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Aujourd’hui en salles : Maléfique

Par Gillossen, le mercredi 28 mai 2014 à 12:30:13

Les personnages

Angelina Jolie a été choisie pour incarner le rôle-titre de Maléfique en s’affranchissant complètement des règles habituelles d’un casting. Robert Stromberg se souvient : « Avant même que je ne m’investisse dans ce projet, j’avais entendu dire qu’Angelina allait y prendre part. J’étais convaincu qu’elle serait parfaite dans le rôle de Maléfique. Il suffit de regarder une photo d’elle puis une image de Maléfique pour voir un accord parfait. » L’actrice confie : « J’ai été touchée par le scénario. C’était comme percer un grand mystère. Nous connaissons tous l’histoire de la Belle au bois dormant et le rôle de Maléfique lors de son baptême parce que nous avons grandi avec ce conte. Mais personne ne savait ce qui s’est produit avant ces événements. »
Maléfique est un personnage complexe aux multiples facettes, elle est motivée par un désir de vengeance mais protège farouchement son royaume et toutes les créatures qui le peuplent. À propos de son personnage et de ce qu’elle aimerait que le public retienne, Angelina Jolie déclare : « J’espère que les jeunes filles en particulier prendront conscience de l’importance de la justice et de la nécessité de se battre pour ce que l’on croit juste. Elles réaliseront qu’il est possible d’être une battante sans pour autant se départir de sa douceur, de sa féminité et de sa sensibilité, et qu’être une femme, c’est être complexe. »
De son personnage emblématique, Angelina Jolie dit : « Maléfique est la même dans notre film, elle est toujours aussi méchante. Ce que j’aimais dans le personnage du dessin animé étant enfant, c’était son enthousiasme diabolique. Elle prenait un plaisir évident à être méchante et s’épanouissait en faisant le mal. C’est toujours le cas, et j’espère qu’elle ravira les spectateurs qui, comme moi, sont fans de l’original. Mais on apprend également à mieux la connaître et on découvre ce qui l’a poussée à devenir aussi malfaisante. » À propos de sa manière d’aborder le rôle, Angelina Jolie commente : « Je tenais à m’assurer que le film conserve l’enthousiasme diabolique du personnage parce que je trouve que c’est une magnifique histoire. C’est un conte de fées original mais qui garde un côté classique, et est très émouvant. Cet élément était très important à mes yeux, tout comme faire de Maléfique un personnage humain. »
L’actrice ajoute : « Maléfique est l’un des personnages les plus difficiles qu’il m’ait été donné de jouer car elle incarne toutes les facettes de l’humanité alors même qu’elle n’est pas humaine. L’interpréter s’est révélé beaucoup plus éprouvant, plus émouvant et bien plus difficile que je l’avais imaginé. J’aime les rôles extravagants, mais je n’avais jamais joué un rôle extravagant à ce point ! Maléfique est un peu folle, extrêmement dynamique et assez méchante, et elle est dotée d’un grand sens de l’humour, c’est donc un personnage extrême, qui, à mon sens, ne supporte pas la demi-mesure. » « Angelina est une travailleuse acharnée qui se donne entièrement. Elle s’est tout de suite approprié le personnage. C’était très agréable de développer Maléfique avec quelqu’un d’aussi passionné. Elle s’est emparée du personnage au point de ne plus faire qu’un avec lui. » – Robert Stromberg, réalisateur

Si Maléfique représente le côté sombre de la féminité, le personnage d’Aurore a toujours symbolisé la lumière et l’innocence. Pour incarner la princesse victime du sort de Maléfique, l’équipe du film a choisi l’une des actrices les plus talentueuses de sa génération : Elle Fanning.
Angelina Jolie commente : « Elle Fanning est Aurore. Dès l’instant où je l’ai rencontrée, je l’ai trouvée rayonnante ; c’est une jeune femme merveilleuse, douce et intelligente. Elle est douée et déterminée, ce qui est parfait car Aurore n’est pas seulement amoureuse de la nature : elle est gracieuse, belle, délicate et affectueuse, mais c’est également une jeune femme extraordinaire qui sait ce qu’elle veut. Elle Fanning incarne tout cela et confère au personnage une vraie profondeur émotionnelle. J’ai été agréablement surprise par son talent d’actrice. »
Le réalisateur ajoute : « Elle Fanning est fantastique, j’ai le plus grand respect pour elle. Elle est non seulement très belle, mais c’est aussi une actrice remarquable avec laquelle il va falloir compter dans le futur. Et puis, c’est un plaisir de la diriger. Elle met tout le monde de bonne humeur. » Pour Elle Fanning, décrocher ce rôle est un rêve devenu réalité. La jeune actrice explique : « Le rôle d’Aurore représente tout ce dont j’ai toujours rêvé. J’ai pris beaucoup de plaisir à entrer dans sa peau, à être habillée et coiffée comme elle. C’est un véritable honneur d’incarner un personnage aussi emblématique. »

Si le public connaît surtout Aurore sous le nom de la Belle au bois dormant grâce au film d’animation des studios Disney, Maléfique permettra d’en découvrir davantage sur le personnage, comme l’explique l’actrice : « Aurore ressent différentes émotions et se dévoile davantage. Elle est libre d’esprit et cela me plaît beaucoup. Comme elle a grandi à l’écart du monde réel, elle est très ouverte et innocente, mais c’est aussi ce qui la rend si crédible et si charmante. » L’actrice ajoute : « Aurore est la douceur incarnée. J’aime beaucoup que le film oppose l’ombre à la lumière, car cela fonctionne parfaitement. D’une certaine façon, les contraires s’attirent... »
Animé par une ambition aveugle, le roi Stéphane, le père d’Aurore, n’a reculé devant rien pour s’emparer du trône. Le personnage complexe et surprenant de ce jeune homme innocent qui se transforme progressivement en monarque vindicatif est incarné par Sharlto Copley et recèle bien des surprises pour le public qui connaît le personnage original. À propos de Stéphane et de son rôle dans l’histoire, Robert Stromberg déclare : « On rencontre Stéphane, qui appartient au royaume des hommes, très tôt dans le film alors qu’il se promène dans la lande où vit Maléfique. Ils deviennent très bons amis, mais avec le temps, on comprend que Stéphane a soif de pouvoir alors que Maléfique ne pense qu’à sa terre natale et à protéger les créatures qui la peuplent. Nous suivons Stéphane jusqu’au château où il entame sa quête de puissance et de fortune. » Sharlto Copley note : « J’aime les personnages qui subissent une profonde transformation, et c’est le cas de Stéphane qui, de simple roturier, devient un puissant souverain. Il est ambitieux et a le sentiment de mériter davantage de respect que ne lui en montre le peuple. » Maléfique possède des pouvoirs magiques dont Stéphane est dépourvu en tant qu’humain. Sharlto Copley explique : « Stéphane est ingénieux et c’est grâce à cela qu’il devient roi. Il fait preuve d’ingéniosité mais cela se transforme aussi parfois en cruauté, car la frontière est mince. Il apprend d’ailleurs au fur et à mesure que la différence entre l’ingéniosité, l’inventivité et l’avidité peut être extrêmement floue. » Sharlto Copley confie aimer jouer les méchants. Il précise : « J’ai pris un grand plaisir à incarner ce rôle à la limite de la caricature. Stéphane est un personnage hors du commun. Maléfique est un film de genre, j’ai donc pu prendre beaucoup de libertés avec le personnage. C’est amusant de pouvoir hurler et être complètement égocentrique le jour, puis de rentrer chez soi et d’essayer de laisser cela derrière soi le soir venu !

Maléfique est un personnage clairement défini alors que Stéphane évolue tout au long de leur relation ; Robert Stromberg et Sharlto Copley ont donc développé le personnage ensemble. À propos de leur collaboration, le réalisateur déclare : « À l’image d’Angelina, Sharlto est un acteur passionné qui prend son personnage à bras-le-corps. C’est un grand professionnel et un acteur très talentueux que j’ai pris plaisir à diriger. »
Bien que Stéphane règne sur un royaume humain, il a également des alliés dans le royaume de la forêt magique. Il choisit trois fées - Hortense, Florette et Capucine -, qui se sentent exclues et craignent Maléfique, pour élever sa fille jusqu’à son 16e anniversaire. Mais l’éducation n’est vraiment pas leur fort... Enjouées, drôles et totalement incompétentes pour la tâche qui leur a été confiée, les fées apportent légèreté et humour au film. Joe Roth commente : « Les fées apportent une note comique. Leur mission consiste à élever Aurore jusqu’à ses 16 ans, mais elles sont à peu près aussi douées pour éduquer un enfant que moi pour piloter une fusée ! Nous avons confié ces rôles à deux actrices expérimentées et à une jeune comédienne. Hortense, qui est la chef du trio, est interprétée par Imelda Staunton, nommée à l’Oscar pour VERA DRAKE et qui a joué dans la saga Harry Potter. Elle est accompagnée par Lesley Manville dans le rôle de Florette. Dans la vie, Imelda et Lesley sont de grandes amies, et cela nourrit leur alchimie à l’écran. « Nous avons fait le choix de confier le rôle de Capucine à une actrice plus jeune. C’est Juno Temple, qu’on a vue dans The Dark Knight Rises qui l’incarne. Je la connaissais car c’était l’une des dernières candidates en lice pour le rôle-titre d’Alice Au Pays Des Merveilles. Je l’avais gardée dans un coin de ma tête, et lorsque nous avons décidé de faire appel à une actrice jeune, blonde et sexy, j’ai tout de suite pensé à elle. »
Au début du film, du haut de leurs 53 centimètres, les fées ont un avis très tranché quant à ce que la jeune Maléfique devrait et ne devrait pas faire. Lorsque le roi Stéphane les envoie élever Aurore dans une chaumière au cœur de la forêt, elles prennent forme humaine. Mais elles sont perdues sans leur magie, elles n’ont aucune idée de la façon dont on mène une vie normale dans le monde des humains... Petites ou grandes, avec ou sans leurs pouvoirs, elles sont toutes trois dotées d’une personnalité bien à elles. Imelda Staunton déclare : « À ses propres yeux, Hortense est la plus importante des fées. Elle est très autoritaire, très organisée et aime tout contrôler. Elle est donc l’adulte autoproclamée du trio. »
À propos de Florette, Lesley Manville observe : « Florette est également adulte et n’est pas peu fière d’avoir le pouvoir de colorer en bleu n’importe quel objet. Elle peut colorer n’importe quoi en bleu et pense que tout devrait être de cette couleur ! » De son personnage, Capucine, Juno Temple dit : « Capucine est la benjamine du trio. Elle est amusante car elle a deux facettes : elle peut se montrer très douce avec les fées et se laisser distraire par la nature et ce qui l’entoure, mais elle peut aussi être lunatique et semer la pagaille avec ses changements d’humeur. » En dépit de leurs défauts, les fées ont une très haute opinion d’elles-mêmes. Lesley Manville commente : « Elles sont imbues d’elles-mêmes. Elles se trouvent fantastiques et sont convaincues d’être les reines du royaume des fées. Elles savent tout sur tout et rien ne peut se faire sans elles. Mais elles ont surtout un ego surdimensionné ! Elles ont bien besoin qu’on les ramène à la réalité. » Les actrices ont toutes les trois été séduites par l’adaptation originale de ce conte de fées classique. Imelda Staunton déclare : « Les bonnes histoires peuvent être revisitées, réinterprétées et, comme c’est le cas ici, racontées d’un point de vue nouveau, à l’infini. MALÉFIQUE est un film drôle, sombre, touchant, triste et enjoué. Et ce sont précisément les caractéristiques des grandes histoires. » Juno Temple ajoute : « Il s’agit à la fois de l’histoire de la Belle au bois dormant et de celle de Maléfique depuis l’enfance jusqu’à ce qu’elle devienne la sorcière que l’on connaît. Le fait que le film porte un regard nouveau sur ce classique m’a beaucoup intéressée. Je trouve ça génial ! » Maléfique entretient une intéressante relation avec les trois fées, qui ont peur d’elle… et pour cause. Angelina Jolie explique : « Maléfique les déteste ! Cela donne lieu à des échanges assez drôles, en particulier avec Imelda Staunton, qui joue Hortense. Les scènes dans lesquelles on se crie après - moi affublée de mes cornes, et elle haute comme trois pommes - font partie de mes meilleurs souvenirs de tournage. » Maléfique a un fidèle compagnon qui n’apparaît que sous la forme d’un corbeau dans le film d’animation original mais que la sorcière transforme ici à sa guise en homme, en cheval, en dragon ou en loup. Quelle que soit sa forme, le personnage de Diaval, interprété par Sam Riley, est le loyal compagnon de Maléfique. Robert Stromberg explique : « Diaval est la conscience de Maléfique. Il l’aide à se trouver elle-même. Il la rencontre alors qu’elle traverse la pire période de sa vie, et comme Aurore, il l’aide à revenir vers la lumière. »
Durant les seize années qu’ils passent ensemble à regarder Aurore grandir, Diaval développe de l’affection pour la sorcière. Sam Riley commente : « Mon personnage a beau n’être qu’un corbeau, il est très fier… voire vaniteux. Il échappe à un fermier et ses chiens grâce à Maléfique dont il devient alors le fidèle allié. Capable de s’introduire partout, il joue les espions pour elle. Leur relation se développe et Diaval se prend d’affection pour elle. Il est le seul à pouvoir lui dire lorsqu’elle va trop loin, et à connaître le fond de sa pensée. » Pour Sam Riley, le personnage de Diaval rend Maléfique plus humaine et lui confère une certaine complexité.
Il explique : « Maléfique est une femme fascinante dont Diaval tente de faire ressortir les qualités tout au long de l’histoire. » La distribution est complétée par Kenneth Cranham dans le rôle du bienfaiteur de Stéphane, le roi Henry, et le jeune Brenton Thwaites dans le rôle du séduisant prince Philippe.

  1. Synopsis
  2. Les coulisses du projet
  3. Un réalisateur, une vision
  4. Du conte au grand écran
  5. De la magie dans l'air
  6. Les personnages

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