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Solomon Kane, aujourd’hui dans les salles !

Par Gillossen, le mercredi 23 décembre 2009 à 12:53:04

Le tournage

Paul Berrow de?clare : « SOLOMON KANE n’aurait jamais pu e?tre produit au sein d’un studio. La force de l’œuvre d’origine, l’ambition que nous avions de croiser les genres sans les affadir demandait un esprit inde?pendant. Pour produire un tel film, il faut que l’ide?e soit au centre de tout. Je pense que dans leur de?marche habituelle, les studios nous auraient pousse?s a? faire un film reposant davantage sur les effets spe?ciaux ou sur le co?te? visuel, mais ils n’auraient certainement pas appuye? notre de?marche atypique de vouloir associer des moyens de superproduction a? une trame de trage?die classique. »
Michael J. Bassett intervient : « Je me suis battu pour e?crire et re?aliser ce projet parce que depuis le de?but, j’e?tais convaincu que nous pouvions faire un film diffe?rent de ce que les gens ont l’habitude de voir en fantasy. Le climat tre?s re?aliste me?lange? a? un degre? e?leve? de fantastique fonctionne. J’ai toujours centre? ma mise en sce?ne sur les personnages et sur le jeu, et ce choix s’est ave?re? efficace. Ce re?sultat est en grande partie du? au talent de James Purefoy mais aussi a? celui des autres come?diens qui ont vraiment tous apporte? quelque chose de profonde?ment humain. »
Paul Berrow commente : « Des films inde?pendants de cette ampleur reposent avant tout sur la vision et l’e?nergie des gens qui les font. C’est un esprit qui nous fait avancer et donner le meilleur a? chaque poste, a? chaque e?tape, chaque jour. Nous avons tous travaille? avec le de?sir visce?ral d’offrir quelque chose d’ine?dit au public. L’enjeu n’e?tait pas de faire un film abouti uniquement au plan visuel et de l’action, nous voulions qu’il ait aussi un cœur et une a?me, qu’il raconte un parcours dans lequel chacun trouve un e?cho. » SOLOMON KANE a e?te? filme? en douze semaines en Re?publique tche?que et sur quelques jours en Angleterre. C’est le deuxie?me film que Michael J. Bassett tourne en Re?publique tche?que apre?s LA TRANCHEE, qui fut son premier long-me?trage. Les cine?astes ont exploite? les de?cors naturels de la ville de Prague et ses environs, depuis les cha?teaux me?die?vaux de Tocnik et Zvikov – qui ont servi de doublure pour le monaste?re de Solomon Kane –, jusqu’aux grottes de Puste Kostely et a? la superbe fore?t primaire de Jevany.
Michael J. Bassett confie : « SOLOMON KANE est mon troisie?me long-me?trage et il devient possible de de?finir les e?le?ments re?currents qui les caracte?risent. Tous mes films sont assez physiques et se situent dans des mondes ou? la pluie, le vent, les textures et les atmosphe?res sont tre?s pre?sents. J’aime la nature et les exte?rieurs. J’aime faire des films dans des conditions concre?tes. Je crois que placer les come?diens dans une re?alite? qui leur permet d’approcher ce que ressent leur personnage les aide dans leur jeu. Jamais un fond vert ne permettra cela. »
James Purefoy commente : « Michael J. Bassett est un re?alisateur tre?s doue? qui a fait preuve d’une vraie passion pour ce projet. Il s’est investi dans tous les aspects du film et sans avoir les moyens des productions hollywoodiennes, il a su valoriser tous les potentiels qui lui e?taient offerts. Il a re?ussi, tout en respectant l’œuvre d’origine, a? cre?er un univers cohe?rent, un monde fantastique. J’aime qu’il ait pris au se?rieux les sentiments des personnages ; il les a traite?s avec re?alisme dans un univers auquel il a tout fait pour donner de la cre?dibilite?. Paradoxalement, je trouve son film tre?s re?aliste. »
James Purefoy ajoute : « Michael aime tourner dans les conditions les plus proches possibles de la re?alite? de l’histoire. Nous avons passe? des heures sous la pluie, dans le froid. Beaucoup de sce?nes exigeaient un engagement physique re?el, il ne s’agissait pas de faire semblant. Le fait de tourner dans ces conditions nourrit le film et malgre? les pre?cautions, le danger existe re?ellement. Je crois que cela se ressent. »
Michael J. Bassett intervient : « Le film comporte beaucoup de types de sce?nes diffe?rents. Il y en a avec des cascades, d’immenses de?cors, des effets spe?ciaux ultra-sophistique?s, mais il y a aussi de vrais moments de jeu pour les come?diens. Chacune de ces sce?nes est essentielle a? l’histoire et me passionne. Bien su?r, j’adore les sce?nes d’action, leur e?nergie, l’interaction entre les acteurs et la came?ra, mais j’aime aussi beaucoup celles ou? les come?diens donnent toute la mesure de leur talent d’interpre?te. Je me souviens d’une sce?ne de nuit, au bord d’un lac. Pete Postlethwaite jouait face a? James Purefoy et c’e?tait un grand moment. Je me souviens aussi de Max Von Sydow et de l’importante quantite? de texte qu’il avait. Il a tout simplement e?te? fabuleux. J’e?tais en plus intimide? devant une telle ico?ne du cine?ma ! »
Un des principaux objectifs de Samuel Hadida e?tait de fournir a? Michael J. Bassett les ressources ne?cessaires pour faire le film qu’il avait e?crit. En plus du financement du film, Samuel Hadida a donc re?uni avec le producteur de?le?gue? Kevan Van Thompson une e?quipe de cine?astes talentueux compose?e en grande partie de chefs de de?partement qui avaient de?ja? collabore? avec les deux producteurs sur de pre?ce?dentes productions.
Kevan Van Thompson confie : « Gra?ce a? Samuel, nous avons recre?e? le monde de Solomon Kane avec une e?quipe extraordinaire et un budget parfaitement adapte? a? ce projet. J’ai travaille? sur beaucoup de films, dont quelques-uns ici en Re?publique tche?que, mais aucun d’entre eux ne disposait de moyens financiers aussi importants que SOLOMON KANE. » Samuel Hadida ajoute : « Michael J. Bassett est un excellent re?alisateur, et nous tenions absolument a? le voir entoure? des meilleurs techniciens possibles. »
SOLOMON KANE marque la troisie?me collaboration du directeur de la photographie Dan Laustsen avec Samuel Hadida. Ils avaient eu l’occasion de travailler ensemble sur les films du re?alisateur prime? Christopher Gans, LE PACTE DES LOUPS et SILENT HILL. Samuel Hadida note : « Je voulais retrouver sa fac?on de mettre en sce?ne la lumie?re, les de?cors et les exte?rieurs. Dan a un œil formidable. Sa filmographie compte aussi bien des films tre?s classiques que des films d’horreur fantastiques, et pour moi c’e?tait la combinaison parfaite. Sur ce film, Dan a e?te? mon arme secre?te ; gra?ce a? lui le film est absolument magnifique. »
Michael J. Bassett commente : « Avec Dan Laustsen en tant que directeur de la photo, je n’ai pas seulement trouve? un collaborateur qui a compris ma vision, mais qui l’a pousse? au-dela? de tout ce que j’aurais imagine?. Dan a un talent exceptionnel et la qualite? visuelle du film lui doit beaucoup. »
Pour donner au film un aspect intemporel, Michael J. Bassett et Dan Laustsen se sont inspire?s des peintures du Caravage et des mai?tres de l’e?cole hollandaise, en utilisant une palette de couleurs sourdes et de?sature?es. Le directeur de la photographie explique : « Nous avons filme? d’une fac?on tre?s classique, cela ne ressemble pas a? un film tourne? came?ra a? l’e?paule, mais a? un de ces vieux films e?le?gants d’autrefois, tout en e?tant tre?s stylise?. »
L’actrice Alice Krige, qui interpre?te Katherine Crowthorn, raconte : « C’est merveilleux de travailler avec quelqu’un qui comprend si bien l’histoire. De plus, cela faisait longtemps que je n’avais pas travaille? sur un projet aussi e?pique. Le travail accompli par Michael J. Bassett et Dan Laustsen sur le plan visuel participe autant a? la narration que les dialogues des personnages, et je trouve cela absolument admirable. Chaque plan de?gage une e?motion qui renforce l’histoire et les protagonistes. C’est tre?s excitant de jouer dans un film comme celui-ci. »

  1. Synopsis et bande-annonce !
  2. La genèse du projet
  3. Les personnages
  4. Le tournage
  5. L'univers de Solomon Kane
  6. Combats et cascades
  7. La critique de Witch

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