Vous êtes ici : Page d'accueil > Fantasy > Romans Fantasy > Aya et la sorcière


Aya et la sorcière

Titre VO: Earwig and the Witch

ISBN : 978-237697206-8
Catégorie : Jeunesse
Auteur/Autrice : Diana Wynne Jones
Traduction : Mangin, Magali

Ayant grandi dans un orphelinat, Aya ignore tout de ses parents. Sa vie va prendre un nouveau tournant lorsqu’elle est adoptée par une étrange famille, et va devoir partager la vie d’une sorcière mystérieuse et autoritaire…
Personne ne se doute qu’Aya a elle aussi quelques talents cachés !

Critique

Par Gillossen, le 19/04/2021

Ynnis Editions trace décidément son sillon dans un registre bien précis (pour partie en tout cas), celui des traductions/publications des ouvrages ayant inspiré certains films des studios Ghibli, avec comme dernier exemple en date, Aya et la sorcière justement. 
Si l’on passe sous silence le choix - logique - d’une couverture reprenant l’affiche du long métrage en animation 3D - on se retrouve donc avec une histoire plutôt courte mais rehaussée de très jolies illustrations intérieures (signées Miho Satake, Kiki la petite sorcière), sans parler d’un ouvrage format A4 et cartonné. Bref, du travail soigné qui justifie son classement dans la catégorie “Beaux Livres” de la maison. 
Sur le fond maintenant, si les aventures de la jeune Manigance n’incarnent pas le plus ambitieux ou le plus original des écrits de Diana Wynne Jones, elles n’en demeurent pas moins tout à fait plaisantes à lire. On s’attache facilement à la petite fille débrouillarde - qui elle-même n’a pas forcément un caractère facile ! - ou bien sûr au chat Thomas, on apprécie les petites touches étranges de ce monde qui se résume pourtant à une simple maison (je pense dans le cas présent aux étonnants sorts que l’on retrouve dans le grimoire de Bella Yaga), voire les non-dits, comme concernant le personnage de Mandrake, etc… Non, vraiment, Wynne Jones ne commet aucun impair et son récit est mené avec talent, tambour battant. 
En effet, on ne s’ennuie pas, ne serait-ce que le temps d’une page (certes, le tout en fait 125, avec une police de taille généreuse, mais le constat n’en demeure pas moins vrai) et on referme ce livre avec un sourire amusé aux lèvres. Un petit mot aussi au sujet de la traduction : enfin, on croise de nouveau du subjonctif et votre serviteur ne pouvait pas ne pas le noter ! 
Plus sérieusement, Aya et la sorcière possède sans aucun doute de quoi prétendre figurer au registre de ces histoires intemporelles aux allures de conte moderne à même d’enchanter petits et grands. 
Une lecture acidulée en ces temps de grisaille. 

7.0/10



Dernières critiques

Derniers articles

Plus

Dernières interviews

Plus

Soutenez l'association

Le héros de la semaine

Retrouvez-nous aussi sur :