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Aujourd’hui en salles : Dragon Ball Evolution !

Par Gillossen, le mercredi 1 avril 2009 à 14:00:10

L'univers de Dragon Ball et l'envers du décor

Le chef décorateur Bruton Jones et les consultants visuels Richard Holland et Bruce Crone se sont inspirés du monde multiculturel du manga et de l’anime Dragonball pour créer des décors variés à travers lesquels le passé et le futur se rejoignent. Le Temple du Dragon, par exemple, s’inspire de l’architecture russe, japonaise et chinoise. Avant le début du tournage, le directeur de la photographie Robert Mclachlan a testé plusieurs types de pellicules. Il a retenu la marque Fuji pour le rendu très coloré de ses images. Cette richesse chromatique ajoute beaucoup d’intensité au film, notamment pendant l’éclipse de soleil qui annonce un cataclysme. Robert Mclachlan explique : « Nous voulions que notre éclipse paraisse encore plus réaliste qu’une vraie, avec des couleurs rougeoyantes denses et étranges. » Ariel Velasco Shaw a supervisé les nombreux effets visuels du film, dont la création de l’énergie connue sous le nom de Ki. Maîtriser la puissance du Ki est un élément clé de la philosophie orientale, et cette notion établit un lien entre les événements incroyables du film et notre monde. La puissance du Ki est obtenue en « courbant l’air », ce qu’on obtient en libérant son énergie intérieure par un cri qui provient du milieu du corps, et dont la force provoque une distorsion de l’air et un impact puissant sur l’adversaire. Le Ki tire sa puissance de l’univers et peut être canalisé par diverses techniques d’arts martiaux. Sa manifestation ultime est le célèbre mouvement « Kame-Hame-Ha » de Sangoku. Ariel Velasco Shaw et son équipe ont créé plusieurs formes visuelles de Ki adaptées aux personnages. Un personnage humain possède ainsi un Ki différent de celui d’un extra-terrestre ou d’un être mi-humain mi-alien.

De plus, les personnages les plus jeunes possèdent un Ki plus « jeune » que celui d’un personnage âgé comme Roshi. Les mystérieuses boules de cristal ont été en grande partie créées par l’équipe des effets visuels. Grâce à la magie des images de synthèse, les boules de cristal brillent d’une étrange luminescence surnaturelle qui souligne leur nature sacrée et mystique. Ariel Velasco Shaw a aussi supervisé la création de deux créatures entièrement en images de synthèse : Oozaru, une créature monstrueuse, et les Fu Lum, des démons assassins qui se régénèrent lorsqu’ils sont démembrés. Alec Gillis et Tom Woodruff Jr., les dirigeants d’un des studios de maquillages spéciaux les plus réputés, Amalgamated Dynamics Inc. (ADI),ont conçu et créé le maquillage et les prothèses de Piccolo, qui ont ensuite été posées sur James Marsters par le maquilleur Edward French.

Le tournage de Dragonball Evolution a débuté à Mexico dans une école privée ultramoderne qui a servi de décor pour le lycée de Sangoku. Un grand hôtel particulier dans une zone résidentielle chic avec des éléments architecturaux de styles Tudor et asiatique a été utilisé pour une fête étudiante. Une zone située à l’intérieur de la ville est devenue Paozu City, la ville où Roshi vit dans une cabane au milieu des gratte-ciels. Après six jours de tournage à Mexico, toute l’équipe s’est rendue à Durango, au Mexique, pour tourner le reste du film. Le producteur exécutif Tim Van Rellim, qui avait déjà travaillé sur un film à Durango une dizaine d’années plus tôt, observe : « Il y avait là- bas les paysages spectaculaires, les hautes montagnes, les formations rocheuses et les déserts dont nous avions besoin. »

Les décorateurs ont transformé une vieille usine de jeans désaffectée de plus de 90 000 m2 en un studio de cinéma avec ses bureaux, ses entrepôts, ses ateliers, ses plateaux de tournage, et quatre hectares de terrain qui a été transformé en backlot pour les décors en extérieur. Les formations rocheuses désolées de la montagne de la région de Mexiquillo sont devenues le centre d’entraînement secret de Toi San. Plus de 200 pratiquants des arts martiaux de Durango et leurs professeurs ont été engagés et amenés dans ce lieu reculé pour le tournage d’une grande scène d’entraînement.

Chaque jour, les acteurs et l’équipe ont enduré des températures extrêmes allant de -1°C le matin à plus de 26°C l’après-midi ! L’équipe a aussi essuyé quelques tempêtes de sable. Un grand centre de loisirs de Durango a été le décor du tournoi d’arts martiaux de Toi San. Une centaine de figurants supplémentaires ont été engagés pour remplir les gradins. Le parc naturel de Los Organos et ses rochers spectaculaires qui ressemblent à des tuyaux d’orgue ont abrité le décor du Temple du Dragon. Un vaste champ de dunes de sable au nord de Durango appelé « Las Dunas de Bilbao » a aussi été utilisé pour des scènes de voyage et les extérieurs de la caverne dans le désert. La place du marché de Toi San a été réalisée dans l’enceinte d’un entrepôt de grain datant des années 1800 à l’extérieur de Durango. De nouveaux éléments architecturaux ont été ajoutés, dans un esprit mélangeant Moyen- Orient et marché aux puces. Dans l’ancienne usine de jeans ont été construits la cabane à deux étages de Roshi, une grotte de six mètres de haut, la cour et les intérieurs du temple de Toi San, la Chambre de Genèse de Piccolo et les intérieurs de son dirigeable, sans oublier de nombreux décors sur fond vert.

  1. Le synopsis
  2. Les personnages
  3. La quête de Sangoku
  4. De l'action à volonté
  5. L'univers de Dragon Ball et l'envers du décor
  6. James Wong sous le feu des questions

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