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Poul Anderson

Par Macros, le 27/06/2012

Anderson Poul

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Pays : Etats-Unis
Date de Naissance : 25 Novembre 1926
Date de Décès : 31 Juillet 2001

Biographie :

Poul Anderson (1926-2001) a publié quantité de romans de science-fiction depuis ses débuts littéraires en 1947 (alors qu’il étudiait encore la physique à l’université du Minnesota), des space operas, des anticipations “dures” solidement bâties sur des hypothèses scientifiques crédibles, et même une histoire du futur semblable dans sa démarche à celle de Robert Heinlein. Mais Anderson et ses textes sont surtout caractérisés par les attitudes politiques qu’il a adoptées, très contestées aux Etats-Unis, en particulier durant la guerre du Vietnam - il soutiendra l’engagement américain au Vietnam -, attitudes que l’on retrouve dans les aventures de Dominic Flandry (Agent de l’Empire terrien, 1965), ode au colonialisme des USA et à leur politique étrangère. Il faut dire pour sa défense qu’il n’a pas été le seul à écrire sur d’immenses empires, des héros glorifiés et de vieux mythes suspects. On lui a reproché avec violence son conservatisme, son anticommunisme et son caractère réactionnaire. Cette réputation fit qu’il ne fut bientôt plus traduit en France alors qu’il s’agit de l’un des auteurs américains les plus prolifiques. Il nous a cependant montré tout son talent dans l’écriture de nouvelles qui furent couronnées aux États-Unis de sept prix Hugo et de trois prix Nebula. En 1953 il épouse Karen, compagne dans la vie comme dans l’écriture.

Lorsque Poul Anderson se consacre à la fantasy, pour une nouvelle, un roman ou une traduction d’un poème danois (il est originaire du Danemark), c’est pour son plaisir personnel et celui des lecteurs. A noter de sa part en fantasy : Trois Coeurs, Trois Lions (1953), où un résistant contre les nazis se retrouve projeté dans un monde inconnu, forestier, avec elfes, dragons et nains, sur fond de traditions nordiques que l’auteur affectionne. Ce roman connaîtra une suite tardive, Tempête d’une nuit d’été (1974) et dans un registre proche Hrolf Kraki’s Saga (1973). Le dernier chant des sirènes, quant à lui, narre la disparition progressive des créatures mythiques qui peuplaient la Terre aux temps anciens en compagnie des hommes. Enfin, entre 1986 et 1988 il se livre à la réécriture de la légende bretonne d’Ys dans King of Ys.
L’auteur nous a quittés le 31 juillet 2001.


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