Les scientifiques travaillant sur l’identité du fameux Hobbit ont trouvé un nouvel indice dans le poignet.
Depuis la découverte des os en Indonésie en 2003, les chercheurs se sont disputés si les ossements appartenaient à un ancêtre humain à part entière ou simplement à un homme moderne (homo sapiens) souffrant d’un dérèglement génétique.
Selon l’équipe de recherche dirigée par M.W. Tocheri du Museum d’Histoire Naturelle de Smithsonian, ce poignet du Hobbit, Homo floresiensis pour son nom scientifique, est essentiellement indiscernable de celui d’un singe africain ou de tout autre hominidé semblable, mais bien différents du genre homo.
Pourtant, le specimen aurait vécu il y a 18 000 ans sur l’île Indonésienne de Flores, alors même que l’Homo sapiens sapiens devrait être seul à peupler le monde, les hommes de Neandertal ayant disparu 12 000 ans plus tôt. De plus, cela correspond au temps où justement les Homo sapiens vinrent en cette région du monde.
Principalement, la preuve du poignet nous révèle que les hommes modernes et les Néandertaliens ont un ancêtre commun qui n’est pas le Hobbit, mais que tous trois partagent un même ancêtre commun conclu Tocheri.
Si ces hypothèses se confirment, il faut bien prendre conscience que c’est un pan entier de l’évolution buissonnante de l’espèce humaine qui est remise en cause.
Mais bien sûr, à l’instar de toutes les théories évolutionnaires, elles divisent. Le Dr Martin du Field Museum de Chicago soutient qu’il s’agit d’un homme ayant souffert de micro-ancéphalie, une maladie génétique qui aboutit à une petite taille cérébrale et d’autres défauts physionomiques.
Tocheri contre attaque en disant qu’il y a certes des choses dans ce cas qui peuvent être modifiées mais ils n’aboutissent pas à un tel changement complet de l’humain.
A Martin de répondre. Les gens me demandent si cette nouvelle preuve change quoi que ce soit, bien, elle ne le fait pas. Je pense que la théorie qu’ils ont présentée est excellente, c’est l’interprétation qui est problématique.
A moins d’autres découvertes de fossiles du même acabit, nous ne saurons sans doute jamais le fin mot de l’histoire. Si le professeur Tolkien s’était douté qu’avec ses écrits il prendrait place dans un tel débat ! Ou serait-ce qu’il fut dans le secret des dieux… La période donnée correspond farouchement, l’insularité (géographiquement parlant) de la Comté et de son peuple aussi… Voilà des éléments qui vont encore ajouter au mysticisme qui tourne autour de l’œuvre.

Source