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Les Immortels, aujourd’hui dans les salles

Par Gillossen, le mercredi 23 novembre 2011 à 14:00:00

Et... action !

L’envergure, la quantité et l’audace des ambitieuses batailles du film a nécessité une armée de chorégraphes, d’entraîneurs et de cascadeurs. Il fallait former les gens à toutes sortes de combat, du maniement de l’épée à l’art du karaté. La mise au point des combats a débuté six mois avant le début du tournage afin d’obtenir le plus de réalisme, d’intensité et de danger possible. Tarsem Singh précise : « Je voulais des scènes de combat plus réalistes et moins stylisées que celles qu’on trouve généralement dans les films contemporains. Je voulais voir de vraies luttes physiques, les armes à la main. Certains trucages étaient réalisés avec des câbles mais nous n’avons utilisé aucun substitut au combat physique. On peut sentir les impacts ! » Les producteurs ont engagé le coordinateur des cascades Artie Malesci, qui a travaillé sur MIAMI VICE : DEUX FLICS À MIAMI, certains des TRANSPORTEURS et sur la série télévisée « Burn Notice ». Treize combattants de Montréal se sont entraînés et ont répété durant trois mois afin d’être opérationnels le jour du tournage.

Artie Malesci déclare : « Le résultat, c’est de l’action non-stop du début à la fin ! Nous enregistrions nos essais à l’avance pour les montrer à Tarsem. Il approuvait ou pas, et nous apportions les modifications. Nous avons partagé notre temps entre la répétition de nos chorégraphies et la préparation des acteurs. Les cascadeurs se sont entraînés tous les jours, cinq jours par semaine. Ils ont vraiment travaillé dur. S’ils n’avaient pas été au top de leur forme physique, ils n’auraient pas pu faire ce film. » Pour Henry Cavill, l’entraînement physique intense a commencé six mois avant le tournage. Le réalisateur Tarsem Singh explique : « Quand j'ai rencontré Henry, il était en bonne forme physique. Mais je lui ai dit qu’il ne pouvait pas se contenter de ses tablettes de chocolat. Pour obtenir le rôle, il lui fallait toute la plaquette ! Il devait perdre l’essentiel de sa masse graisseuse. Il s’est lui-même lancé dans un régime incroyable et d’un coup d’œil, j’ai su qu’il était totalement investi dans son rôle. » Henry Cavill a reçu ce qu’il appelle des « briefings d’entraînement » où il était prié d’apporter des preuves photographiques de ses progrès. Il se souvient : « Avant le briefing final, je ne faisais rien d’autre que m’entraîner. Je passais huit heures par jour au gymnase, cinq jours par semaine. » Freida Pinto note : « Tout cet entraînement a payé. Tarsem m'avait expliqué que les acteurs devaient subir des transformations et que leur corps allait vraiment souffrir. Mais j’avoue qu’avant de rencontrer-Henry, je ne réalisais pas à quel point. Il était vraiment taillé comme un dieu. » Gianni Nunnari ajoute : « Je n’avais jamais rencontré quelqu’un d’aussi affûté physiquement. Henry a passé des mois à sculpter son corps. »

L’entraînement a également permis à Henry Cavill d’acquérir des compétences variées au combat. L’acteur précise : « Chaque jour, j’apprenais quelque chose de nouveau, si bien qu’à la fin, j’avais acquis de nombreux outils de travail. Quoi qu’on me demande, j’étais paré. » Henry Cavill poursuit : « Évidemment, les scènes de bataille n’auraient pas existé sans l’expertise des équipes de cascadeurs. Ils sont diablement bons. Certaines chorégraphies guerrières étaient complexes et difficiles. Je devais les maîtriser totalement car elles étaient souvent filmées en plans-séquences continus et si quoi que ce soit dérapait, il fallait tout reprendre. » « La scène du face-à-face final entre Thésée et le roi Hypérion était la plus difficile parce qu’elle est extrêmement réaliste. C’est un combat brutal et désordonné. Les deux hommes sont épuisés, désespérés et ils sont prêts à s’égorger. C'est une expérience douloureuse et sans artifice qui se déroule dans un espace réduit. Thésée et Hypérion se jettent mutuellement contre les murs et se frappent avec tout ce qui leur tombe sous la main. C'est une représentation humaine du conflit entre les dieux et les Titans. Leur affrontement est un mélange de jujitsu et de lutte gréco-romaine, mais on voit surtout deux types enragés se ruer l’un sur l’autre. » Tarsem Singh intervient : « Je tenais à ce que cette lutte finale se déroule dans un espace confiné. En plein air, j’aurais eu plus de mal. Je préfère les endroits exigus. Ici, j'ai créé ce que j'appellerais un « goulot d'étranglement ». Les deux personnages quittent le champ de bataille pour s’enfermer dans un tunnel. La guerre se transforme en lutte personnelle. » Henry Cavill reprend : « Cette séquence est spectaculaire. Elle a demandé énormément de travail à tous les départements techniques. La chorégraphie était complexe mais à l’écran, le résultat est fantastique. J’étais épuisé et brisé à la fin du deuxième jour. Je n’avais plus qu’à rentrer chez moi pour m’effondrer. »

Tarsem Singh s’est lui-même lancé un défi supplémentaire en décidant de filmer trois combats distincts simultanément lors du dénouement final. Il explique : « Trois combats font rage en parallèle dans ce tunnel : Thésée et Hypérion se livrent un « mano a mano », les humains tentent d'arrêter les « non-humains » et les dieux essaient de contenir les Titans. Nous avons trois types de combats : celui qui émeut, celui qui surprend et celui qui impressionne. » La grande diversité des styles de combat a imposé un vrai défi aux cascadeurs. Le réalisateur observe : « Quand les dieux se battent avec les humains, il s’agit d’un type de combat complètement différent. Quand ils se battent contre d’autres dieux ou contre des Titans qui possèdent les mêmes pouvoirs, c’est encore différent. Partant de là, comment représenter tous ces styles de combat ? Pour les cascadeurs, ça n’a pas été évident. Ils préparaient une scène, mais la suivante ne répondait pas du tout aux mêmes règles. » D’après les producteurs, Tarsem Singh n'a jamais exigé plus des autres que de lui-même. Mark Canton se souvient : « Tarsem était toujours le premier arrivé sur le plateau et le dernier à partir. Il ne prenait pas une minute pour s’asseoir et n’utilisait pas de caravane. Il venait juste peindre son chef-d'œuvre. Et nous sommes heureux d’avoir pu lui fournir ses pinceaux. » Il conclut : « Tous nos films sont spéciaux mais celui-ci a quelque chose d’indicible. C'est un voyage épique que seul un visionnaire pouvait réaliser. »

  1. Synopsis
  2. Plus grand que la légende
  3. Héros et monstres
  4. Dieux et déesses
  5. Divine lumière
  6. L'univers du mythe
  7. Une autre dimension
  8. Et... action !
  9. Featurettes

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