C’est à l’occasion de la sortie de son dernier roman 11/22/63, une uchronie traitant de l’assassinat de Kennedy via les aventures d’un homme voyageant dans le passé, que l’auteur donne sa vision des voyages dans le temps.

Plus un certain événement a le potentiel de changer le futur, au plus cet événement sera difficile à changer. Si vous voulez retourner en arrière et parler à quelqu’un au coin de la rue alors qu’il a 5 min de retard au rendez-vous ça ne devrait pas être trop difficile. Mais si vous voulez empêcher l’assassinat d’un président ça risque d’être un peu plus ardu. Le passé voudra se protéger.
A chaque fois que vous retournez en arrière et changez quelque chose, vous créez une ligne temporelle alternative. Il y a ces gardiens qui veillent toutes les portes du temps puisqu’ils comprennent qu’à chaque fois que l’on revient en arrière nous endommageons le continuum espace-temps.
Plus vous allez loin plus vous devez prendre des précautions. Vous devez faire attention à votre façon de parler, les accents pourraient être différents. Si vous deviez revenir à disons, 1958, vous feriez bien de vous préparer à l’avance.

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