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Aujourd’hui en salles : Maléfique

Par Gillossen, le mercredi 28 mai 2014 à 12:30:13

Un réalisateur, une vision

Un réalisateur, une vision

Pour réaliser MALÉFIQUE, Joe Roth a fait appel à Robert Stromberg. Le producteur déclare : « La préparation d’un film de cette envergure prend généralement 6 à 7 mois car c’est une entreprise démesurée sur le plan visuel. Mais je venais de travailler avec Robert Stromberg, lauréat de deux Oscars des meilleurs décors pour Avatar et Alice Au Pays Des Merveilles, sur Le Monde Fantastique D’oz, et il était évident que c’était un réalisateur-né. De plus, il avait très envie de passer à la réalisation. » « Robert possède les trois qualités essentielles à mes yeux lorsque l’on confie un projet de cette ampleur à un metteur en scène débutant. D’abord, il a un fantastique style visuel. Ensuite, c’est un formidable conteur qui est très attaché à l’histoire qu’il raconte. Et enfin, c’est quelqu’un de généreux et de sensible. » – Joe Roth, producteur

Joe Roth poursuit : « Lorsque Disney m’a proposé ce projet, j’avais déjà fait un certain nombre de films de ce type, des films à l’univers visuel fort, et d’expérience, je sais que les spectateurs prennent la décision d’aller voir un film ou pas bien avant d’en connaître la teneur. Ils s’en font une idée dès que les premières images sont dévoilées. Ici, j’étais convaincu que l’expérience d’Angelina et le talent visuel dont Robert avait fait preuve sur Avatar et Alice Au Pays Des Merveilles, sur Le Monde Fantastique D’oz conféreraient au film un caractère particulier. C’était l’alchimie parfaite. »
Porter le personnage de Maléfique à l’écran dans un film en prises de vues réelles est une responsabilité que Joe Roth a prise très au sérieux, en particulier quant au choix du metteur en scène. Il commente : « Maléfique est un personnage très important, un personnage qui, si nous avons bien fait notre travail, va connaître un immense succès dans le temps, tout comme ceux de la Belle au bois dormant, des fées et des fantastiques créatures que Rob Stromberg a créées… Maléfique est un personnage majeur dans l’univers Disney. » Bien qu’il s’agisse de sa première réalisation, Robert Stromberg n’a nullement été impressionné par le fait d’avoir à diriger une actrice du statut d’Angelina Jolie et par le budget conséquent de Maléfique. Il explique : « Je suis un artiste avant tout - j’ai commencé par faire des dessins lorsque j’étais enfant, puis du matte painting avant de devenir directeur artistique et enfin chef décorateur. Et je pense qu’en tant qu’artiste, on est sans cesse en quête de moyens plus vastes pour s’exprimer : c’est exactement ce qu’a été ce film pour moi. J’avais envie de m’atteler à un projet dépassant tout ce que j’avais pu faire jusque-là. Ce film est arrivé à point nommé car j’étais à la recherche de nouveaux défis professionnels. »
Robert Stromberg avait une idée très précise de l’univers visuel qu’il voulait créer. Il commente : « Je tenais non seulement à ce que le film touche au fantastique et au surnaturel, mais également à ce que le personnage de Maléfique soit réaliste. Dans certains des précédents films auxquels j’ai pris part, j’ai mis les éléments surnaturels en avant. Mais sur Maléfique j’ai fait l’inverse : nous sommes partis du réel, que nous avons augmenté. C’est donc un film à part. »
Pour donner vie à l’univers de Maléfique, Robert Stromberg a commencé par d’importantes recherches. Il commente : « J’aime rassembler le plus d’informations possible sur mon sujet. Pour ce film, j’ai étudié de nombreux tableaux classiques, en particulier d’artistes du XVIIe et du XVIIIe siècle. J’ai été particulièrement influencé par le style des peintres de l’école de l’Hudson qui est caractérisé par des paysages légèrement sublimés. C’est également l’idée que j’ai appliquée au film : un décor classique, ancré dans le réel mais retravaillé, intensifié. Cela confère au film une certaine élégance et une certaine beauté, mais également un aspect fantastique recherché. » « Mon père avait l’habitude de nous emmener voir les classiques de Disney qui ressortaient sur grand écran. Je me souviens avoir vu Pinocchio, Blanche Neige Et Les Sept Nains, Cendrillon et bien entendu, La Belle Au Bois Dormant. Ce sont ces films qui m’ont donné envie de faire du cinéma, c’est lié aux souvenirs que j’en ai avec mon père. Mais je n’aurais jamais imaginé réaliser un jour une adaptation de l’un de ces classiques Disney. » – Robert Stromberg, réalisateur.

  1. Synopsis
  2. Les coulisses du projet
  3. Un réalisateur, une vision
  4. Du conte au grand écran
  5. De la magie dans l'air
  6. Les personnages

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