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Aujourd’hui dans les salles : “Prince of Persia” !

Par Gillossen, le mercredi 26 mai 2010 à 13:00:00

Réalisme et magie des effets spéciaux

Dans une rue de la zone industrielle de Marrakech, au cours des quelques mois qui ont précédé le tournage et durant toute sa durée, une petite armée de tailleurs, costumiers, cordonniers, couturières, modistes, teinturiers, armuriers et artisans s’est rassemblée, tous travaillant sous la supervision de la chef costumière, Penny Rose . « Personne n’arrive à la cheville de Penny, commente Jerry Bruckheimer , qui avait déjà engagé la chef costumière sur les trois pirates des Caraïbes, sa capacité à trouver le costume qui va exactement définir le personnage est stupéfiante.
Elle est capable de tout organiser, partout dans le monde. Elle est exigeante dans son travail et nous adorons son talent artistique. » Penny Rose explique : « Les peintures orientalistes ont en partie influencé les costumes. La plupart de ces toiles ont été peintes à l’époque victorienne, elles correspondent donc à la vision qu’avait le XIXe siècle d’une période bien antérieure, les formes des vêtements, les capes flottantes, la quantité de gens grouillant dans de petits espaces. »

Pour Prince of Persia : Les sables du temps, Penny Rose a créé pas moins de 7000 costumes, la presque totalité d’entre eux dans leur intégralité. Elle a été épaulée dans son travail par les assistants à la création des costumes Timothy John Norster, Margie Fortune et Maria Tortu, le superviseur des costumes Ken Crouch, l’assistante costumière Lucy Bowring et le chef habilleur Mark Holmes. La créatrice des costumes a également pu compter sur une armée d’habilleurs, costumiers, superviseurs ateliers, teinturiers, métallurgistes, cordonniers et artisans de tous horizons, venus du monde entier. Un des tours de passe-passe de Penny Rose est le département chargé du vieillissement des costumes. Penny Rose explique : « J’habille très rarement les acteurs avec des costumes flambant neufs.
Nous commençons toujours par les user ! Je veux que mes costumes aient l’air vrais, même dans un film fantastique comme celui-ci. Notre département vieillissement emploie des procédés divers, comme des bétonnières… Une fois que les costumes de cuir viennent d’être terminés, nous les plaçons dans la bétonnière avec quelques pierres, nous faisons tourner pendant deux heures et ils ressortent en ayant l’air d’avoir servi des années. Nous avons même utilisé des râpes à fromage pour abîmer les costumes ! »

Tom Wood et sa nombreuse équipe de producteurs, responsables, coordinateurs, gestionnaires de données et techniciens ont créé près de 1200 plans à effets visuels pour le film. Certains longs et reposant lourdement sur les effets – comme les séquences où le temps repart en arrière, la formidable tempête de sable dans la séquence au Sablier des Dieux, ou les crotales vicieux du chef des Hassansins – et certains comportant juste de petites retouches en périphérie d’image. Parmi les effets les plus importants à ses yeux figurent les quatre remontées dans le temps qui surviennent lorsque l’on presse le joyau sur le manche de la dague et qu’on libère les Sables du Temps .

Tom Wood explique : « Nous avons décidé dès le départ qu’il était hors de question de simplement faire défiler la pellicule à l’envers. Nous ne voulions pas que ces scènes donnent l’impression d’un magnétoscope que l’on rembobine. Il fallait développer une approche originale, visuellement intéressante. Nous avons opté pour une sorte d’effet slit-scan, où tout apparaît déformé dans le temps et l’espace. C’est le studio d’effets visuels Double Negative qui a mis au point l’effet des séquences où le temps s’écoule en arrière. Ils appellent cela « event capture ».
Nous avons minutieusement prévisualisé la séquence avec des animatiques. Puis nous sommes arrivés sur le plateau de l’équipe principale et nous avons filmé l’action dans le sens normal. Après quoi, nous avons fait quatre jours de prises complémentaires couvrant le découpage complet de la séquence. Nous avions 9 caméras Arriflex 435 qui filmaient avec les mêmes objectifs, jusqu’à 48 images par seconde, avec un angle d’obturation de 45 degrés, ce qui compliquait l’éclairage du plateau. Le but était de capter l’image la plus nette possible. Plusieurs personnes de chez Double Negative installaient chacune des caméras et veillaient à leur positionnement. Ils devaient être extrêmement précis. Il fallait à peu près deux heures pour installer chaque série de caméras.Les acteurs principaux devaient jouer 20 minutes, partir pendant deux heures, revenir jouer 20 autres minutes, et ils devaient se rappeler précisément où ils se trouvaient. »

Gemma Arterton confie : « Je n’avais jamais tourné de scène d’effets spéciaux avant, et c’est un processus vraiment très long. Mais quand vous voyez ce que cela donne à l’écran, le film prend une tout autre dimension. C’est de la magie ! »

  1. Synopsis
  2. Histoire et magie
  3. Lieux de tournage
  4. Attention, action !
  5. Réalisme et magie des effets spéciaux
  6. Les interviews

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