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Solomon Kane, aujourd’hui dans les salles !

Par Gillossen, le mercredi 23 décembre 2009 à 12:53:04

L'univers de Solomon Kane

Kevan Van Thompson avait de?ja? travaille? avec le chef de?corateur Ricky Eyres sur ALEX RIDER : STORMBREAKER. C’est a? lui qu’il a demande? de mate?rialiser les impressionnants de?cors du film.
Paul Berrow observe : « Ricky a parfaitement compris l’œuvre de Robert E. Howard. Beaucoup d’e?le?ments proviennent du magazine « pulp » Weird Tales, des comics Marvel, de la se?rie de livres publie?s par Wandering Star et de livres illustre?s par certains des meilleurs illustrateurs de fantasy. Ricky s’est librement inspire? de tous ces e?le?ments, mais il a aussi e?te? plus loin pour cre?er un monde comple?tement original. »
La grande salle du cha?teau d’Axmouth, qui a vu grandir Solomon Kane, figure parmi les plus grands inte?rieurs construits par Ricky Eyres et mesure 70 me?tres de long. Le de?cor a e?te? construit en dix semaines dans les studios Gatteo a? Prague. Apre?s le tournage des sce?nes ou? Solomon Kane est encore un enfant, Ricky Eyres et son e?quipe ont entie?rement rede?core? la grande salle en cinq jours pour les sce?nes ou? le cha?teau est devenu l’angoissant repaire du malveillant sorcier Malachi.
Dans les studios Gatteo, Ricky Eyres a aussi construit les de?cors de la myste?rieuse forteresse nord-africaine ou? Solomon Kane rencontre l’envoye? du diable, et dans lequel se de?roule la se?quence d’ouverture du film. Ricky Eyres se souvient : « Une des premie?res choses que m’a demande?es Michael J. Bassett a e?te? de cre?er une « architecture effrayante ». C’e?tait un vrai challenge parce qu’il voulait que le cha?teau soit situe? quelque part en Afrique du Nord, mais sans que l’on puisse de?terminer pre?cise?ment ou?. Si on l’observe attentivement, on distingue des e?le?ments provenant d’Egypte, et d’autres d’Alexandrie. C’est un me?lange de styles tre?s inte?ressant. »
C’est dans le donjon de ce cha?teau qu’apparai?t le premier des nombreux e?le?ments fantastiques du film. Michael J. Bassett raconte : « L’antichambre de la salle du tro?ne est la salle des miroirs. Ce sont d’e?tranges cre?ations organiques aux formes torture?es faites d’un verre noir et boursoufle?, a? l’inte?rieur desquelles on peut entrevoir des cre?atures effrayantes. Les miroirs sont autant de portails vers une autre dimension. »
Sur le backlot des studios Barrandov a? Prague, Ricky Eyres a aussi construit plusieurs de?cors en exte?rieur, dont l’e?glise en ruine du pe?re Michael et la petite ville ou? Solomon Kane est crucifie?. Apre?s le tournage de la se?quence de la crucifixion, Ricky Eyres et son e?quipe ont incendie? ce de?cor de bourg, qui est du coup devenu celui des ruines calcine?es d’une ville de?truite que traversent Solomon Kane et les Crowthorn.
De nombreuses se?quences d’ampleur ont e?te? tourne?es en hiver sur le backlot des studios Barrandov. Le premier assistant re?alisateur, Mark Taylor, raconte : « Pour faire la pluie, nous projetions plus de 50 tonnes d’eau par jour sur le plateau – nous nous attendions a? perdre 40 % des 200 figurants ! Tre?s vite, nous nous sommes retrouve?s dans la boue et le froid. C’e?tait horrible, nous avions l’impression d’e?tre dans les tranche?es de la Premie?re Guerre mondiale. Mais il n’y a eu malgre? tout que quatre figurants qui ont renonce?. Tous les autres e?taient enthousiastes a? l’ide?e de continuer. Ils nous disaient qu’ils voulaient rester parce qu’ils e?taient certains que le film allait e?tre bon ! »
La sce?ne de la crucifixion fait aussi partie des nombreux de?fis physiques que James Purefoy a du? relever pendant le tournage. Le premier assistant re?alisateur Mark Taylor raconte : « Je trouve cette sce?ne tre?s forte, a? la fois au niveau visuel et au niveau du sens. Solomon Kane est a? deux doigts de renoncer, il ne se bat plus, il n’a plus de raison de le faire. Cette ve?ritable machine a? tuer n’oppose plus aucune re?sistance. Cela n’a pas e?te? tre?s dro?le pour James parce qu’il e?tait accroche? sur la croix sous une pluie torrentielle alors qu’il gelait, mais sa prestation est absolument remarquable. »
Kevan Van Thompson a e?galement engage? le chef costumier John Bloomfield, avec qui il avait de?ja? travaille? sur ADORABLE JULIA et ALEX RIDER: STORMBREAKER. Ayant cre?e? des costumes de CONAN LE BARBARE en 1982 et ceux de CONAN LE DESTRUCTEUR en 1984, John Bloomfield connaissait de?ja? l’œuvre de Robert E. Howard.
John Bloomfield explique: «Les costumes devaient refle?ter, autant que l’image et les de?cors, une re?alite? ancre?e dans le XVIe sie?cle anglais. C’est un film d’e?poque, mais d’une e?poque qui a bien peu de choses a? voir avec la re?alite?. Michael J. Bassett tenait a? ce que le souffle fantastique et mystique de sa vision se traduise e?galement dans les costumes. Notre approche a donc e?te? de servir l’histoire et un univers plus que de coller a? une re?alite? historique. »
Lorsque James Purefoy a essaye? son costume pour la premie?re fois, John Bloomfield a imme?diatement e?te? convaincu qu’il e?tait la parfaite incarnation de Solomon Kane. Le chef costumier se souvient : « Sous nos yeux, James est devenu Solomon Kane. Avec Michael J. Bassett, nous l’avons vu se transformer devant nous, c’e?tait tre?s impressionnant ! » Le voyage inte?rieur de Solomon Kane se refle?te a? travers ses costumes. John Bloomfield explique : « Au de?but c’est un aventurier, un pirate sanguinaire. Puis il devient un pe?lerin avant d’embrasser la morale puritaine et de se ve?tir de sa grande cape et de son ce?le?bre chapeau noir. Montrer cette e?volution a e?te? pour moi une grande aventure. » SOLOMON KANE e?tant un film fantastique plein d’e?le?ments surnaturels et de sorciers male?fiques, les maquillages, les prothe?ses et la conception des cre?atures avaient un ro?le crucial dans la concre?tisation de la vision du re?alisateur et de Robert E. Howard. Bien qu’il ait utilise? de nombreux effets spe?ciaux et visuels, l’objectif de Michael J. Bassett e?tait de cre?er un film aussi re?aliste qu’intemporel. Le re?alisateur explique:«La difficulte? e?tait de me?langer des effets spe?ciaux et visuels tre?s modernes a? l’histoire sans que cela e?clipse la performance des acteurs. »
Samuel Hadida s’est tourne? vers Patrick Tatopoulos, avec qui il avait de?ja? collabore? sur SILENT HILL, et le dessinateur de comic book Craig Staples, pour de?velopper le design de certaines des cre?atures du film. Parmi celles-ci figurent le De?mon Guerrier et l’envoye? du diable dont le costume est porte? par Ian Whyte, un ge?ant de 2,20 me?tres qui a joue? le Predator dans ALIEN VS. PREDATOR – REQUIEM.
Pour Paul Jones, superviseur des prothe?ses et des animatroniques, et Paul Pattison, cre?ateur oscarise? des maquillages et des coiffures, qui ont tous les deux travaille? sur SILENT HILL, SOLOMON KANE a e?te? l’occasion d’œuvrer a? nouveau en e?troite collaboration. Paul Pattison raconte : « Paul Jones avait d’excellentes ide?es pour les hommes de l’Overlord. Ce sont des paysans et des soldats posse?de?s par ce redoutable de?mon et par Malachi, et nous avons utilise? pour eux un maquillage discret mais tre?s efficace qui s’applique comme une prothe?se. »
Certaines sce?nes exigeaient plusieurs dizaines d’hommes a? l’e?cran et plusieurs jours de tournage conse?cutifs. Paul Jones et son e?quipe ont produit en masse les cinq cents maquillages prosthe?tiques a? usage unique ne?cessaires.
Parmi les nombreux de?fis releve?s par Paul Pattison figure la conception, avec Paul Jones, des nombreux tatouages, cicatrices et blessures de Solomon Kane. Leur application ne?cessitait quatre heures de travail chaque jour. Michael J. Bassett explique : « Contrairement a? l’imagerie classique du personnage, nous avons recouvert le corps de Solomon Kane de tatouages et de cicatrices. Cela mate?rialise toutes ses blessures inte?rieures. »
Avec le superviseur des prothe?ses David Scott, Paul Pattison a aussi conc?u le maquillage et les prothe?ses du mal incarne?, Malachi, qui est joue? par Jason Flemyng. Paul Jones raconte : « Il ne devait pas avoir besoin de parler pour que le public comprenne qui il est. Nous avons imagine? un subtil me?lange de tatouages et de prothe?ses effrayantes que nous avons comple?te? avec une perruque fantastique fournie par Paul Pattison. Quand Jason e?tait entie?rement maquille?, il e?tait vraiment tre?s impressionnant. »
Les goules contre lesquelles Solomon Kane se bat dans le film ont e?te? joue?es par un ensemble de cascadeurs et de danseurs fins et athle?tiques qui, gra?ce aux maquillages et a? leurs costumes, se sont transforme?s en cre?atures e?macie?es et difformes. Pour chacun des douze principaux interpre?tes des goules, David Scott a conc?u des cra?nes chauves, des oreilles, des fronts, des poitrines et des dos. Ces prothe?ses en latex ont ensuite e?te? pose?es sur chaque goule puis recouvertes d’un body painting, de poussie?re, de sang et de poils. Pour comple?ter leur apparence, les acteurs portaient aussi des lentilles de contact et des dentiers garnis de crocs effrayants.
Samuel Hadida s’est tourne? vers la socie?te? franc?aise d’effets visuels BUF, qui a brillamment produit les effets visuels de plusieurs de ses films, dont SILENT HILL, pour cre?er le De?mon de Feu du film, une cre?ature titanesque haute de plus de 7 me?tres surgie des enfers pour emporter Solomon Kane. Michael J. Bassett explique : « La cre?ation de cet effet a demande? e?norme?ment de travail. Tout est en 3D, des e?le?ments bru?lent un peu partout, et la cre?ature fait un bruit du tonnerre dans le de?cor gigantesque que nous avons construit. »

  1. Synopsis et bande-annonce !
  2. La genèse du projet
  3. Les personnages
  4. Le tournage
  5. L'univers de Solomon Kane
  6. Combats et cascades
  7. La critique de Witch

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