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Le Codex d'Opale

Tome du cycle : Les Forêts d'Opale
ISBN : 978-284946682-7
Catégorie : Bd
Dessin : Phillipe Pellet (Proposer une Biographie)
Auteur/Autrice : Christophe Arleston

Certaines frontières sont parfois si fines, si fragiles, qu’elles en deviennent transparentes.
Rêve, réalité, il est tellement facile d’oublier son chemin entre ces deux mondes.
Laissons donc l’innocence nous emporter en ces contrées où l’on doit abandonner toutes certitudes, toutes, sauf peut-être celle de s’y perdre.

Critique

Par Belgarion, le 30/12/2006

Arleston et Pellet nous gratifient pour les fêtes de fin d’année d’un très bel ouvrage relatif au monde des Forêts d’Opale.
Le codex d’Opale sera précisément indéniablement très utile pour mieux se plonger dans la géographie, la politique et la population bigarrée de la BD, qui méritent amplement un support pour permettre au lecteur de s’y retrouver.
Ainsi, avec une première partie sur la géographie et les organisation de ce monde complexe et vivant, nous pouvons trouver une très belle carte dépliable au milieu, suivie de descriptions des différentes races de créatures, intelligentes ou non, rencontrée au fil des voyages de nos héros. Les noms sont délicieusement fantaisistes et les dessins de toute beauté de Pellet exhalent l’exotisme et le merveilleux. On y retrouve avec plaisir l’ambiance délirante mais sérieuse et les traits expressifs de l’oeuvre principale.
L’idée est intéressante et permet d’apprécier sous un oeil nouveau, mais il est dommage que toutes les créatures rencontrées dans les quatre volumes ne soient pas décrites dans cet ouvrage alors que d’autres, encore inconnues, sont abondamment décrites. De plus, l’herbier qui se trouve aussi dans le codex n’est pas spécialement intéressant d’un point de vue instructif.
Le codex d’Opale s’adresse au final à un public limité: son prix de 20 euros ne le met pas à la portée de toutes les bourses et ceux qui ne connaissent pas le cycle principal ont de grandes chances de ne pas y voir un grand intérêt. L’ouvrage de belle facture mérite cependant de figurer en bonne place dans la bibliothèque des amateurs du cycle et promet des heures de lecture réjouissantes et “abracadabrantesques”.