A March into Darkness

Ah oui, quelle marche dans les ténèbres, pour l'occasion ! Robert Newcomb nous gâte avec pareil titre, propice aux jeux de mots de votre serviteur.
On s'en est aperçu depuis longtemps maintenant, ce cher Bob ne cherche rien d'autre que du pur divertissement à proposer à ses lecteurs, dépourvu qu'il est - heureusement - de la prétention d'un Terry Goodkind.
Cela ne donne pas pour autant de bons romans, nous l'avons là encore déjà constaté par le passé.
Cette fois, c'est la veuve du grand méchant déjà revenu on ne sait comment précédemment, qui veut en faire voir de toutes les couleurs à Tristran. Et nous voilà revenus à la thématique de femmes dans le mauvais rôle. Notamment.
Pour le reste, Newcomb fait sans surprise étalage de force passages gorgés d'action (ah, les arts martiaux aux noms imprononçables, avec le K'Shari), mis en scène de façon fort fade, peu aidé par un style toujours aussi pauvre et répétitif.
Et ce ne sont pas les quelques réponses obtenues à propos d'interrogations portant sur le cycle tout entier qui pourront suffire à enlever le morceau.

— Gillossen