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Tout commença avec une image…

Par Guybrush, le vendredi 7 octobre 2005 à 12:00:27

Et voici un nouveau reportage sur l'adaptation des Chroniques de Narnia, qui se déroule cette fois-ci au Collège Wheaton !

Jour 1

Tout commença avec une image...

Ainsi, la 50ème conférence annuelle d'écriture et de littérature au Collège Wheaton, cette année dédiée à C.S. Lewis et aux Chroniques de Narnia, fut ouverte par Walter Hooper, un chroniqueur de longue date de Lewis (sans jeux de mot).

Cette image, bien entendu, était un faune portant un parapluie et des lettres dans des bois enneigés. Cette image lui est venue en tête à seize ans; plus de trente ans avant la publication de L'Armoire Magique. Je n'ai jamais vraiment créé une histoire, explique Lewis. Je vois des images, puis j'invente délibérément.

La principale pièce manquante du puzzle, qu'il ne pouvait pas inventer délibérément, est le Grand Lion lui-même. Une fois qu'Aslan est arrivé, tous les éléments de l'intrigue de L'Armoire Magique se sont assemblés, et les autres Chroniques ont ensuite rapidement suivi.

Chacun des livres, selon le Révérant Michael Ward, possède une saveur ou goût commun, particulièrement dans la façon dont Aslan est décrit. Il y a également, d'après Ward, une raison. Chaque livre correspond à une des sept planètes de la cosmologie médiévale (ouaip, sortez vos dictionnaires, les amis). Il semble y avoir différentes réactions envers la théorie du Révérant. Deux personnes qui étaient debout durant le temps alloué pour les questions/réponses ont mentionné combien elles se sentaient bénies de l'entendre parler, alors que d'autres (peut-être de manière plus pointue) ne disaient rien.

Katharine Paterson, l'auteur pour enfants lauréat d'un Newberry Award, était la dernière à parler. Lors d'une journée de conférence où la critique littéraire était reine, son point de vue était inhabituellement rafraîchissant. Nous résistons tous à la tentation d'imprégner les récits, a-t-elle déclaré, quand, par et pour elle-même, toute l'histoire représente la signification.

Paterson, comme tous les intervenants, est une grande fan de Lewis. Aslan n'est pas une distorsion (de la Christianité) , maintient-elle, mais une image puissante. Elle a même inconsciemment volé le nom du pays imaginaire de Leslie et Jess dans Bridge to Terebithia de The Voyage of the Dawn Treader. Elle justifie cela en mentionnant le fait que Lewis, lui, a pris le mot terebith dans la Bible Hébraïque (Hebrew), et si Lewis peut raconter des histoires en se basant sur l'Ecriture Sainte, plaisante-t-elle, je peux sans doute faire de même avec Lewis.

Peut-être que le passage le plus passionnant de la discussion était la façon dont elle se reliait à l'homme de tous les jours - - personne n'est remplaçable. En fait, nous sommes tous les co-créateurs de Dieu, ses agents dans le fait d'apporter l'ordre dans le chaos. Pour ceux d'entre nous qui aspirent à devenir auteurs, elle ne nous a certainement pas découragés, cependant Je peux leur (aux enfants en particulier) des mots; toutefois, vous (les gens) donnez de la chair aux mots. Nous pouvons suivre notre vocation, quelle qu'elle soit.

Tout commença avec une image. C'est maintenant un livre adoré par des millions de personnes. Cela deviendra bientôt un long métrage.

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