A propos de la production de La Princesse et la grenouille

Sur les bords du Mississippi, La Nouvelle-Orléans brille de mille feux au rythme des années 20 et de la grande époque du jazz. C’est dans cette ville opulente et romantique où l’aventure, la musique et la magie vous attendent à chaque coin de rue que va se dérouler le plus étonnant des contes...

Réalisé par John Musker et Ron Clements, sur une musique du compositeur oscarisé Randy Newman, La Princesse et la grenouille, le nouveau grand film d’animation des Studios Disney est une aventure passionnante pleine de personnages fantastiques, d’humour et de musique. Créée par l’équipe de La Petite Sirène et d’Aladdin, cette Nouvelle version d’un conte indémodable raconte l’histoire d’une belle Jeune fille nommée Tiana, d’un prince transformé en grenouille qui cherche désespérément à redevenir humain, et du baiser fatal qui va les précipiter dans une aventure hilarante au cœur des bayous mystiques de la Louisiane. Tout le monde connaît l’histoire de la princesse qui découvre le grand amour en embrassant une grenouille qui se transforme par magie en un beau prince. Dans La Princesse et la grenouille, une jeune fille embrasse effectivement une grenouille, mais le résultat n’est que la première des énormes surprises qui attendent les spectateurs dans ce film qui mélange humour loufoque, frissons, musique et émotion. L’amour finira bien par éclore entre un prince et une princesse... ou plutôt entre deux grenouilles... ou peut-être entre une luciole et l’objet de son adoration - le plus important n’étant pas l’apparence, mais ce qu’on a dans le cœur. Premier conte de fées des studios à se dérouler en Amérique, le film introduit une nouvelle princesse dans le monde merveilleux de Disney. John Lasseter, producteur exécutif et directeur de la création de Walt Disney Animation Studios, déclare : Si Walt Disney Animation Studios ne devait retenir qu’une seule leçon de Walt Disney lui-même, ce serait qu’il faut savoir tirer parti de la richesse de son passé ; des différentes formes de narration, des personnages brillants et des musiques somptueuses des anciennes créations du studio. Ce sont des éléments essentiels de notre nouveau projet « à l’ancienne ».

La Princesse et la grenouille marque la sixième collaboration de Ron Clements et John Musker, qui ont fait équipe pour la première fois en 1986 sur Basil Detective Prive. Depuis, ils ont réalisé ensemble quatre films qui figurent au panthéon des films d’animation : La Petite Sirène, Aladdin, Hercule et La Planète Au Trésor. Comme toujours, le duo a été attiré par le projet en raison de son histoire passionnante et de son grand potentiel comique. John Muskerse souvient : John Lasseter a adoré l’histoire et l’idée d’utiliser comme décor La Nouvelle-Orléans avec toute sa richesse culturelle, historique et visuelle, et les idées magiques que cette grande ville nous permettait de développer. Nous avons pensé que la grande époque du jazz ajoutait un élément de nostalgie et de musicalité, et nous voulions vraiment nous amuser avec les archétypes des contes de fées. L’animation dessinée à la main, une forme d’art presque abandonnée, entre pour une bonne part dans la magie de cette nouvelle histoire. Les réalisateurs, pour qui cette technique est toujours aussi vivante et fascinante, ont choisi d’utiliser cette forme d’animation en hommage aux grands classiques Disney tout en lui apportant une nouvelle sensibilité. Ron Clements raconte : Nous avons réalisé que nous pouvions nous inspirer de l’héritage des contes de fées merveilleux de Walt Disney tout en explorant de nouvelles voies intéressantes et surprenantes, plutôt que d’imiter ou de reproduire bêtement ce qui a déjà été fait avant.

La Princesse et la grenouille est le 49e long-métrage d’animation Disney, une tradition née il y a 75 ans avec Blanche-neige Et Les Sept Nains, et qui comprend certains des films les plus connus et les plus aimés de l’histoire du cinéma, parmi lesquels Cendrillon, Peter Pan, Les 101 Dalmatiens, La Belle Et La Bête (l’unique film d’animation nommé à l’Oscar du meilleur film), et Le Roi Lion. Pour le producteur Peter Del Vecho, rallumer la flamme de cette forme d’animation a été un réel plaisir. Il explique : Il y a quelque chose de magique dans le fait de voir les animateurs dessiner sur du papier parce que quand on regarde le film, toutes les lignes qu’ils ont tracées se transforment en personnages pleins de vie. On oublie que ce sont des dessins, ils existent pour de bon. Tous les personnages de ce film ont une richesse, une vivacité incroyable et trouvent leur place dans votre cœur. La forme artistique la plus étroitement liée à Walt Disney lui-même est sans aucun doute l’animation traditionnelle à la main. Celle-là même au sujet de laquelle l’animateur oscarisé et historien John Canemaker écrivait : Sa chaleur intrinsèque, les heureux hasards dus à la main humaine, son lien intuitif immédiat entre le cerveau, la main et les outils de dessin, sa souplesse et son style sont très différents de la dimensionnalité, de la froideur et du réalisme des images créées par ordinateur. Quand John Lasseter et Ed Catmull ont pris les rênes des Walt Disney Animation Studios en 2006, ils ont compris que l’animation traditionnelle faite à la main n’avait pas perdu sa valeur en tant qu’art et forme de divertissement. Bien qu’il doive sa renommée à son travail pionnier dans le domaine de l’animation numérique, la passion de John Lasseterne s’est jamais limitée à cette seule forme d’animation.

Le cinéaste a grandi en regardant des dessins animés réalisés à la main et a entamé sa carrière dans l’animation traditionnelle que Disney a inventée, nourrie et développée pendant des décennies. Chaque nouveau projet a toujours été envisagé avec la technique d’animation qui lui était la plus appropriée. John Muskerse souvient : Nous étions invités à proposer des idées pour de nouveaux films Disney faits à la main, et nous avons été très inspirés par le conte des frères Grimm, Le Prince Grenouille. La musique était un autre élément de l’héritage Disney que l’équipe créative voulait remettre à l’honneur, tout en explorant là aussi de nouvelles voies. Ron Clementset John Muskeront imaginé le film comme une comédie musicale, mais pas dans le style traditionnel de Broadway que Disney a utilisé pour la première fois en 1937 et réinventé dans les années 1980. Leur idée était de créer une musique à la sonorité « américaine » mélangeant le zarico, le blues, le gospel et le jazz. L’équipe a donc commencé à chercher les talents dont ils allaient avoir besoin pour créer ce nouveau film d’animation. Peter Del Vechonote : Ce film est à un carrefour de l’histoire du cinéma d’animation ; c’est une chance pour nous tous de faire quelque chose que personne d’autre dans le monde ne peut faire. Toutes les personnes que nous avons engagées étaient passionnées par ce projet. Une nouvelle fois, les spectateurs auront l’occasion de découvrir si l’amour peut vraiment triompher, et ils pourront rêver d’une fin heureuse pour leur nouvelle princesse et son prince.

Pages de l'article

1. Synopsis et bande-annonce
2. Les plus grands talents de l’animation Disney enfin réunis
3. A propos de la production de La Princesse et la grenouille
4. La tradition Disney nourrit la Princesse et la Grenouille
5. La Nouvelle-Orléans & Le Jazz
6. Les Princesses Disney