ai vus jusque là. Cela semble se mettre en place merveilleusement. Pour ce que j'en sais, aucune adaptation anglaise n'est prévue.

Q : D'autres propositions d'adaptation ont-elles été faites (film, télévision, jeux vidéos, animation, etc.), ou d'autres marques d'intérêt ? Si oui, pourriez-vous nous donner des détails ?

Robin : Non, pas de détails sur des propositions à vous donner. Voilà, une réponse facile !

Q : Toujours sur ce sujet, imaginons un peu. Quelle serait votre adaptation révée ?

Robin : Eh bien, vous n'avez pas précisé si ce devait être l'adaptation d'un de MES livres, donc je vais vous le dire pour une des idées que je préfère. Hayao Miyazaki ferait une adaptation animée sans faille et fidèle du Livre de la Jungle de Kipling . Je veux dire, le Livre de la Jungle en entier, avec les chiens rouges du Deccan, et l'ankus du Roi, et la chasse de Kaa, raconté fidèlement par rapport aux livres. Et tout le monde serait sidéré et stupéfait et dans la nuit, les ventes du Livre de la Jungle crèveraient les plafonds, les gens se rendant finalement compte que ce n'était pas une histoire d'ours qui chantent.

Q : Très bonne réponse ! Je pense que vous êtes la première personne à répondre à cette question avec un livre de quelqu'un d'autre.
Donc, dans un registre proche, avec le monde du divertissement s'appuyant de plus en plus sur les technologies, qui à leur tour sont elles-mêmes de plus en plus avancées, le format imprimé est-il en voie d'extinction, et que peuvent faire les éditeurs et les auteurs pour s'adapter à ces évolutions ?

Robin : D'extinction. Non. L'humanité a fait confiance au papier pour garder ses informations depuis très très longtemps. Réflechissez à cela. Je peux facilement ouvrir et lire un livre de contes de fées que l'on a donné à mon père lorsqu'il était enfant. Et vous savez ce que je ne peux pas ouvrir ? Les histoires que je sauvegarde prudemment sur mes disquettes 5"1/4 au format Kaypro. Et je ne pense pas être la seule à avoir ce genre de problèmes. Les livres de poches n'ont pas fait disparaitre les livres grand format, et je pense que pour les cent prochaines années au moins, vous trouverez des copies numérisées « jetables » de textes et des livres « souvenirs ». Je sais que s'il y a un livre que je veux que mes petits-enfants lisent, je n'en acheterais pas une e-copie maintenant. J'acheterais un livre relié de la meilleure qualité, de manière à ce que n'importe qui puisse le lire pour environ les cent prochaines années. Les livres ont aussi une présence physique importante que beaucoup d'arguments pour la « disparition du papier » ignorent. Pensez-vous que le Dr. Seuss (NdT : auteur américain de livres pour enfants) et les histoires que l'on lit au lit marcheraient en tant que e-copies ? J'imagine qu'un jour, j'appuierai sur un bouton et le texte et les images s'allumeront sur l'écran au plafon dans la chambre des enfants. Mais cela se développera lentement, et les auteurs et les éditeurs adapteront un pixel à la fois, exactement comme nous le faisons maintenant. Regardez comment vous faites cette interview par exemple. Questions envoyées par e-mail, réponses renvoyées par e-mail. Nous nous dirigeons donc définitivement vers l'âge digital. Cependant, je pense que les livres en papier resteront bien plus longtemps que moi.

Q : Vous faites d'excellentes remarques ! Autre chose, vous publiez des livres depuis le début des années 80, et vous avez écrit des romans régulièrement sur toute cette période. De ce que j'ai lu, vous ne semblez pas avoir manqué d'idées nouvelles, même si vous devez sûrement connaître de mauvais jours ou des périodes plus lentes. Qu'est-ce qui vous aide à persévérer et à continuer d'écrire ?

Robin : Il y a une longue suite d'histoires dans ma tête, et quand j'arrête d'écrire, elles tapent contre les murs et commencent à crier « C'est enfin mon tour ? Je suis bien meilleure que l'histoire que tu es en train d'écrire. Si tu ne m'écris pas bientôt, je n'aurai plus de sens ! ». Donc un manque d'idée n'est jamais un problème.
Les mauvais jours c'est quand tout se ligue contre moi et que je ne peux pas passer un seul instant devant mon clavier. Il n'y a rien de pire que d'avoir quinze lignes de dialogue parfait dans la tête pendant douze heures. Et puis au moment où vous vous asseyez et commencez à taper, seules les cinq premières se montrent et le reste s'est envolé !

Q : Depuis le temps que vous écrivez, que pensez-vous de l'évolution de la fantasy et de la science fiction, vers où voyez-vous ces genres se diriger dans l'avenir ?

Robin : Le genre ira où il veut aller, comme il l'a toujours fait. C'est pour cela que je l'aime tant. Il est adaptable à l'infini. La SF et la fantasy se mêlent à tous les autres genres, romans policiers, romans d'amour, westerns, etc. Il se fait passer pour des jeux vidéos. Il s'est emparé du cinéma. Parfois, il se faufile hors de là et fait semblant d'être un roman grand public et les gens l'achètent et pensent que c'est quelque chose de tout à fait nouveau et stupéfiant.. Et bien sûr, ça l'est. Je pense aussi que c'est le genre le plus à même de s'adapter à la technologie. Les gens qui veulent ouvrir un livre et disent « je te fais confiance. Emmène-moi faire un tour », sont les mêmes que ceux qui voudront essayer de nouveaux media pour la narration d'histoires.

Q : Quelle charmante réponse. Donc, après tout ce que vous avez accompli jusque là, qu'est-ce qui représente encore un défi pour vous ?

Robin : Être organisée. Garder un équilibre dans ma vie. Me souvenir de ne pas être tellement prise dans quelque chose que j'en oublie qu'il y a des repas à manger et une voiture à laver, et un jardin à désherber. Être une personne entière.

Q : On dit que les auteurs de fiction de genre , particulièrement les femmes, ne reçoivent que peu de respects d'auteurs de fiction non-spéculative. Avez-vous eu à faire face à de tels problèmes, et que pensez-vous à ce sujet ?

Robin : Pfff... La fiction non-spéculative n'existe pas. Je ne dirais jamais cela à ces pauvres gens, bien sûr.
Sérieusement, non. D'une part, je n'ai pas grand chose à faire avec les auteurs grand public, ou en fait les auteurs en général. Ce n'est pas un préjugé de ma part ; c'est juste une histoire de géographie et de goûts. J'habite à Tacoma et la plupart des auteurs que je connais vivent soit au Nord, à Seattle, soit au Sud, dans l'Oregon. C'est un trop long voyage, juste pour des retrouvailles. Sur internet, cela m'arrive de dialoguer avec d'autres auteurs, mais pas tous les jours. Mes amis sont une infirmière de chirurgie, un poseur de moquette des paysagistes, quelques professeurs, un ornythologue à la retraite, etc. Oh et beaucoup de marins, à cause de la carrière de mon mari. Et lorsque nous discutons, c'est rarement de ce que j'écris, et du respect que reçoit ou non mon travail. Donc ce n'est vraiment pas un problème dans ma vie.

Q : Y a-t-il des idées reçues sur le fait d'être une femme, auteur de fantasy, que vous voudriez dissiper ?

Robin : Je travaille. Vraiment. Je sais qu'on dirait que je suis chez moi tout le temps, à ne rien faire quand on passe me voir. Mais croyez-moi, chacun de ces mots est tapé, une lettre à la fois, et cela prend du temps.

Q : Au cours de l'année, trois grands auteurs de fantasy sont décédés, Robert Jordan, Madeline L'Engle et Lloyd Alexander. Y a-t-il quoi que ce soit que vous voudriez dire ?

Robin : Eh bien la génération des baby-boomers commence à prendre de l'âge, et les enterrements vont commencer à se faire de plus en plus nombreux au fil du temps. Alors il faut bien traiter les gens, pas seulement les écrivains, tant qu'ils sont là. Envoyez un petit mot et un bouquet de fleurs à votre tante Tillie parce que ces gens ne seront pas toujours avec vous. Je pense aux gens que j'ai perdu et je me pose toujours les mêmes questions. « Pourquoi est-ce que je n'ai pas répondu tout de suite à cette lettre ? » « Pourquoi est-ce que je ne lui ai pas demandé de me parler de son expérience pendant la guerre ? » « Pourquoi est-ce que je n'ai pas pris plus de temps avec cette personne ? » Si vous êtes écrivain, vous savez que les gens sont la première, et la meilleure des ressources pour votre écriture. Nos maisons de retraite sont pleines de gens qui sont pleins d'informations qui ne sont écrites nulle part. Elles n'attendent que vous, des centaines d'histoires stupéfiantes. Prenez-les tant que vous le pouvez.

Q : Quelle est la question que personne ne vous a jamais posée en interview, mais que vous aimeriez qu'on vous pose, et quelle en serait la réponse ?

Robin : Euh là comme ça, je ne vois pas ! Mais je suis sûre que dans un mois, la question parfaite me viendra à l'esprit.

Q : Je sais que vous êtes très occupée, entre l'écriture, votre famille, etc., mais un livre a-t-il attiré votre attention dernièrement ?

Robin : Récemment, j'ai lu « The War Journal of Lila Ann Smith » de Irving Warner. Il a créé un narrateur fictif et la structure d'un journal pour raconter l'histoire d'un incident peu connu dans l'histoire de l'Alaska. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, lorsque les Japonais ont envahi et pris l'île Aléoutienne d'Attu, ils ont rassemblé tout un village d'autochtones, avec tout ce qu'ils possédaient, et ils les ont emmenés au Japon, où ils sont restés pendant toute la durée de la guerre. Il est souvent vrai que les évenements historiques réels peuvent être plus fantastiques que la fantasy ou la science fiction. J'ai apprécié le personnage et la voix qu'il a créés, autant que j'ai été fascinée par la vie de villageois transportés au Japon.

Q : Et en ce qui concerne les nouveaux auteurs ? Y a-t-il quelqu'un pour qui vous aimeriez faire un peu de publicité ?

Robin : Eh bien, Brandon Sanderson n'est pas exactement un nouvel auteur, mais j'ai récemment lu et apprécié son livre de fantasy Mistborn. Il y a dans le livre un système de magie très particulier, et un monde fascinant. Ai-je besoin d'en dire plus ?

Q : Avez-vous quelque chose à ajouter pour conclure ?

Robin : Je pense que vous avez tout bien repris. Pour des mises à jour, passez donc sur Robinhobb.com. Mon site et un peu une fête foraine, mais pour les moins aventureux, un lien sur la première page vous emmenera à mon emploi du temps à venir, pour ma tournée américaine de janvier.

Article originel.


Dernières critiques

Derniers articles

Plus

Dernières interviews

Plus

Soutenez l'association

Le héros de la semaine

Retrouvez-nous aussi sur :