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Le Top 50 spécial 15 ans d’Elbakin.net

Par John Doe, le 29 octobre 2015 à 11:00

Les 50 meilleures oeuvres fantasy des 15 dernières années - 3e partie

FABLES

Les contes de fées comme vous ne les aviez jamais vus... ou presque. Bill Willingham imagine un monde dans lequel les personnages de tous les contes de fées existent réellement, à Fableville. On croise donc, au cours des 150 épisodes de la série, Blanche Neige, Baba Yaga, le Grand Méchant Loup, Sinbad... En dépit de quelques arcs plus faibles, Fables est dans l'ensemble de très haute tenue, bien illustré par (entre autres) le talentueux Mark Buckingham, qui signe également plusieurs très belles couvertures.

KUSHIEL

Une trilogie bien différente du tout-venant de la fantasy épique, où la notion d'érotisme n'est pas laissée sur le pas de la porte... Mais Kushiel, c'est bien plus que cela. C'est avant tout un univers et des personnages soigneusement construits par une auteure au vrai talent de plume. Et si certaines péripéties sont prévisibles, on ne va pas bouder notre plaisir pour autant.

KAAMELOTT

A une époque où la fantasy se mariait mal avec les séries TV et où les séries TV se mariaient mal avec la télévision française, Kaamelott est arrivée comme une bouffée d'air frais. Au départ simple succession de saynètes humoristiques prenant pour cadre la légende arthurienne, la série d'Alexandre Astier a su, au fil des livres, prendre une ampleur narrative et dramatique tout autre sans pour autant se départir du ton incisif qui a fait son succès. Non contente de figurer parmi les meilleures séries françaises, Kaamelott est aussi une œuvre qui a son importance dans l'histoire de la fantasy sur petit écran. En espérant un jour avoir droit à une fin.

LE PRIX DE LA MAGIE

Nommé au prix Elbakin.net 2011, Le prix de la magie reste un bon exemple de roman Jeunesse réussi. L'auteur sait donner vie à ses personnages, pas forcément tous sympathiques, mais lancés dans une aventure sans temps mort. Un bon pari dans son genre !

SERVIR FROID

Quatrième tome de la série de la Première Loi, mais pouvant parfaitement se lire de manière indépendante, Servir froid est un récit violent, sec et nerveux et nous offre une belle brochette de personnages plus ou moins névrosés, menés par la mercenaire Monza. Trahie par son employeur, sa vengeance mettra tout un royaume à feu et à sang... La vengeance est peut-être un plat qui se mange froid, mais servi par Joe Abercrombie, c’en est surtout un qui se consomme sans modération !

DRAGONS 1 & 2

Si l'ambiance de ces deux productions DreamWorks est bien différente de celles des romans d'origine, où Krokmou n'est ni vraiment mignon, ni courageux, les deux Dragons n'en demeurent pas moins de franches réussites du film d'animation (et du cinéma en général d'ailleurs), où l'émotion trouve sa place à côté d'une dimension plus épique, surtout dans la suite. Et puis, comment ne pas craquer devant cette amitié où chacun apprend à grandir grâce à l'autre ?

ALGERNON WOODCOCK

Dans une Ecosse du XIXème siècle peuplée de créatures fantastiques, l'érudit Algernon Woodcock, petit bonhomme ne se séparant jamais de son haut de forme, arpente le pays. Entre brumes et lumières, le dessin de Guillaume Sorel est un régal pour les yeux. Une série hélas interrompue, mais dont les 5 premiers volumes comptent parmi les belles réussites de la BD fantasy franco-belge des années 2000.

LE VOYAGE DE CHIHIRO

A sa sortie en 2001, le Voyage de Chihiro fut acclamé à juste titre par le public et la critique. Hayao Miyasaki signe là un film à la fois pour petits et grands, d'une folle inventivité visuelle, et confirme, s'il en était encore besoin (Nausicaä, Princesse Mononoké, le Château dans le Ciel) qu'il est un des maîtres incontestés du film d'animation. Notons qu'il fallait faire un choix mais que Le Château Ambulant ou même Ponyo pouvaient très bien figurer dans ce top 50.

LE PRINCE DU NÉANT

Dans la série boudé par le public et auteur malchanceux, je demande... R. Scott Bakker. Fleuve Noir n'a publié que sa première trilogie et la seconde a longtemps eu du mal à se conclure de l'autre côté de l'Atlantique (les choses commencent seulement à bouger). Pourtant, on aime beaucoup ce mélange de fantasy épique, de noirceur et de... philosophie, jamais pontifiant, parfois ardu, mais toujours tendu.

LÉVIATHAN

Nommé la même année que Le Prix de la magie, le roman de Scott Westerfeld avait quant à lui remporté cette récompense et on comprend pourquoi : ambition du sujet, de l'univers, personnages profonds et intrigue complexe... Un roman, le premier tome d'une trilogie là encore, à lire à tout âge d'ailleurs.