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Le Secret de Moonacre, dès maintenant en salles !

Par Gillossen, le jeudi 14 mai 2009 à 12:27:42

Transposition

Grimoires et sortilèges d'effets spéciaux

C’est à la mort de son père, lorsque le notaire lui remet un vieux grimoire - Les chroniques ancestrales de la vallée de Moonacre - que le voyage magique de Maria commence. Dakota Blue Richards explique : « Maria est bouleversée, son père vient de mourir et elle doit aller vivre chez son oncle, Sir Benjamin. La seule chose qui lui reste est ce livre dont elle ne comprend pas vraiment le sens, mais qui va ensuite la guider vers son destin de Princesse de la Lune, Moonacre et sa malédiction. »
Natascha Mcelhone, l’interprète de la Princesse de la Lune, explique : « Le livre montre à Maria comment est née la malédiction. Quand la première Princesse de la Lune a offert ses perles de Lune en cadeau, les hommes ont commencé à se battre pour elles par égoïsme. Comme ils étaient incapables de vivre en harmonie avec la nature, elle leur a dit alors qu’à partir de cet instant la vallée serait maudite jusqu’à ce qu’un cœur pur vienne un jour les sauver. »
Ioan Gruffudd, qui joue aussi Sir Wrolf à l’époque médiévale, raconte : « Les familles sont parties chacune de leur côté, et depuis la paix et l’harmonie de Moonacre n’est plus qu’un très vieux souvenir. D’un côté il y a les De Noir, un clan de bandits malfaisants dirigé plusieurs siècles plus tard par Cœur De Noir et son jeune fils, Robin, et de l’autre il n’y a plus que Sir Benjamin, le dernier des descendants de Sir Wrolf, qui vit seul dans le manoir de Moonacre. » Meredith Garlick explique : « Les perles renferment le pouvoir de la nature, et sans elles Maria ne peut briser la malédiction. »

La création de ce grimoire, portail vers le passé, et l’animation des illustrations font partie des effets visuels supervisés par Sean Farrow. Celui-ci explique : « Nous avons tourné les scènes avec des acteurs. Ensuite, l’artiste qui a illustré le livre a fait un dessin de la première image de cette séquence. Dans le film, la caméra fait un gros plan sur l’illustration, puis un fondu sur la scène filmée ressuscite le passé de Moonacre. »
Sophie Becher explique : « Comme ce livre est un des accessoires clés du film, il devait avoir l’air authentique. Nous avons donc demandé à un relieur de le coudre dans du cuir, à un graveur d’ajouter de la feuille d’or sur la couverture, et à un bijoutier hongrois de façonner la clé et le fermoir. Les illustrations qui font ensuite place aux scènes filmées ont été réalisées à la main. »
Les flashbacks introduits par le livre et le mariage médiéval ont fourni à Beatrix Aruna Pasztor de nombreuses opportunités de laisser s’exprimer toute sa créativité. La chef costumière raconte : « Nous avons imprimé à la main la robe de mariage et créé une coiffe qui est plus élaborée que celles qui existaient en 1458. Nous voulions que cette robe soit une véritable tenue de princesse de conte de fées et nous avons brodé dessus plus de 5000 perles. Je voulais aussi créer un lien entre la Princesse de la Lune et Loveday, nous avons donc ajouté dans les costumes de ces deux personnages des motifs qui rappellent la nature. »
Ioan Gruffudd, Natascha Mcelhone et Tim Curry interprétant aussi les ancêtres de leurs personnages, la coiffeuse et maquilleuse Lynda Armstrong a créé pour eux une seconde apparence différente de leur rôle principal. Lynda Armstrong explique : « Pour la Princesse de la Lune, j’ai imaginé une coiffure très structurée qui valorise la magnifique silhouette de Natascha. Je me suis aussi inspirée du Moyen- Age et à cette époque, les hommes avaient les cheveux longs. J’ai donc demandé au perruquier Alex Rouse de fabriquer une coiffure pour Ioan à laquelle j’ai ajouté un bouc. Cela lui donne un look très différent de Sir Benjamin et de celui qu’il a au naturel. »

Pour certaines scènes clés, les cinéastes avaient besoin d’un décor naturel gigantesque que même la Hongrie n’a pas pu leur offrir. Gabor Csupo explique : « L’amphithéâtre est le décor de plusieurs scènes importantes comme celle du mariage, celle où la malédiction est lancée, et le final du film. Il est censé se trouver au sommet d’une falaise qui surplombe la mer, mais comme il n’y a ni littoral ni falaises en Hongrie, Sophie Becher a dû concevoir un décor qui nous permette ensuite de créer la côte à l’aide d’effets visuels. » Sean Farrow raconte : « Dans la première scène sur ce site, la nature porte la Princesse de la Lune dans les airs pour lui offrir les perles magiques. C’est une scène courte, mais elle introduit la magie dans le film. Pendant son tournage, Natascha Mcelhone était suspendue à des câbles pour voler dans les airs, au-dessus du paysage que nous avons créé en images de synthèse. »
Sophie Becher continue : « Je voulais que l’amphithéâtre semble avoir été taillé dans la roche et soit décoré de nombreux motifs marins en plus de ceux de la licorne et du lion. Par exemple, l’entrée principale est une arche supportée par deux lions avec des chevaux sauvages sculptés tout autour. »
Le directeur de la photographie David Eggby observe : « L’amphithéâtre est sans aucun doute l’un des décors les plus grands et les plus complexes que j’aie eu à mettre en lumière. »

La musique

Alors que Maria se décide à élucider les mystères de Moonacre, elle entend une étrange musique tout droit sortie d’un vieux piano dans le jardin d’hiver. La productrice Monica Penders explique : « Cette mélodie obsédante est le thème mélancolique qui illustre l’amour brisé entre Sir Benjamin et Loveday et la vieille rivalité entre leurs deux familles. Grâce à elle, Maria comprend que la vallée est un monde magique. De plus, quand elle entend plus tard Loveday jouer le même air, elle découvre la vérité sur son histoire d’amour brisée et comprend qu’elle doit soigner les plaies de Moonacre. »
Le compositeur Christian Henson explique : « J’ai été stupéfait par l’apparence de Moonacre, c’était à la fois somptueux et très délabré. C’était très original, un vrai régal pour les yeux. Cela m’a tout de suite indiqué dans quelle direction orienter la musique. »
La musique crée aussi un lien entre la magie de la Lune et celle des perles. Le compositeur Christian Henson explique : « La Lune et les perles avaient besoin de leur propre thème musical. Comme je voulais créer une ambiance éthérée et inédite, je ne voulais pas utiliser un instrument que les gens puissent reconnaître. J’ai donc décidé de fabriquer le mien avec des objets en verre et en métal, et de la vaisselle que j’ai achetée dans des boutiques qui se trouvent près de mon studio sur Shaftesbury Avenue. Nous avons ensuite enregistré les bruits qu’ils produisaient, à vide et remplis d’eau, avec différents batteurs plus ou moins souples, et nous les avons associés aux touches d’un clavier électronique pour créer des gammes de sons complètement inédits. »
La musique du film souligne aussi les différences entre les De Noir et les Merryweather. Christian Henson explique : « Pour les De Noir, j’ai adopté une approche très tribale avec des percussions puissantes et une utilisation inhabituelle de quelques guitares que je possède. A l’opposé, j’ai employé la voix comme instrument pour le thème de la Lune et de la Princesse de la Lune. Le solo a été interprété par Natascha Khan du groupe Bat For Lashes, et accompagné par un chœur de chanteurs qui se nomme Synergy Vocals. »

Des créatures magiques

En plus de ses personnages étranges et merveilleux, la vallée abrite toute une ménagerie d’animaux magiques qui vont aider Maria à accomplir sa destinée de Princesse de la Lune. Ayant toujours vécu à Londres, Maria n’a jamais été au contact de la « vie sauvage » et se retrouve glacée d’effroi lorsqu’elle aperçoit, couché près de la grande cheminée du manoir, le plus grand chien qu’elle ait jamais vu : une bête d’un mètre cinquante de long aux crocs aiguisés comme des rasoirs et recouverte d’un épais pelage noir. Sir Benjamin présente l’animal en ces termes : « Son nom est Wrolf. Certains le trouvent effrayant. S’il le veut, il peut vous tuer en un instant. » En réalité, trois chiens aux compétences complémentaires se relayaient pour jouer Wrolf. Dakota Blue Richards confie : « Avoir peur de Wrolf n’était pas évident parce que ces chiens étaient tous d’adorables grosses peluches ! »
Le bestiaire du film est loin de se limiter à cela. Le faucon de Cœur De Noir est bien plus qu’un magnifique animal : grâce à lui il peut surveiller tout son domaine, espionner Maria et ce qui se passe dans la forêt.
Loveday secourant des animaux blessés, sa grotte abrite de nombreuses créatures parmi lesquelles un hérisson, un serpent, et même une chèvre. Pour Maria, visiter l’abri de Loveday est une nouvelle occasion de faire connaissance avec la vie sauvage de la vallée.
Parmi tous ces animaux se trouve un lapin que Maria décide d’adopter et de soigner. Meredith Garlick commente : « La compassion dont fait preuve Maria est une qualité que toutes les Princesses de la Lune possèdent. »
Le superviseur des effets visuels Sean Farrow raconte : « Gabor Csupo a une vision très claire de ce qu’il désire à l’image et il aime s’appuyer sur des croquis, des dessins, des animations et des prévisualisations. Pour nous c’est très agréable, parce que nous préférons travailler avec des images plutôt qu’avec des mots. »
Sean Farrow continue : « Comme nous avons eu la chance d’avoir un véritable et magnifique petit cheval blanc, la plupart des effets ont été réalisés sur le plateau. Nous avons par exemple ajouté des extensions de crins à sa crinière et sa queue. Pour les scènes avec la licorne, nous avons fixé une marque sur le front du cheval que nous avons ensuite remplacée en postproduction par une corne en images de synthèse. »
Les animateurs se sont inspirés de véritables lions pour créer le lion noir en images de synthèse. Sean Farrow explique : « Wrolf est un grand chien noir, mais Maria découvre qu’il possède lui aussi un secret. En fait, Wrolf était autrefois un lion et pour créer un lien et une ressemblance entre ces deux créatures, nous avions besoin de créer un lion noir le plus réaliste possible. »
Sean Farrow ajoute : « Pour aider les acteurs, nous avons utilisé un faux lion fabriqué par le théâtre de marionnettes de Hongrie. Même si c’était une marionnette, c’était très impressionnant de se trouver face à cette bête de deux mètres cinquante de long et de presque un mètre cinquante de haut. Cette doublure nous a aussi beaucoup aidés pour les ombres : grâce à elle nous savions exactement quelle taille pouvait avoir son ombre sur le sol. Elle a aussi permis à David Eggby de régler ses lumières. En fait, nous avons placé un maximum d’éléments réels pour nous aider à créer les éléments virtuels pendant la postproduction. Plus il y a d’éléments réels sur le plateau, meilleurs sont les effets visuels. » Une des séquences les plus marquantes du roman a été entièrement traduite à l’écran en images de synthèse. Meredith Garlick raconte : « Dans la nuit de Moonacre, les chevaux blancs naissent et galopent dans une gigantesque vague. C’est une vision onirique, une série d’images très fortes qui marque vraiment l’imagination. » Gabor Csupo conclut : « Le Secret De Moonacre est un conte magique et mystérieux, une grande aventure fantastique et romantique dans laquelle sont réunis tous les ingrédients de ce que le public aime voir au cinéma. »

  1. Synopsis
  2. Le roman
  3. Les interprètes
  4. Les terres de Moonacre
  5. Transposition

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