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Solomon Kane, aujourd’hui dans les salles !
Par Gillossen, le mercredi 23 décembre 2009 à 12:53:04
Les personnages
PLUS QU’UN HEROS : UN HOMME
Le sce?nario de Michael J. Bassett acheve?, les cine?astes se sont mis en que?te de l’acteur ide?al pour incarner Solomon Kane. Impressionne?s par les prestations de l’acteur anglais James Purefoy aussi bien au cine?ma qu’au the?a?tre mais aussi a? la te?le?vision, notamment dans le ro?le de Marc Antoine dans la minise?rie « Rome », les cine?astes ont souhaite? le rencontrer.
Michael J. Bassett raconte : « De?s notre premie?re entrevue, James Purefoy m’a parle? de la fac?on dont il voyait le personnage. J’ai tout de suite senti qu’il e?tait ide?al pour le ro?le. Il a du charme, il e?mane de lui quelque chose de profonde?ment masculin et il porte en lui l’essence du personnage. C’est un homme droit, de?termine?. Sur un plan personnel, c’est aussi un type charmant et travailler ensemble a? faire nai?tre Kane a e?te? un plaisir. Nous avons e?norme?ment parle? du personnage et de tous les de?tails qui le re?ve?lent. Me?me si nous n’e?tions pas toujours d’accord, il en est a? chaque fois sorti quelque chose de bien pour le ro?le. »
Samuel Hadida observe : « Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir James avec nous. Il a l’e?nergie et l’aura de Solomon Kane tel que Robert E. Howard l’a imagine?. » James Purefoy connaissait de?ja? certains des re?cits de Robert E. Howard, mais le sce?nario de Michael J. Bassett a e?te? pour lui l’occasion de de?couvrir Solomon Kane pour la premie?re fois. L’acteur raconte : « Kane est un personnage e?nigmatique, passionnant a? jouer. Au de?but du film, Solomon Kane est un pillard, un pirate cupide, e?goi?ste, arrogant et vaniteux. Tout le contraire d’un he?ros. Puis il rencontre l’envoye? du diable qui vient prendre son a?me. Apre?s un combat e?pique, Solomon Kane finit par lui e?chapper et promet de ne plus jamais tuer. Mais le destin va le forcer a? sortir de sa retraite, et a? reprendre les armes... C’est une dynamique fabuleuse. Tout l’enjeu de ce film est de faire connai?tre le personnage et de l’amener a? ce qu’il doit e?tre. A la fin de cette premie?re aventure, Solomon Kane est devenu lui-me?me. »
Paul Berrow raconte : « Contrairement a? beaucoup de he?ros, l’e?volution de Solomon Kane se fait de fac?on brutale. En l’espace de quelques instants, il devient un homme comple?tement diffe?rent. Il faut e?tre un acteur d’une grande finesse pour jouer un changement aussi radical, et James Purefoy a interpre?te? son personnage avec une justesse remarquable. »
James Purefoy confie : « Pour e?tre honne?te, le seul point sur lequel je me retrouve en Solomon Kane est sa de?termination et l’e?nergie qu’il met a? atteindre le but qu’il s’est fixe?. »
Le come?dien poursuit : « Mon approche du personnage s’est faite selon deux axes. Je ne suis pas un acteur a? me?thode et chaque ro?le demande une adaptation spe?cifique. Pour celui de Solomon Kane, j’ai d’abord lu l’inte?gralite? de l’œuvre de Robert E. Howard sur le sujet. J’ai lu les nouvelles, les poe?mes mais je me suis aussi beaucoup documente? sur Robert E. Howard lui-me?me. J’ai e?galement e?tudie? tout ce qui concerne les puritains, le contexte historique et culturel de l’e?poque. En ce temps-la?, les gens ne conside?raient pas les sorcie?res ou les de?mons comme du folklore, ces notions faisaient concre?tement partie de leur quotidien.
« D’un point de vue physique, il a aussi fallu que je m’entrai?ne beaucoup. J’ai eu un coach, j’ai perdu plus de dix kilos et j’ai e?norme?ment travaille? sur les combats a? l’e?pe?e. Nous avons re?pe?te?, encore et encore ! J’ai aussi pratique? l’e?quitation de toutes les manie?res possibles, a? cru ou en me battant. J’e?tais en Re?publique tche?que plus d’un mois avant le tournage pour ne faire que cela. »
Samuel Hadida intervient : « James s’est e?norme?ment investi dans son personnage. Je suis franc?ais et je trouve amusant que pour incarner Solomon Kane, nous ayons choisi quelqu’un dont le nom signifie en vieux franc?ais « pure foi ». A croire que James e?tait pre?destine? au ro?le ! »
Michael J. Bassett raconte : « Lors d’un combat a? l’e?pe?e, James a e?te? blesse? a? la te?te. La coupure e?tait se?ve?re et sous le choc, il a presque perdu connaissance. Son visage e?tait couvert de sang. Je me suis dit que le film allait s’arre?ter parce que l’interpre?te principal allait finir a? l’ho?pital ! Mais apre?s avoir nettoye? la plaie et fait une demi-douzaine de points de suture, James e?tait a? nouveau sur le plateau, l’e?pe?e a? la main ! Cette anecdote re?sume assez bien la fac?on dont il travaille. »
James Purefoy explique : « Solomon Kane est un homme qui ne parle pas beaucoup. C’est un point que nous avons encore accentue? en discutant avec Michael. Nous avons du? couper environ la moitie? de ses re?pliques initialement pre?vues. D’autres gens lui posent des questions et il y re?pond laconiquement. Il ne re?ve?le rien de lui-me?me. Cela renforce son co?te? e?nigmatique et l’envie que l’on a de de?couvrir ce qu’il est au fond. »
Le come?dien ajoute : « Une fois que j’ai posse?de? mon personnage, que j’ai su qui il e?tait, connu sa fac?on de penser, de bouger, il me suffisait de me glisser dans sa personnalite? et de me jeter dans l’action. Le film est tre?s vif avec des sce?nes puissantes. Pour restituer l’e?nergie sans perdre le propos du personnage, il fallait cette pre?paration. Chaque sce?ne posse?de son rythme qui s’inscrit lui-me?me dans la continuite? de la narration. Michael e?tait le garant de la partition que je jouais. Nous devions e?tre sur le bon rythme. »
LES ACTEURS D’UN DESTIN
Michael J. Bassett a cre?e? le personnage de Josiah Kane pour e?clairer les spectateurs sur les origines de Solomon Kane et montrer comment son refus de se conformer a? la volonte? de son pe?re a irre?vocablement fac?onne? son destin et celui de son pays.
C’est l’immense Max Von Sydow qui incarne Josiah Kane, le pe?re de Solomon. Apre?s avoir joue? le roi Osric dans CONAN LE BARBARE, SOLOMON KANE marque sa deuxie?me apparition dans un film adapte? de l’œuvre de Robert E. Howard.
Michael J. Bassett de?clare : « Avoir Max Von Sydow dans le ro?le du pe?re de Solomon Kane est pour moi un re?ve devenu re?alite?. Si j’avais fait ce film il y a trente ans, c’est a? lui que j’aurais confie? le ro?le de Solomon. Le fait qu’il ait accepte? de jouer un personnage qui, bien que peu pre?sent, est essentiel, est un honneur et une chance pour le film. »
Max Von Sydow raconte : « En Sue?de, mon pe?re e?tait professeur de folklore a? l’universite? et toute mon enfance a donc e?te? berce?e de le?gendes, de mythes et de contes de fe?es. C’est pour cela que j’ai accepte? ce ro?le, j’aime beaucoup la fantasy et en particulier les histoires comme celles de Solomon Kane. »
Comme James Purefoy, Max Von Sydow a de?couvert le personnage de Solomon Kane en lisant le sce?nario. Il se souvient : « J’ai e?te? ravi d’apprendre que le film e?tait base? sur une se?rie d’histoires e?crites par l’homme qui a cre?e? CONAN LE BARBARE, dans lequel j’ai joue? il y a de nombreuses anne?es. »
Banni du monaste?re dans lequel il s’est re?fugie? pour mener une existence exempte de violence, Solomon Kane se lance dans un long et pe?rilleux voyage a? travers la campagne anglaise de?vaste?e par les hommes de l’Overlord. Apre?s avoir e?te? se?rieusement blesse? par certains d’entre eux avec qui il a refuse? de se battre, Solomon est recueilli et soigne? par les Crowthorn, une famille de puritains de Plymouth qui tente de quitter le pays. Solomon de?cide alors de voyager avec eux jusqu’a? ce qu’une trage?die l’oblige a? faire a? nouveau usage de ses compe?tences de combattant...
Michael J. Bassett explique : « Assembler cette famille puritaine a e?te? tre?s inte?ressant. Pete Postlethwaite joue le pe?re, William Crowthorn ; Alice Krige la me?re, Katherine ; et Rachel Hurd-Wood, Patrick Hurd-Wood et Anthony Wilks, les enfants. Ils ont, comme je l’espe?rais, parfaitement bien fonctionne? ensemble. Pete est l’un des acteurs britanniques les plus respecte?s et sa seule pre?sence sur le plateau donne un ton et un niveau que tout le monde appre?cie. De son co?te?, Rachel a e?norme?ment d’e?nergie et d’humour, ce qui allait parfaitement a? son personnage. Le fait qu’elle joue avec son propre fre?re renforce encore la cre?dibilite? des liens. Les voir vivre e?tait un bonheur. Elle a eu une ve?ritable complicite? avec Pete. Toute cette « famille » s’est re?ellement soude?e durant le tournage et ces liens personnels n’ont donne? que plus de relief aux drames qu’ils vivent dans l’histoire. »
Pete Postlethwaite raconte : « Il existait une vraie alchimie entre nous tous. C’e?tait tre?s agre?able. Nos personnages sont tous profonde?ment diffe?rents les uns des autres, mais c’est une famille tre?s unie. C’est tre?s important pour le film parce que si le public ne se soucie pas de cette famille, Solomon Kane n’a aucune raison de risquer sa vie pour elle. Finalement, c’est ce qui arrive aux Crowthorn qui va le pousser a? passer a? l’action. »
Alice Krige observe : « Alors qu’il avait jure? d’abandonner la violence, Solomon Kane accepte de se battre a? nouveau pour les Crowthorn. Ce qui est inte?ressant avec lui, ce n’est pas le fait qu’il soit un combattant et un soldat exceptionnel, c’est la fac?on dont il emploie ses talents de guerrier. Alors qu’il les a utilise?s autrefois pour faire le mal, il va trouver en aidant cette famille un moyen de les mettre au service du bien. »
Quand une bande attaque violemment la famille et enle?ve Meredith, l’unique fille des Crowthorn, William Crowthorn fait jurer a? Solomon de la retrouver et de la sauver.
Samuel Hadida pre?cise : « Le personnage de Meredith porte l’innocence et la purete? qui poussent Solomon a? reprendre les armes. C’est a? travers elle que cet homme tre?s froid d’apparence va re?ve?ler son humanite?. »
Le fre?re ai?ne? de Meredith, Edward, est joue? par le jeune et talentueux Anthony Wilks qui, avec ce ro?le, fait sa premie?re apparition sur les e?crans de cine?ma. Michael J. Bassett explique : « La famille Crowthorn joue un ro?le tre?s important dans l’histoire parce qu’en les suivant, Solomon va de?couvrir le puritanisme et de?finir sa propre philosophie du Bien et du Mal. Il e?tait donc tre?s important que le patriarche apparaisse comme un personnage en qui on peut avoir confiance, c’est pour cela que nous avons choisi Pete Postlethwaite. William Crowthorn est un homme qui s’est battu, qui a trouve? la foi et qui cherche maintenant a? vivre en paix, exactement comme Solomon Kane. »
Sa que?te obstine?e pour retrouver Meredith finit par guider les pas de Solomon Kane vers les terres qui l’ont vu grandir et vers le cha?teau d’Axmouth, ou? il re?alise avec horreur qu’un e?ve?nement traumatisant de son enfance a permis au sorcier Malachi et a? l’Overlord de s’emparer de la re?gion. Sur sa route, il rencontre plusieurs personnages e?tranges et souvent dangereux. L’un d’entre eux, le pe?re Michael, est interpre?te? par l’acteur Mackenzie Crook, par ailleurs connu dans le monde entier pour ses ro?les comiques dans la se?rie « The Office » et dans la trilogie PIRATES DES CARAI?BES.
Mackenzie Crook explique : « C’e?tait un ro?le modeste mais j’avais tre?s envie de jouer ce personnage beaucoup plus sombre que ceux que je joue d’habitude. Son e?glise a e?te? pille?e par les hommes de l’Overlord. »
Tre?s vite, Solomon Kane va de?couvrir que dans la crypte et les souterrains de son e?glise en ruine, le pe?re Michael cache aussi un effroyable secret...
Kevan Van Thompson, e?galement producteur, explique : « Nous avons toujours pense? que le ro?le du sorcier Malachi e?tait un des plus importants du film. Nous avons cherche? l’acteur qui correspondait le mieux a? l’image que nous avions de lui, mais nous voulions aussi un come?dien capable d’apporter quelque chose que nous n’avions pas imagine?, et finalement nous avons opte? pour Jason Flemyng, dont la prestation dans SNATCH nous avait beaucoup impressionne?s. »
Michael J. Bassett se souvient : « Le tournage tirait a? sa fin lorsque Jason Flemyng nous a rejoints pour interpre?ter le sorcier de?moniaque. Au-dela? de son talent d’acteur, son arrive?e a e?te? un grand bol d’air frais. Nous e?tions tous e?puise?s, et son enthousiasme et son e?nergie nous ont tous regonfle?s. Il lui fallait cinq heures de maquillage, puis il arrivait dans son incroyable costume et il continuait a? blaguer en prenant soin de tout le monde. C’e?tait un vrai bonheur. A l’e?cran, on a du mal a? croire qu’il puisse e?tre quelqu’un d’aussi sympathique tant il est terrifiant ! »
Michael J. Bassett raconte : « Il me reste aussi un souvenir personnel tre?s fort. C’est ma propre fille de dix ans, Isabel, qui joue l’e?trange petite fille que la famille recueille dans un village en ruine. Elle leur re?servera bien des surprises... La voir jouer une sce?ne aussi complexe, avec autant de dialogue, face a? Pete Postlethwaite, James Purefoy et tous les autres m’a impressionne?. Elle a re?ussi a? les effrayer ! Pete e?tait frappe? par l’intensite? de son jeu et tout le monde trouve la sce?ne redoutablement efficace. Je suis vraiment tre?s fier d’elle ! »
Le re?alisateur conclut : « J’ai eu e?norme?ment de chance avec les interpre?tes du film. Ils ont tous apporte? de la nuance, de la profondeur et de la passion a? leur ro?le, au-dela? me?me de ce que j’aurais pu re?ver. Je pense que c’est gra?ce a? leur talent que le film gagne en richesse et en e?motion. »
Pages de l'article
- Synopsis et bande-annonce !
- La genèse du projet
- Les personnages
- Le tournage
- L'univers de Solomon Kane
- Combats et cascades
- La critique de Witch
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