Pas de scoop à l'horizon, on en revient toujours à des questions d'argent. Mais quand c'est Ron Meyer, le président d'Universal, qui en parle, c'est à noter.
A l'occasion d'une conférence donnée au Savannah Film Festival dans laquelle Meyer ne manie pas la langue le bois (Wolfman, Cowboys et Envahisseurs ou encore Le Monde (presque) perdu en prennent pour leur grade), le big boss du studio est revenu sur le refus de développer les adaptations de la Tour Sombre et des Montagnes Hallucinées.
Nous avons regardé les chiffres et ça ne faisait tout simplement pas sens pour nous, en comparant ce que nous aurions dû y mettre et ce que ça nous aurait rapporté, dit-il ainsi. Ça ne semblait pas assez sûr et c'est pour cette raison que nous ne l'avons pas fait. S'il trouve les deux projets bons, il les a jugés trop chers alors qu'ils n'étaient pas de gros succès assurés. Je n'étais pas effrayé par le prix, j'étais effrayé par le retour sur investissement. Je ne voulais pas investir 200 millions de dollars et au final ne pas gagner assez pour prouver que c'était un bon investissement.
Dire non à Ron Howard, un ami et client, semble en tout cas ne pas avoir été simple : Personne ne veut entendre le mot "Non". (...) Ma première responsabilité est de faire ce qui est juste pour le studio, donc je ne peux pas m'inquiéter de ce qui est juste pour Ron. Il a le droit d'emporter le projet ailleurs et j'espère qu'il y arrivera.
Une plongée toujours étrange et parfois effrayante dans les mécanismes économiques des grands studios...

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