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Solomon Kane, aujourd’hui dans les salles !

Par Gillossen, le mercredi 23 décembre 2009 à 12:53:04

Combats et cascades

Ayant de?ja? travaille? ensemble sur TROIE, A LA CROISEE DES MONDES : LA BOUSSOLE D’OR, et plus re?cemment sur STARDUST, LE MYSTERE DE L’ETOILE, le coordinateur des cascades Franklin Henson et le mai?tre d’armes Richard Ryan ont combine? leurs compe?tences pour de?velopper la redoutable technique de combat a? deux armes, rapie?re et dague, de James Purefoy, et donner aux combats l’originalite? et la brutalite? recherche?es par le re?alisateur.
Michael J. Bassett de?clare : « Richard Ryan s’est vraiment surpasse? sur ce film. Gra?ce a? lui, on peut voir Solomon Kane se battre avec ses deux lames contre une douzaine d’ennemis en me?me temps, et il a chore?graphie? les mouvements de chaque combattant avec un re?alisme et une intensite? remarquables. » James Purefoy commente : « Solomon Kane n’est pas quelqu’un qui se bat pour avoir l’air d’un he?ros. Il attaque pour tuer, fort d’une conviction qui lui donne un style direct. Nous voulions que les combats refle?tent ce co?te? a?pre et brut. Du coup, les coups e?taient vraiment porte?s. »
Michael J. Bassett remarque : « Quand James se bat, il se bat comme le ferait son personnage. Sa seule intention est de vous tuer, et c’est ce qu’on lit dans son regard quand il se jette sur vous. Dans ces moments-la?, il est vraiment impressionnant ! » En plus de ses lec?ons d’escrime avec Richard Ryan et d’e?quitation avec Franklin Henson, James Purefoy s’est entrai?ne? pendant des mois afin de de?velopper un physique et un maintien similaires a? ceux de Solomon Kane dans les histoires de Robert E. Howard.
Franklin Henson note : « Ce qui est fantastique avec James Purefoy, c’est qu’il reste toujours tre?s calme. Quoi qu’il fasse, cela ne parai?t jamais difficile ou fatigant pour lui, et pourtant, je peux vous assurer que quand il y a de l’action, il se donne toujours a? 120 %. Sur ce film, il a fait lui-me?me 95 % de ses cascades ! »
James Purefoy commente : « J’ai pris des coups, j’ai e?te? blesse? a? la te?te, je me suis casse? un morceau de cartilage au genou, j’ai me?me senti mes ve?tements geler sur ma peau alors que nous tournions une sce?ne en exte?rieur. Il a fallu me verser de l’eau chaude dessus pour que je puisse les retirer ! Je n’ai pas e?te? le seul a? souffrir. Les cascadeurs ont donne?, l’e?quipe aussi, mais je crois que tout cela renforce le re?alisme du film. Aucun combat en images de synthe?se ne peut donner l’e?motion que procure une ve?ritable charge. Je suis convaincu que la ve?rite? des gestes et des hommes sert l’e?motion du public. »
SOLOMON KANE a aussi donne? a? Franklin Henson et Richard Ryan l’opportunite? de chore?graphier et de superviser ce qui est sans doute le plus long combat a? l’e?pe?e enflamme?e de l’histoire du cine?ma, durant lequel un des ennemis surnaturels de Solomon Kane continue de l’attaquer bien qu’il soit transforme? en torche vivante. Paul Berrow raconte : « Je n’oublierai pas le jour ou? ma femme et mes enfants sont venus sur le plateau. C’e?tait a? Prague, pour le combat entre Kane et l’homme en feu. Le de?cor de la grande salle e?tait immense, magnifique. Depuis douze ans, je leur imposais ma passion, mon obsession et tout a? coup, ils ont vu en vrai tout ce pour quoi nous nous e?tions battus. »
Michael J. Bassett confie : « Il m’est difficile d’e?tre objectif par rapport au film. Je suis tombe? amoureux de ce projet et de l’e?quipe. Le film ressemble a? ce que j’avais imagine?, en mieux ! En tant que sce?nariste, j’ai me?me eu le grand bonheur de voir quelques sce?nes devenir re?alite? exactement comme je les avais re?ve?es. Le combat a? l’e?pe?e entre Kane et l’Overlord dans la grande salle du cha?teau en fait partie. Pas d’effets optiques, juste le talent d’un grand cascadeur et de James. Ils ont combattu quelques minutes. Pour moi, c’e?tait une e?ternite? et j’ose a? peine imaginer ce que cela a du? e?tre pour le cascadeur ! »
James Purefoy intervient : « Me?me lorsque les conditions de tournage e?taient e?prouvantes, nous e?tions heureux de raconter cette histoire. Je garde un souvenir particulier du dernier combat a? l’e?pe?e que nous avons tourne?, celui ou? Kane affronte un adversaire en feu. C’est le plus difficile que nous ayons eu a? faire. A la fin, nous e?tions e?puise?s mais vraiment heureux de ce que nous avions donne?. C’est un excellent souvenir. »
Michael J. Bassett ajoute : « Pour parachever le film, Klaus Badelt a compose? une musique sublime. A de nombreux moments, sa partition accompagne et souligne tellement bien l’histoire que cela me bouleverse et me remplit de joie. Il a compose? un paysage sonore exceptionnel et il a re?ellement compris ou? se situait le cœur e?motionnel du film. Le voir diriger l’orchestre aux studios d’Abbey Road, entendre la musique venir a? la vie reste une expe?rience exceptionnelle. » Paul Berrow explique : « Au de?part, chacun se fait une ide?e du film et puis, au cours du processus de cre?ation, chaque intervenant apporte le meilleur de lui-me?me et le film se construit peu a? peu. Le re?alisateur, les acteurs, le directeur de la photo, les de?corateurs, tout le monde met de lui-me?me. Au final, la seule chose qui nous re?unit tous, c’est l’ide?e du film, une ide?e dont le re?alisateur garantit la cohe?rence et l’e?quilibre. Étrangement, l’ide?e du film finit par exister par elle-me?me, au-dela? de toute volonte?, et c’est elle qui nous guide. Victor Hugo disait : « L’ide?e est tout. » Nous l’avons tous expe?rimente? sur ce film, et c’e?tait passionnant. »
Samuel Hadida intervient : « Au final, le film de?passe tout ce que j’avais pu imaginer. Il de?gage une e?motion encore pus forte que ce que nous avions pre?vu. Je pense que c’est du? a? l’engagement de chacun, des come?diens, de James, et de tous ceux, Michael en premier lieu, qui ont su valoriser leurs performances. »
Michael J. Bassett conclut : « Au final, je crois que ce qui me rend le plus heureux est d’avoir eu la chance de faire un film d’aventure et d’action, de pure fantasy, a? partir d’un personnage cre?e? par l’un des mai?tres du genre. Le film associe tout ce que j’aime dans ce genre aux e?motions qui me touchent le plus. En travaillant sur Solomon Kane, je n’ai jamais oublie? que c’est Robert E. Howard qui l’avait cre?e? et je l’ai adapte? dans le plus pur respect de sa vision du personnage. Me?me si je souhaitais m’exprimer en tant qu’auteur et en tant que re?alisateur, je n’ai jamais perdu de vue cet aspect-la?. SOLOMON KANE est de loin l’aventure professionnelle la plus satisfaisante que j’aie connue. Je suis impatient de la partager avec le public. »

  1. Synopsis et bande-annonce !
  2. La genèse du projet
  3. Les personnages
  4. Le tournage
  5. L'univers de Solomon Kane
  6. Combats et cascades
  7. La critique de Witch

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