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Le Hobbit : le dossier de presse complet !

Par Gillossen, le mercredi 12 décembre 2012 à 12:45:00

Un conte qui a pris de l'envergure

Le 21 septembre 1937, J.R.R. Tolkien publiait un livre pour enfants intitulé "Le Hobbit, ou L’histoire d’un aller-retour". Depuis lors le livre s’est vendu à plus de 100 millions d’exemplaires et a été traduit dans une cinquantaine de langues. Et cela fait 75 ans que ce succès planétaire ne s'est jamais démenti.
C’est sous le titre de "Le Hobbit" que le livre s’est fait connaître à travers le monde. L’histoire est née de l’imagination de ce grand auteur, également poète, philologue et professeur d'université, pour distraire ses enfants au moment de les coucher. Mais ce texte est encore bien plus que cela : il reflète l’amour de l’auteur pour la nature et les contes de fée, son expérience de la guerre et sa proximité avec les êtres les humbles qui sont capables de surmonter les épreuves les plus difficiles.
C’est l’histoire du Hobbit Bilbon Sacquet, arraché à son trou de Hobbit bien douillet, qui plonge dans une aventure extraordinaire mais périlleuse aux côtés du magicien Gandalf et d’une bande de 13 Nains. Des générations entières de lecteurs ont dévoré ce livre et vécu cette épopée comme un rite de passage littéraire. Le texte répond à un besoin d’aventures, parle d’honneur et de loyauté, explique le désir de rentrer chez soi, et montre la force tranquille de héros pour le moins inattendus. Il ouvre aussi le monde aux civilisations riches et aux paysages magiques de la Terre du Milieu – un univers dense et plus complexe qu’il n’y paraît, et que Tolkien va passer toute sa vie à explorer et à étoffer dans son œuvre –, ce qui aura un profond impact culturel à travers le monde.
Ce livre a donné lieu à de nombreuses adaptations en tout genre, du théâtre à la BD ou encore aux jeux vidéo, mais ces adaptations du "Hobbit" n’ont jamais véritablement été à la hauteur de son potentiel sur grand écran... jusqu’à présent. Dans le milieu du cinéma contemporain, s’il y a bien un réalisateur qui a fait preuve d’une réelle passion et d’un profond désir de donner vie à ce chef d’œuvre – pour s’être déjà aventuré avec brio en Terre du Milieu auparavant –, c’est Peter Jackson.
Il y a plus de dix ans, ce dernier s’est effectivement lancé dans sa propre quête : adapter le livre plus récent de Tolkien sous forme de trilogie du Seigneur Des Anneaux – trois films qui se sont fait une place au panthéon des références culturelles. Ils ont tous triomphé au box-office, remportant l’adhésion des critiques et de nombreuses récompenses. Avec le troisième et dernier opus, c’est d’ailleurs la consécration puisqu'il a obtenu 11 Oscars, dont celui du Meilleur film, du Meilleur réalisateur et du Meilleur scénario. Si Tolkien était passé de l’écriture du "Hobbit" à celle de la trilogie du "Seigneur des Anneaux", le voyage de Jackson l’a, lui, mené en sens inverse. Après son expérience sur les films du Seigneur Des Anneaux, il remonte maintenant dans le temps pour nous raconter ce qui est en réalité la partie initiale de l’histoire et se déroule 60 ans plus tôt, et il le fait dans une nouvelle trilogie qui s’ouvre avec Le Hobbit, Un Voyage Inattendu.
“Quand nous avons tourné Le Seigneur Des Anneaux, j’étais absolument convaincu que ce serait l’expérience d’une vie”, raconte Jackson. "Ça a été une époque très particulière et incroyable, mais quand ça a été terminé, aucun de nous ne pensait que nous replongerions dans la Terre du Milieu. Cependant, l’expérience que nous avons partagée en faisant la trilogie du Hobbit a été tout aussi unique pour nous. Du coup, aujourd'hui, cela fait deux fois que j’ai vécu l’expérience d’une vie", ajoute-t-il en riant.
Jackson s’est impliqué dans le développement du projet dès le début, mais c’est seulement lorsqu’il s’est plongé dans l’élaboration du scénario avec ses collaboratrices de toujours, Fran Walsh et Philippa Boyens, ainsi que Guillermo Del Toro, qu’il a décidé de réaliser les films lui-même. Il a été attiré par les thèmes fondamentaux développés par le livre et par les conflits émotionnels qui ponctuent une trame narrative dynamique. En visionnaire, il pressentait déjà des films à la mesure de la trilogie du Seigneur Des Anneaux, denses et ambitieux.
“ 'Le Hobbit' suit un rythme effréné parce que Tolkien a écrit cette histoire pour ses enfants et pour les enfants du monde entier", explique Jackson. "C’est une histoire sensas qui passe d’un événement à un autre sans jamais vraiment s’arrêter. C’est un peu plus léger que ‘Le Seigneur des Anneaux’, les personnages y sont un petit peu plus pittoresques, mais il y est néanmoins question d’avidité, de folie, d’un innocent changé à jamais et de forces surnaturelles qui se liguent. Cela nous mènera tout droit aux événements du ‘Seigneur des Anneaux’. C’est là que tout a commencé".
Avec Un Voyage Inattendu, les auteurs du film espéraient faire de cette histoire, à la fois émouvante et palpitante, un récit spectaculaire, où se mêlent magie et grandeur, humour et noirceur. La productrice et scénariste Fran Walsh souligne : “Nous avons toujours considéré ‘Le Hobbit’ comme un conte de fée légèrement plus optimiste. Mais quand on arrive à la fin du roman, on découvre que Tolkien a déjà mis en place les éléments qui vont entraîner le lecteur dans l’aventure du ‘Seigneur des Anneaux’. C’est pour nous la parfaite transition vers cette époque plus sombre. Le sens de l’honneur, les qualités qui font d'un homme un chef incontestable et l’importance du pouvoir – thèmes fondamentaux qui traversent ‘Le Seigneur des Anneaux’ – sont déjà en gestation dans ‘Le Hobbit’".
Afin de restituer cette transition lors de l’élaboration du scénario, Jackson, Fran Walsh et Philippa Boyens ne se sont pas contentés d’adapter le roman tel qu’il a été publié à l’origine. Peu de gens savent que l’auteur a continué à développer l’histoire après sa parution, et a rédigé des notes approfondies et détaillées sur l’époque à laquelle se déroule "Le Hobbit", ajoutant 125 pages d’annexes à la fin du "Seigneur des Anneaux". "Avec ‘Le Hobbit’, Tolkien dévoilait pour la première fois au monde l’incroyable mythologie qu’il avait créée ainsi que l’univers de la Terre du Milieu", raconte Philippa Boyens, déclarée la "plus grande fan de Tolkien au monde" parmi l’équipe de scénaristes. "Dans le livre, il fait simplement allusion à des conflits, des relations et des événements qui ne sont pas explicités. Du coup, quand Tolkien a décidé d’écrire la suite, ça a donné ‘Le Seigneur des Anneaux’. Il a pris le temps de revenir sur des événements qui englobent ‘Le Hobbit’, parce qu’il a pris conscience que ce livre pour enfants était porteur de récits dignes d’une légende plus vaste".
Grâce à ces incroyables archives, les auteurs ont donc pu développer l’histoire et s’attacher davantage à des particularités de cet univers dans leur film. Mais ils avaient en même temps pleinement conscience d’être les gardiens d’une œuvre qu’ils adorent tous sans exception, et c’est pourquoi ils ont pris bien soin de respecter le ton du roman, tout en y incorporant des éléments plus sombres. "Pour Tolkien, ’Le Hobbit’ est pratiquement l’œuvre de sa vie", confirme Jackson. "Et beaucoup des idées qu’il développe pour étoffer son histoire – le régime politique et la vie des habitants de l’époque – sont en annexes du dernier tome du ‘Seigneur des Anneaux’. Il nous est apparu évident que l’histoire pouvait s’étendre, tout en restant fidèle au ‘Hobbit’ tel que tout le monde la connaît et l’adore. Alors, c’est ce que nous avons fait. Ses notes nous ont servi de structure. Je trouve fascinant qu’une histoire somme toute bien gentille au début finisse par se transformer en une épopée".
Ils ont également voulu plonger le spectateur dans la Terre du Milieu. Ainsi, pour la première fois, Jackson a utilisé des caméras numériques de dernière génération pour tourner en 3D, à 48 images par seconde, et projeter le film sous divers formats, dont le tout nouveau HFR 3D (High Frame Rate). "Nous voulons que les films du ‘Hobbit’ soient une réelle expérience visuelle qui dépasse de loin celle du ‘Seigneur des Anneaux’", explique le réalisateur. "Il y a 10 ans, la 3D n’existait pas vraiment pour le cinéma grand public, comparé à maintenant. Nous avons tourné le film en 48 images par secondes, ce qui en fait le premier long métrage tourné grâce à la technologie HFR".
Jackson s’entoure à nouveau d’acteurs du Seigneur Des Anneaux : Ian Mckellen (Gandalf le Gris), Cate Blanchett (Galadriel), Hugo Weaving (Elrond) et Andy Serkis (Gollum). Au début et à la fin du film, on retrouve Ian Holm (Bilbon âgé) et Elijah Wood, qui reprend le rôle de Frodon Sacquet, et qui se souvient de la grande aventure qui l’a amené à quitter Cul-de-Sac. À la tête de ce casting international, Martin Freeman campe Bilbon Sacquet, le Hobbit au cœur de l’histoire, et Richard Armitage interprète le guerrier nain Thorïn Écu de-Chêne.
Tous ensembles, producteurs et artistes, se sont lancés dans une nouvelle aventure – et une fois de plus ils ont tourné trois films coup sur coup et créé une nouvelle trilogie, qui commence avec un Hobbit vivant dans un trou dans le sol, et qui se retrouve sur le point de s'embarquer dans un voyage incroyable, et pour le moins inattendu.

  1. Le synopsis
  2. Un conte qui a pris de l'envergure
  3. Histoire et personnages
  4. Retour en Terre du Milieu
  5. Costumes et maquillage
  6. WETA Digital toujours là
  7. Armes et entraînement
  8. Retour en Nouvelle-Zélande
  9. De l'anglais au Khudzul
  10. Howard Shore à la baguette

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