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Harry Potter et les Reliques de la Mort - 2

Par Gillossen, le mercredi 13 juillet 2011 à 13:16:17

La dernière ligne droite

« Rogue est au courant. Il sait qu’Harry a été repéré …»

La détermination de Harry l’emporte sur les griefs de Abelforth. Ce dernier finit par céder et demander de l’aide. C’est un vieil ami Neville Londubat, incarné à nouveau par Matthew Lewis, qui accourt. tout en étant ravis de retrouver leur colocataire à Gryffondor, Harry, Ron et Hermione sont très choqués d’observer les traces de maltraitance subies par Neville. C’est le premier signe des changements survenus à leur école, qui du reste a un nouveau directeur, Severus Rogue. « Poudlard n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était », déclare Heyman. « Les Mangemorts ont pris le relais et la moindre infraction à leurs règles est punie avec une sévérité impitoyable ».
«C’est devenu un lieu vraiment sinistre qui ressemble plus à une prison qu’à une école de magie », note Yates qui, en collaboration avec le chef opérateur Eduardo Serra, a adopté un style particulier de tournage pour créer l’atmosphère du film. « Nous avons utilisé une large palette de couleurs de bleus et dans une tonalité plus froide. Et par la suite, nous avons employé des jaunes et des rouges plus spectaculaires évoquant le feu et le sang... Je voulais que certaines séquences de la 2ème Partie évoquent un film de guerre épique ».
Guidés par Neville, Harry, Hermione et Ron passent par un tunnel dérobé et arrivent à Poudlard où ils sont accueillis avec joie et soulagement par un grand nombre de leurs vieux amis, dont Luna Lovegood, Cho Chang, Seamus Finnigan, interprétés respectivement par Evanna Lynch, Katie Leung, Devon Murray et Alfie Enoch. Ils espèrent que le retour de Harry sera pour l’armée de Dumbledore le signal d’une nouvelle rébellion. « Sa seule présence leur donne du courage », remarque Barron. « C’est la preuve qu’ils ne sont pas seuls », poursuit-il.
Pour l’instant, ce sont eux dont Harry a besoin pour identifier les indices qui le mèneront à un Horcruxe, dont il sait qu’il a un rapport avec Rowena Serdaigle. Luna et Cho, tous deux des Serdaigle, supposent que c’est peut-être le fameux diadème que Rowena a perdu et qu’ils décrivent comme une sorte de couronne... qu’aucun être vivant n’a d’ailleurs jamais vu. avant que Harry n’ait pu se servir de cette information, Ginny Weasley arrive précipitamment et, plutôt que de laisser éclater sa joie de revoir Harry, leur apprend que ce dernier a été repéré... et que Rogue est au courant.
Bonnie Wright campe à nouveau le personnage de Ginny. Quand celle-ci était adolescente, elle était déjà attirée par Harry et elle entretient désormais avec lui une véritable relation amoureuse. « À cet instant, ils sont réunis et leur attachement est évident mais ils ne peuvent passer du temps ensemble car le temps presse », explique-t-elle. « Et Ginny comprend qu’il a de plus grandes responsabilités, ce qui d’une certaine manière la séduit. Elle ne le perçoit pas comme « l’Élu » mais comme Harry. Cela m’a plu de faire évoluer la petite fille timide qu’elle était en cette jeune femme sûre d’elle, qu’est devenue Ginny », poursuit-elle.
Rogue a convoqué tout le monde dans la Grande Salle, désormais grise et glaciale, et franchement loin de la convivialité chaleureuse d’autrefois. Les longues tables chargées de magnifiques victuailles vivement éclairées par des lustres au plafond ont disparu. Les élèves, au lieu de s’attrouper bruyamment par classes, entrent en silence, en rangs serrés et sont regroupés selon la maison à laquelle ils appartiennent. Ces rangs serrés servent de paravent à un jeune homme à lu- nettes portant une marque révélatrice. L’énigmatique professeur rogue interprété par Alan Rickman prévient les élèves de sa voix reconnaissable par son élocution lente et mesurée qu’on réserverait un traitement « d’une sévérité exemplaire » à quiconque surpris en train d’aider Harry Potter. Yates souligne que « la manière dont Alan utilise non seulement les mots mais les temps morts entre les mots est un vrai bon- heur. Je n’ai jamais travaillé avec un acteur qui parle aussi lentement qu’Alan », reconnaît le metteur en scène qui ajoute : «on est suspendu à ses lèvres car on est impatient de savoir ce qui va suivre ».
«D’une certaine manière, il suffit de s’approprier le sujet », déclare Rickman. « Jo a tracé une feuille de route très précise. Nous savons à quoi ressemblent les cheveux de Rogue ainsi que ses vêtements, et il est d’ailleurs toujours habillé de la même manière », ajoute-t-il en riant. « Nous savons qu’il mène une existence solitaire. On nous indique qu’il n’élève jamais la voix. Il a un tempérament volcanique... mais il se domine ».
À peine Rogue a-t-il fini de parler qu’Harry s’avance pour défier l’homme qui a tué le professeur Dumbledore sous ses yeux et qui a eu l’impudence de prendre sa place. La témérité d’Harry lui gagne le soutien de ses amis et de ses professeurs, dont les professeurs McGonagall et Flitwick. Et sur le pas de la porte se tiennent Remus Lupin, interprété par David Thewlis, et Kingsley Shacklebolt, campé par George Harris, ainsi que des membres du clan Weasley : les parents Molly et Arthur interprétés par Julie Walters et Mark Williams, les jumeaux Fred et George, incarnés par James et Oliver Phelps, et les nouveaux mariés Bill et Fleur, interprétés par Domhnall Gleeson et Cleménce Poésy. À peine l’élu est-il de retour que les membres survivants de l’ordre du Phénix se lèvent pour se dresser contre le Seigneur des ténèbres.
Maggie Smith interprète à nouveau Minerva McGonagall, qui s’interpose entre Rogue et Harry pour engager un duel de baguettes magiques avec son ancien collègue. « Maggie est une immense actrice qui tire le meilleur parti des scènes dans lesquelles elle joue et de ses répliques. C’était un grand plaisir de la diriger une nouvelle fois », déclare Yates. Rogue bat en retraite de façon très théâtrale mais la fête est de courte durée car Lord Voldemort fait vite sentir son omniprésence. alors que la guerre menace, McGonagall lance un sort pour convoquer toutes les forces de Poudlard susceptibles de défendre le château et ranime les sentinelles pétrifiées qui depuis des années montent la garde en silence. Les soldats inanimés ont été conçus et sculptés par le chef décorateur Stuart Craig et son équipe, puis animés grâce aux effets spéciaux.
L’équipe effets visuels de Tim Burke a également conçu le champ magnétique créé par la baguette magique. Ce sont les méduses qui ont inspiré Burke. « Les méduses ont », dit-il, « une incroyable texture mais elles sont translucides et émettent une lumière phosphorescente. C’est ce qui nous a donné l’idée de l’effet baguette magique qui procure cette impression de naturel. » Les sorciers savent que le champ magnétique ne résistera pas longtemps à l’attaque des Mangemorts, mais cela devrait leur laisser assez de temps pour que Neville, Seamus et Ginny organisent un accueil fracassant aux envahisseurs. et cela permettra à Harry d’accomplir sa mission. « Car », comme l’affirme Heyman « s’il ne trouve pas les derniers Horcruxes, il n’a aucune chance d’emporter la victoire ».

«Si nous mourons pour eux, je te tuerai Harry ! »

Tandis que la bataille fait rage, Harry, Hermione et Ron se séparent : Harry part à la recherche du Horcruxe, pendant que Hermione et Ron vont tenter de trouver un moyen de le détruire. Ils n’ont plus l’épée de Gryffondor qui leur avait permis d’éliminer le médaillon de Salazar Serpentard dans la première partie du dytique mais Ron a soudain une idée. Rupert Grint explique que « Ron va utiliser un croc de Basilic pour détruire les Horcruxes comme le fit Harry pour le journal intime de Tom Jedusor dans Harry Potter Et La Chambre Des Secrets ».
Le Basilic a été tué mais son squelette, et les crocs, n’ont pas été détruits. Ron et Hermione se dirigent vers la Chambre, avec la même intention que dans le deuxième épisode de la saga – à une différence près : le squelette du Basilic, mort depuis des lustres, sera sculpté par l’équipe de Nick Dudman. Ron arrache un des crocs et le tend à Hermione qui, avec une certaine audace, le plante dans la coupe : celle-ci se met à cracher un torrent de rage et de menaces les laissant pantois et trempés jusqu’aux os. Sans un mot, ils tombent dans les bras l’un de l’autre et se donnent enfin ce baiser si longtemps attendu par les fans.
C’est aussi un moment qu’attendent Grint et Watson, mais pour d’autres raisons. « Emma et moi nous nous connaissons depuis toujours et je me disais que ce serait bizarre », reconnaît Grint. « Sans vouloir offenser Emma, qui est évidemment très jolie, mais c’est juste que j’avais du mal à m’imaginer en train de l’embrasser. Plus j’y pensais, plus ça m’angoissait ». Et il se trouve qu’Emma partageait son appréhension. « Comme Rupert et moi sommes vraiment liés d’amitié, cela me mettait mal à l’aise », explique-t-elle. « Si vous avez grandi avec quelqu’un que vous considérez comme un frère et que vous vous trouvez dans une situation où il faut l’embrasser comme on embrasse un amoureux, ça fait drôle ».
% David Yates avait deviné leurs appréhensions. Du coup, il ne leur a dévoilé la date du tournage de la scène du baiser que la veille au soir, non sans leur avoir donné un conseil de pro. « Je leur ai dit de se débarrasser de Rupert et Emma et d’entrer complètement dans les personnages de Ron et Hermione. Ils se sont totalement investis, et ce fut magnifique.... vraiment génial », dit-il, admiratif.
Pendant ce temps, Harry court vers la salle commune de Serdaigle, mais il est arrêté dans son élan par Luna Lovegood qui fait preuve d’une force de caractère assez rare chez elle. « Harry se dit qu’il n’a pas de temps à perdre avec les élucubrations de Luna, mais elle doit impérativement lui dire quelque chose », explique Evanna Lynch. « Comme il refuse de l’écouter, elle s’énerve et lui hurle dessus, ce qui n’est pas dans ses habitudes ».
Rappelant à Harry qu’aucun être vivant n’a jamais vu le diadème de Rowena Serdaigle, Luna l’envoie se renseigner auprès de la seule personne – ou plutôt du fantôme susceptible de l’aider. Kelly Macdonald incarne la légendaire Dame Grise de la tour Serdaigle. C’est en réalité le fantôme de la fille de Rowena, Helena. Elle ne souhaite pas lui dire précisément où se trouve le diadème et lui propose de résoudre une énigme. La réponse à cette énigme l’envoie à la Salle sur Demande où est dissimulé le Horcruxe au milieu de meubles, livres et autres objets hétéroclites qui semblent avoir été abandonnés depuis des siècles. Craig décrit cette pièce de la manière suivante : «la Salle sur Demande a occupé un de nos plus grands espaces (60 mètres sur 90) et elle était pleine à craquer de meubles et de toutes sortes d’objets de tailles et de formes diverses. La décoratrice de plateau Stephenie Mcmillan et son équipe ont passé des mois avant le tournage à acheter des meubles d’occasion : il y avait une incroyable accumulation d’objets ». Des fonds verts entouraient le plateau permettant à l’équipe effets spéciaux d’agrandir l’espace et de donner l’illusion de plus d’objets encore, selon les désirs de David Yates. La salle devait ressembler à « une chaîne de montagnes d’objets ». Le réalisateur confirme : «Il fallait donner l’impression que ça s’étendait à l’infini ».
Parmi cette pile d’objets, on trouve des articles spécifiques que les fans qui connaissent bien la série Harry Potter sont susceptibles de reconnaître. McMillan explique : «Nous avons recyclé pas mal d’accessoires des films précédents, vieux bureaux, tables et bancs appartenant à la Grande Salle, balais, tabourets de professeurs, pièces de jeux d’échec, le décor de la fête du professeur Slughorn… » « Il y avait des objets et des accessoires qui venaient des épisodes précédents... c’est toute notre histoire », constate Heyman. « C’est pourquoi c’est un de mes décors préférés ».
Il a fallu un peu tricher sur la pile de meubles pour que les acteurs y grimpent en toute sécurité : tout d’abord, quand Harry recherche le Horcruxe, puis quand Drago Malefoy poursuit Harry. Il l’avait retrouvé pour lui reprendre la baguette magique que Harry lui avait dérobée au Manoir des Malefoy dans la 1ère partie. C’est là que, curieusement, Drago avait sauvé la vie à Harry en cachant à tante Bellatrix l’identité du héros. Tom Felton, qui interprète Drago une nouvelle fois, souligne : «On ne nous explique jamais pourquoi Drago a fait ce choix, et c’est agréable que Jo nous laisse libres dans notre interprétation. Moi, je pense qu’il est arrivé à un moment où il veut se tourner du côté de la justice, mais la méchanceté est dans son ADN. Il lutte, et c’est dur pour lui, mais moi j’ai eu du plaisir à interpréter ce rôle ». « Le personnage de Drago évolue, passant d’une brute sans intérêt à un personnage fort complexe », confirme l’écrivain. « La prestation de Tom qui commence à craquer et à révéler tout un registre d’émotions insoupçonnées dans les premiers films nous a enthousiasmés », ajoute-t-elle.
En compagnie de Blaise et de Goyle, deux de ses acolytes Serpentard, Drago défie Harry dans la Salle sur Demande, mais la confrontation tourne au drame lorsque la baguette magique de Goyle se retourne littéralement contre lui et qu’un véritable Feudemon s’engouffre dans la Salle. Même si les flammes ont été pour une grande part ajoutées en postproduction, l’équipe effets spéciaux de Richardson a placé des flambeaux à des endroits stratégiques de la pièce. « Il faisait vraiment chaud », reconnaît Felton. « On avait le sentiment à la fois d’imaginer ce qui se passait et de le voir se dérouler sous nos yeux ».
Comme toutes les issues sont coupées à cause du feu, Harry, accompagnés de Hermione et de Ron revenus juste à temps, s’emparent de balais et se mettent à voler. Mais il leur faut choisir entre laisser Drago sur place ou mettre leur propre vie en péril pour sauver leur sempiternel ennemi. Ron dit haut et fort ce qu’il pense d’un sauvetage, mais pour Harry, il n’y a pas d’alternative. Grint déclare que « c’était une scène très chouette. C’était génial de se retrouver sur un balai d’autant que nous savions que c’était la dernière fois ».
Au cours des différents épisodes, les dispositifs de trucages des balais ont évolué, permettant à la production de mettre en place des séquences de vol de plus en plus complexes, tout en s’adaptant aux comédiens qui passaient de l’enfance à l’adolescence et à l’âge adulte. Richardson souligne qu’« on a fini par concevoir un balai monté sur un cardan accompagné d’un siège fait sur mesure pour que l’acteur soit fermement sanglé afin que, même si le balai se retournait, il ne tombe pas. Ensuite le cardan reposait sur un socle mobile à six axes. Du coup, entre les deux points on pouvait obtenir un mouvement très naturel aussi désordonné qu’ample selon les besoins ».
Néanmoins, pour cet ultime épisode de la saga, il aura fallu affiner encore les effets spéciaux : en effet, pour la séquence du sauvetage, deux acteurs volaient de concert sur le même balai. « À cet effet, nous avons dû construire un autre type de dispositif pour le balai, monté sur rail », explique Richardson, « si bien qu’on pouvait le faire voler à grande vitesse en longeant une table, sur une rampe hydraulique qui se penchait et s’écroulait exactement au moment où il le fallait. L’acteur perché sur le balai devait alors attraper le type sur la table par les bras et lui faire chevaucher le balai, comme un cow-boy. C’était assez difficile à réaliser, mais je crois que ça fonctionne très bien à l’image ».
Le sauvetage impressionnant a mobilisé à la fois les acteurs et l’équipe de cascadeurs dirigée par Greg Powell. Ce dernier a également collaboré étroitement avec Richardson et avec le réalisateur 2ème équipe Stephen Woolfenden pour faire exploser la passerelle, l’une des dernières lignes de défense de Poudlard.
L’équipe de Woolfenden a pris des vues aériennes de la passerelle en surplombant le Fort William en écosse. « On a une vue panoramique du loch et de l’arrière- pays stupéfiant de beauté », déclare-t-il.
La destruction s’est faite grâce à un pont élévateur qui se trouvait dans les studios de Pinewood. Powell explique : «Tout repose sur un dispositif hydraulique, mais quand le pont s’effondre, il tombe en chute libre et laisse les cascadeurs en plein vol juste l’espace d’une seconde et l’effet est vraiment saisissant. »
Sur le pont, Neville affronte tout une armée de Mangemorts, ce qui prouve, comme le remarque Matthew Lewis, qu’« il ne faut pas s’arrêter aux apparences concernant Neville ». Ayant interprété le rôle dans l’en- semble des épisodes, le comédien était heureux de voir son personnage aller jusqu’au bout de lui-même et affirmer sa stature de héros. « Neville n’a jamais fait preuve d’un courage exceptionnel : il n’était pas digne d’être un membre de la noble maison de Gryffondor. Mais grâce à Harry qui lui a fait confiance, il s’était mis à avoir foi en lui- même et toute la force et la témérité qui ne demandaient qu’à s’exprimer éclatent enfin au grand jour. Il devient ce résistant courageux, ce qui est vraiment sympa et motivant ».
Yates ajoute : «À la fin de la bataille, Neville a été roué de coups, il est couvert de sang, mais il n’abandonne pas la lutte, ce qui est très émouvant ».

« Harry Potter, le garçon qui a survécu... Prépare-toi à mourir ».

La bataille de Poudlard fait rage autour d’eux mais Harry, Hermione et Ron continuent de mener une autre guerre... au nom du Monde de la Sorcellerie. La piste du Horcruxe suivant, sans doute la plus dangereuse, les mène au Hangar à Bateaux de l’école, où les trois amis assistent à une rencontre capitale entre rogue et Voldemort. Heyman explique : «Ce qui m’a toujours intrigué dans les livres de Jo, c’est que les personnages ne sont ni tout blancs, ni tout noirs, mais qu’ils se situent entre l’ombre et la lumière, entre le bien et le mal, comme le commun des mortels. L’histoire de Rogue, par exemple, est bien plus complexe qu’il n’y paraît, et je pense que le public sera heureux de connaître toute son histoire ».
« On se doute bien qu’il a un plan secret », souligne Rickman. « La question est de savoir ce que sera ce plan... Les risques augmentaient au fur et à mesure qu’il pénétrait dans des eaux toujours plus troubles. En fin de compte, il s’agissait de rédemption et de fidélité, et dans le cas de Rogue, sans vouloir rien dévoiler, d’une certaine forme de courage et de conviction ».
Dans le livre, la confrontation cruciale entre le Seigneur des ténèbres et Severus Rogue se déroule dans la Cabane Hurlante, mais David Yates a reçu personnellement la permission de la part de J.k. Rowling de changer de lieu pour le film. Le Hangar à Bateaux, construit dans les studios Leavesden, est situé au bord de l’eau qui coule sous le château de Poudlard. Craig a conçu le bâtiment dans le style Tudor avec des murs en verre, de sorte que, « on ne perd jamais de vue les batailles qui se livrent à l’arrière-plan car les feux se réfléchissent dans l’eau et dans le verre », explique-t-il.
L’eau de la Pensine située dans le bureau de Dumbledore reflète les souvenirs. C’est là qu’Harry comprend ce qu’il doit faire. « Dans Harry Potter Et L'Ordre Du Phénix, Harry apprend la prophétie selon laquelle "aucun d’eux ne peut vivre si l’autre survit" », signale Daniel Rad- cliffe. « Dès lors, à chaque étape de son voyage, il sait que la situation deviendra critique à un moment donné et il est convaincu que cet instant est venu ». «Harry est conscient que son destin et celui de Voldemort sont étroitement liés », déclare Heyman. « Quand il se retrouve confronté au dilemme d’affronter le Seigneur des Ténèbres ou de laisser tout le monde mourir, Harry est prêt à faire face à son destin. Et Dan a été formidable. Dans ces scènes, il exprimait une sagesse et une maturité qui ne correspondent pas à son âge. Il réfléchissait aux émotions et aux raisons qui poussent Harry à agir comme il le faisait et son jeu était d’une admirable authenticité ».
Et Yates d’ajouter, « Une de mes scènes préférées, c’est quand Harry va entreprendre cette longue marche pour sauver tous les autres. Il y a quelque chose de magnifique et de lancinant dans sa détermination ».

  1. Synopsis
  2. De la génèse au dernier volet
  3. Un parcours semé d'embuches
  4. Harry et Voldemort
  5. La dernière ligne droite
  6. Un adieu...
  7. La chronique d'Alana Chantelune

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