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Raiponce, aujourd’hui dans les salles !

Par Gillossen, le mercredi 1 décembre 2010 à 13:43:18

La 3D au menu

Grâce aux merveilles de la technologie moderne et à la qualité supérieure du format Disney Digital 3D, les spectateurs du monde entier pourront découvrir Raiponce d’une manière complètement immersive. le réalisateur Byron Howard note : « Voir le film en 3D permet aux spectateurs de vivre l’action et l’histoire d’une manière impossible auparavant. Au lieu d’être un décor peint en arrière-plan, le château et le royaume deviennent tout à coup un endroit réel. La forêt semble vraie, on voit même les particules de poussière danser dans les rayons du soleil. Le public est totalement plongé dans le monde des personnages. »

Pour Robert Neuman, le superviseur de la stéréoscopie, Raiponce offrait des possibilités passionnantes en termes d’effets 3D, et marque la nouvelle étape de l’évolution du cinéma 3D chez Disney. Son équipe et lui ont été impliqués dans le projet dès ses débuts, au moment du layout, et ont travaillé étroitement avec les réalisateurs et les différents départements techniques (lumière, effets, etc.) pour tirer le meilleur parti du procédé. il commente : « Raiponce se prêtait particulièrement à la 3D parce que les cheveux peuvent être très efficaces dans ce procédé. On voit la séparation des mèches de cheveux, leur volume. Il y a aussi des mouvements très sympas quand elle déroule ses cheveux du haut de la tour. Les réalisateurs voulaient un angle dynamique pour ce plan et les cheveux s’éloignent de la caméra ou plongent sur elle. Ils ont vraiment intégré le procédé 3D et ont travaillé pour créer des compositions qui fonctionnent parfaitement avec le relief. Dans Raiponce, nous avons utilisé la profondeur de champ d’une manière plus artistique que jamais : nous nous préoccupions moins de la transcription littérale de la distance entre la caméra et le projecteur que de son interprétation. »

Robert Neuman et son équipe ont fait un large usage d’une technique novatrice nommée « multi-rigging ». Disney est le premier à employer ce procédé qui adopte une approche plus théâtrale de la 3D en filmant une même scène avec plusieurs paires de caméras ayant des distances interaxiales variables. Chaque scène est découpée en divers ensembles d’éléments en fonction de la distance qui les sépare de la caméra. Par exemple, le premier plan peut être filmé avec un jeu de caméras pour obtenir une certaine profondeur de champ et l’effet désiré. les sujets ou les personnages seront filmés avec un autre jeu de caméras dont la distance interoculaire est réglée pour obtenir des résultats adaptés au niveau de profondeur. et de la même manière, les fonds se verront appliquer la profondeur nécessaire. Tous ces éléments sont ensuite «superposés » les uns sur les autres à l’étape du « compositing » pour créer quelque chose qui serait impossible dans la réalité, mais qui s’avère très efficace pour la narration visuelle.

Pour résumer le travail fait en matière de 3D, Robert Neuman conclut : « Nous partons de quelque chose qui serait déjà formidable en 2D, et on ajoute cette touche de magie qui allume une petite lumière dans l’esprit des gens qui se disent alors : « C’est plus que de la lumière projetée sur une toile, c’est une extension de la réalité, je pourrais presque y entrer. » C’est la création Disney en 3D la plus ambitieuse à ce jour. »