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Aujourd’hui en salles : Dragon Ball Evolution !

Par Gillossen, le mercredi 1 avril 2009 à 14:00:10

La quête de Sangoku

Adapter au cinéma une histoire adulée à travers le monde est un véritable défi, et vingt ans se sont écoulés depuis que la 20th Century Fox a acheté les droits de la série de mangas Dragonball. Ce n’est que lorsque le cinéaste James Wong, bien connu pour ses films fantastiques et de science-fiction, s’est intéressé au projet que l’aventure a pu réellement commencer. Celui-ci se souvient : « J’avais adoré les mangas. Ces bandes dessinées vous emportent dans un monde merveilleux plein de personnages passionnants et très amusants. » James Wong et le scénariste Ben Ramsey ont voulu créer un film centré sur l’action, l’humour et les relations entre les personnages. Le réalisateur explique : « Nous avons cherché un juste équilibre entre fantastique et réalisme.

Bien sûr, il y a des scènes d’action titanesques, des effets visuels incroyables et des combats d’arts martiaux très élaborés, mais nous avons aussi exploré les personnages et leur histoire, et développé leurs relations. » Ben Ramsey raconte : « Au-delà de ses fabuleuses histoires, l’intérêt de Dragon- ball réside dans la richesse du monde qu’a créé Akira Toriyama. Il y a une complexité et une humanité dans ses personnages surhumains, ainsi qu’un sens profond de l’optimisme, particulièrement sensible chez son héros principal, Sangoku. »

Pour les cinéastes, le premier défi de cette adaptation a été de créer une histoire qui plaise aux fans inconditionnels et fasse en même temps découvrir cet univers à ceux qui ne le connaissent pas. Ben Ramsey note : « Notre idée était de commencer dans un monde familier, puis d’introduire progressivement les éléments fantastiques de Dragonball. Au milieu du film, on est complètement immergé dans cet univers. » Ben Ramsey poursuit : « La plus grande difficulté quand vous adaptez un manga ou une série d’animation en prises de vues réelles, c’est le poids de la réalité. Quand les personnages deviennent des êtres de chair et de sang, les règles changent forcément. Les personnages animés peuvent faire bien plus de choses que ceux joués par des acteurs. Mais écrire pour des acteurs vous permet d’apporter davantage de nuances et de complexité dans les dialogues, les relations et l’action. »

James Wong explique : « C’est la proximité que l’on ressent avec les personnages du manga et leur environnement qui fait que le public s’y est attaché. Comme le manga, Dragonball Evolution se déroule dans un futur proche et dans un environnement multiculturel. C’est un monde dans lequel le futur et le passé peuvent se rejoindre et où l’identité culturelle de chacun n’a plus d’importance. » C’est pour cette raison que les cinéastes ont choisi les acteurs sans se soucier de leur origine ethnique. La production a organisé plusieurs castings à Los Angeles, New York, Vancouver, Londres, Hong Kong et au Japon. Justin Chatwin a été choisi pour jouer Sangoku. James Wong commente : « C’est un personnage qui évolue beaucoupau cours de sa quête. Lycéen un peu ringard et ayant du mal à s’intégrer au début du film, il devient le sauveur de la planète. » Cette quête héroïque a intéressé Justin Chatwin, qui admire depuis longtemps l’œuvre de Joseph Campbell, un spécia- liste des mythes qui a beaucoup écrit sur le rôle de la figure du héros. Il observe : « Quand son aventure commence, Sangoku est un adolescent comme les autres, mais il va découvrir qu’il est bien davantage et devenir un véritable symbole du bien. »

L’évolution du personnage de Sangoku et de ses compétences en arts martiaux est un ressort majeur du film, mais un autre aspect du personnage était aussi im- portant : ses cheveux. Pour les innombrables fans de Dragonball, la coupe de cheveux hérissée de Sangoku est indissociable du personnage. Justin Chatwin raconte : « La première question que j’ai posée à James Wong a été : « Comment vas-tu faire avec les cheveux de Sangoku ? ». C’est un détail crucial car sa coupe change tout au long du film jusqu’à devenir celle que les fans de Dragonball adorent. » La première étape pour Sangoku consiste à trouver Roshi.

Ce vieux maître va achever la formation du jeune homme, l’aider à découvrir le secret de son passé, et l’accompagner dans sa quête pour sauver le monde. Cet Ancien est bien différent de l’image habituelle des vieux sages japonais : Roshi aime les jolies filles et les chemises hawaïennes. James Wong déclare : « Pour ce rôle, nous avions besoin d’un acteur capable d’interpréter les nombreux visages de ce personnage aux capacités incroyables. Superstar depuis Tigre Et Dragon de Ang Lee, qui a remporté quatre Oscars, Chow Yun-fat n’était pas le choix le plus évident pour interpréter le Roshi des mangas et de la série animée. James Wong explique : « Dans le manga, Roshi est vieux, bizarre et complètement imprévisible.
Il ne ressemble pas du tout à la figure répandue du vieux maître qui prodigue de sages conseils. » Plutôt que d’utiliser du maquillage et des prothèses pour ressembler au petit vieillard du manga, Chow Yun-fat a préféré se concentrer sur l’essence et l’esprit du personnage. L’acteur raconte : « Je n’avais jamais relevé le genre de défi que m’a posé le rôle de Roshi. Il a d’extraordinaires pouvoirs, mais c’est avant tout un personnage très drôle, plein d’émotion, simple et très humain. » Pour jouer Roshi, l’acteur a eu l’idée de porter des lentilles grises qui simulent un début de cataracte. Chow Yun-fat confie : « J’ai pensé que les lentilles ajouteraient plus de réalisme à Roshi. J’ai aussi beaucoup pratiqué le Tai Chi et la méditation avant et pendant le tournage pour me mettre dans la peau du personnage. »
Toute l’équipe a aussi été très impressionnée par l’attitude de Chow Yun-fat hors caméra. Le directeur de la photographie Robert McLachlan raconte : « Chow ne quittait jamais le plateau. Au lieu de se retirer dans sa caravane pour se reposer entre deux scènes, il proposait souvent son aide à nos cadreurs et n’hésitait pas à retrousser ses manches pour déplacer du matériel parfois très lourd, ce qui fait de lui le machiniste le plus célèbre de toute l’histoire du cinéma ! »
Chow Yun-fat commente : « Pour moi, travailler derrière la caméra est une chose normale. Cela remonte au début de ma carrière, quand je travaillais pour la télévision : les équipes étaient si réduites qu’il fallait tout faire nous- mêmes. » Jamie Chung tient le premier rôle de la série familiale d’ABC « Samurai Girl », dont le personnage titre possède des compétences en arts martiaux qui se sont révélées très utiles pour Dragonball Evolution.

Jamie Chung ne s’est pas contentée d’apporter à Chi Chi sa maîtrise des arts martiaux, elle lui a aussi donné cette énergie pétillante nécessaire pour capturer les deux facettes de son personnage. Jamie Chung raconte : « Chi Chi est la fille la plus populaire du lycée. Elle vient d’une famille très riche, mais elle a aussi une vie secrète et s’adonne avec passion... à la bagarre ! Quand elle montre son vrai visage, ça déménage ! » La romance naissante entre Chi Chi et Sangoku naît tout d’abord de leur passion commune.
Jamie Chung note : « Chi Chi est attirée par le talent secret de combattant de Sangoku. Elle sent qu’il a quelque chose de vraiment spécial. » Emmy Rossum interprète Bulma, une autre belle jeune femme qui se joint à la quête de Sangoku.
C’est une scientifique, décrite dans le manga comme « la fille la plus intelli- gente du monde ». Le film a conservé l’assurance, l’inten- sité et l’intelligence du person- nage de manga, ainsi que le fait qu’elle sache toujours précisément ce qu’elle veut. Et ce que veut Bulma, c’est la boule de cristal dérobée à l’entreprise de son père. Armée d’un pistolet magnum high-tech à visée laser et équipée d’un localisateur de boule de cristal, Bulma est prête à tout pour retrouver la boule aux cinq étoiles, qu’elle veut utiliser pour créer une source d’énergie infinie qui la rendra riche.
Emmy Rossum a pris beaucoup de plaisir à jouer ce personnage aux multiples facettes dont le caractère intraitable et sans pitié change lorsqu’elle se joint à Sangoku et Roshi pour retrouver les boules de cristal. Emmy Rossum explique : « Bulma com- mence à réaliser que la vie ne se résume pas à sa quête personnelle. Elle est pleine de vie, drôle et courageuse. Elle est tout sauf ordinaire. » Au plaisir de jouer son personnage s’est ajouté celui de conduire le speedster de Bulma, que la production a créé à partir d’une moto Harley Davidson.

Dans le manga, Bulma porte une coupe au carré bleue. Après avoir cherché différentes façons de transposer la couleur et le style de sa coiffure à l’aide de teintures, d’extensions de cheveux et de perruques, les cinéastes et l’actrice ont choisi un look plus réaliste. Toutefois, quelques traces de bleu et de violet subsistent dans les costumes de l’actrice. La recherche des boules de cristal conduit Sangoku, Roshi et Bulma à affronter un ennemi venu de l’espace, Piccolo. Comme dans le manga, Piccolo est un personnage complexe et mystérieux qui incarne successivement le bien et le mal au cours de ses aventures.

Dans la mythologie de Dragonball, chaque personnage peut passer du bien au mal, et vice versa. James Marsters, célèbre pour être le vampire Spike dans les séries « Buffy contre les vampires » et « Angel », raconte : « Dans le film, Piccolo symbolise la décrépitude et ses objectifs tournent tous autour de la vengeance, mais plusieurs détails montrent que cette histoire est aussi pour lui l’occasion d’évoluer. » L’acolyte de Piccolo est Mai, une beauté exotique et maléfique. Ses armes de prédilection sont des couteaux de lancer connus sous le nom de shiruken. L’actrice japonaise Eriko, qui a été engagée après avoir joué un rôle récurrent dans la série « Heroes », confie : « J’ai beau- coup aimé jouer ce personnage de femme déterminée et investie d’une mission. » James Wong ajoute : « Eriko a apporté à son rôle une force et une profondeur étonnantes. »

Le casting a été complété par Joon Park dans le rôle de Yamcha. Cherchant à s’enrichir rapidement, Yamcha piège Sangoku, Roshi et Bulma dans le désert, mais finit par les rejoindre dans leur quête. Joon Park est une rock star née en Corée, il s’est produit devant une foule en délire de plus de 100 000 fans, une expérience qui l’a aidé à capturer l’essence de son personnage. James Wong raconte : « Joon avait toutes les qualités nécessaires pour Yamcha, dont son charisme et son petit côté malicieux. » Joon Park ajoute : « Yamcha joue les durs, mais au fond de lui c’est un tendre. Quelque chose l’a terrifié dans le passé, et depuis il préfère ne pas se compliquer la vie. Il tente de devenir riche en détroussant les gens. »

  1. Le synopsis
  2. Les personnages
  3. La quête de Sangoku
  4. De l'action à volonté
  5. L'univers de Dragon Ball et l'envers du décor
  6. James Wong sous le feu des questions

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