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Aujourd’hui dans les salles : “Prince of Persia” !

Par Gillossen, le mercredi 26 mai 2010 à 13:00:00

Lieux de tournage

Le Maroc :

Le réalisateur Mike Newell se souvient : « Tout le monde nous avait dit : « Le Maroc est un endroit formidable, seulement il ne faut pas y aller en juillet et en août. » Et bien entendu, nous avons tourné en plein juillet-août. » Alfred Molina raconte : « Je ne comprenais pas pourquoi mon hôtel était vide quand j’ai débarqué au Maroc. Je me disais : « Il me semblait pourtant que les Européens étaient en vacances en août ? ». Les gens du cru me regardaient en ayant l’air de dire : « Mais qu’est-ce que vous faites là ? ». J’ai très vite compris qu’on ne va pas au Maroc en été parce qu’il y fait une chaleur d’enfer. Personne ne travaille au Maroc en août.
A part les fous et les Anglais, bien sûr ! » Jerry Bruckheimer observe : « Tourner au Maroc un film sur un monde d’autrefois tombait sous le sens parce que là-bas, l’ancien et le moderne coexistent en permanence. Même si on trouve partout dans Marrakech des restaurants chics, des clubs élégants et des hôtels de luxe, les artisans de la médina fabriquent toujours leurs articles à la main, comme ils le font depuis des milliers d’années.
Et hors des villes, dans les montagneset les vallées, les plaines et les déserts, la vie est encore plus traditionnelle. Tant de films ont été tournés là-bas qu’il existe une superbe infrastructure avec des techniciens et des ouvriers très doués, et le gouvernement marocain est très accueillant. Les Marocains sont des artisans hors pair, et nous avons fait appel à un grand nombre d’entre eux.»

Les acteurs et les techniciens ont bravé des températures de près de 50°C, des altitudes élevées et des créatures mortelles dans des déserts arides. Après six mois de préparation intensive, le tournage de Prince of Persia : Les sables du temps a commencé le 23 juillet 2008 par deux semaines de prises de vues à une altitude de 2500 mètres à Oukaïmeden, à 75 kilomètres au-dessus de Marrakech écrasée de chaleur. Pour atteindre ce lieu éloigné dans les montagnes du Haut Atlas, il fallait traverser la verdoyante vallée de l’Ourika, puis grimper le long d’une étroite route de montagne sinueuse longeant des précipices. Mais c’était un site idéal pour représenter la Vallée Cachée.
Il a fallu 20 ouvriers du bâtiment marocains et trois semaines et demie de travail pour construire une route menant jusqu’à ce lieu de tournage éloigné de tout. Entretemps, le premier des nombreux camps de base a été monté, avec une immense tente pour la restauration, plus tous les véhicules de la production, des caravanes des acteurs jusqu’aux camions de matériel. Toute une armada de 4x4 a été amenée au Maroc par le coordinateur des transports Gerry Gore pour conduire acteurs et techniciens du camp de base au pied des remontées mécaniques menant au site de la Vallée Cachée.

En plein été, en Afrique du Nord, les températures descendent rarement en dessous de 37°C et pendant le tournage, la moyenne tournait autour de 43 à 46°C. Pendant plusieurs jours, les lieux de tournage marocains ont figuré parmi les plus chauds du globe.

Le Royaume-Uni :

La soudaine transition entre le tournage dans la chaleur infernale et le désordre quotidien du Maroc et la stabilité, la fraîcheur et l’atmosphère contrôlée des studios de Pinewood a presque été un choc pour l’équipe. Les décors intérieurs, entièrement conçus et réalisés par Wolf Kroeger et tout aussi spectaculaires que les décors extérieurs marocains, ont été édifiés sur 9 plateaux des studios historiques de la petite ville d’Iver Heath, dans le Buckinghamshire.
« Rien ne vaut de se trouver dans un environnement réel, en un lieu où vous avez l’impression d’être revenu des siècles en arrière, observe Jake Gyllenhaal . Quand nous tournions au Maroc, nous étions au beau milieu du désert, dans la saleté et la poussière. Nous avions tous l’impression d’être faits de sable ! Le réalisme de tout cela était absolument extraordinaire. Mais en studio à Londres, nous pouvions mélanger la réalité et l’imaginaire, ce qui était aussi très intéressant à voir. »

Le producteur exécutif Patrick Mccormick précise : « C’était comme si nous faisions une course de fond et que le Maroc était la partie où il fallait gravir la colline. A Pinewood, on passait d’un lieu à l’autre en quelques pas, simplement en changeant de plateau et nous n’avions pas à nous bagarrer avec le climat. Et au lieu d’avoir à nourrir 700 personnes par jour en moyenne, nous n’en avions plus que 250 à 300. Au Maroc, 300, c’était juste le nombre de chauffeurs ! »

Pendant que l’équipe était occupée à tourner au Maroc, le superviseur artistique pour le Royaume-Uni, Gary Freeman et son équipe de décorateurs et constructeurs préparaient les 35 décors complexes répartis sur les 9 plateaux. L’imposante Porte orientale d’Alamut occupait la presque totalité de la longueur, de la largeur et de la hauteur du plateau 007 de Pinewood, avec des murs de près de 15 mètres de haut et des palmiers importés du sud de l’Espagne, soigneusement entretenus par le jardinier Jon Marson et son équipe.

Le décor était suffisamment vaste pour accueillir une grande scène de bataille impliquant plusieurs centaines de figurants et 25 chevaux chargeant à travers la porte et des barrières de feu. Gary Freeman explique : « La première raison pour laquelle nous avons construit ce décor en studio était que nous avions besoin d’y réaliser des scènes de nuit impliquant beaucoup de parkour et de cascades, ce qui aurait été très difficile à filmer au Maroc. »

Le chef constructeur britannique Brian Neighbour a construit le complexe de la Porte occidentale d’Alamut en seulement 14 semaines, utilisant 3000 plaques de bois de 2,40 x 1,20 m et 21 335 mètres de tasseaux ou poutres, ainsi que 40 tonnes de plâtre à modeler. La Grande Salle d’Alamut sur le plateau S était un somptueux assemblage de styles indiens, dans des tonalités crème rehaussées d’or. Elli Griff, l’ensemblier, déclare : « Je ne voulais pas utiliser la lueur des bougies pour éclairer ce décor. J’étais décidé à n’employer que des lampes à huile, ce qui n’a pas été une mince affaire. Mais John Seale, notre directeur de la photographie, pensait qu’il pouvait en tirer une lumière intéressante. J’ai utilisé des couleurs de pierres précieuses, une décoration de plateau épurée, des dais et des éléments qui pouvaient refléter la lumière. »

  1. Synopsis
  2. Histoire et magie
  3. Lieux de tournage
  4. Attention, action !
  5. Réalisme et magie des effets spéciaux
  6. Les interviews

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