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Aujourd’hui en salles, l’Alice de Tim Burton

Par Gillossen, le mercredi 24 mars 2010 à 12:44:00

La critique d'Aléthia

’attendais Alice comme un enfant attend ses cadeaux au pied du sapin. Un peu de féerie en plein hiver. L’arrivée d’un nouveau film de Tim Burton est toujours un évènement pour de nombreux fans mais aussi pour ses détracteurs qui n’attendent que depuis des années stigmatisent la récurrence de certains thèmes chers au réalisateur. Mais cette fois-ci, Tim Burton a choisi de s’attaquer à un des trésors de la littérature jeunesse : Alice au Pays des Merveilles. L’œuvre de Lewis Carroll a de nombreux fans et il est peu de dire que cette nouvelle adaptation était attendue de pied ferme.

Au final, que reste-t-il de l’œuvre originale et qu’en est –il de cette adaptation ? Comme cela à déjà été le cas lors de précédentes adaptations, le film mélange des éléments d’Alice au Pays des Merveilles et de sa suite, A travers le miroir. Ainsi, la Reine Rouge et la Reine des Cœurs ne forment plus qu’une seule et même personne tandis que l’on croise aussi bien le Lièvre de Mars que les jumeaux Twidledee et Twidledum pourtant issus respectivement du premier et du second roman. L’intrigue en elle-même reprend certains éléments clefs des livres mais s’en éloigne très vite au profit des scènes imaginées pour cette adaptation. Malheureusement ces scènes ajoutées sont cousues de fil blanc et reviennent à transformer Alice en vaillant chevalier prêt à pourfendre le dragon. Le scénario d’Alice au Pays des Merveilles enchaîne les éléments classiques d’un Bildung Roman fantasy. Rien de bien nouveau de ce côté malheureusement.

Mais n’allez pas croire qu’Alice au Pays des Merveilles soit un mauvais film. Visuellement, la magie de Tim Burton opère toujours. Les décors et les costumes sont sublimes et l’on se laisse emporter par la musique de Dany Elfman qui une nouvelle fois fait merveille dans cet univers onirique. Les personnages animés comme le Chat du Cheshire, Bayard ou le Lapin de Mars sont très réussis. A ce propos, je ne peux que vous conseiller d’aller voir le film en VO car les voix choisies pour le doublage sont parfaitement adaptées aux personnages, je citerai notamment un Stephen Fry parfait en Chat du Cheshire, Michael Sheen en Lapin de Mars et bien évidemment, l’inoubliable voix d’Alan Rickman pour le rôle d’Absolem.

Pourtant, malgré ce merveilleux visuel, un petit quelque chose m’empêche de qualifier ce film de chef-d’œuvre. Au-delà de la prouesse technique, il manque ce petit supplément d’âme qui aurait fait de cette adaptation une œuvre aussi marquante qu’Edouard aux mains d’argent. En un mot, Alice au Pays des Merveilles a ébloui mes sens mais laissé mon cœur froid.

  1. Synopsis
  2. Le monde de Lewis Carroll
  3. Une Alice différente
  4. Underland, l'envers du décor
  5. De merveilleux personnages
  6. Costumes & maquillages
  7. La critique d'Alana Chantelune
  8. La critique d'Aléthia

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