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Andrew Adamson répond aux questions sur le Prince Caspian

Par Thys, le mercredi 25 juillet 2007 à 14:45:38

Andrew Adamson En plus d'une visite sur le tournage du Chapitre 2 du Monde de Narnia, les journalistes présents, exclusivement américains, ont eu l'occasion d'interroger le réalisateur Andrew Adamson, la même interview se retrouvant finalement de site en site.
C'est aujourd'hui sa traduction complète que nous vous présentons ! Dès à présent, n'hésitez pas à donner votre avis sur les propos tenus par le réalisateur kiwi sur notre forum !

Questions et réponses avec le réalisateur !

Cela a suscité plus qu'un peu de scepticisme lorsque le réalisateur de Shrek, Andrew Adamson, a décidé de s'attaquer aux Chroniques de Narnia de CS Lewis, mais l'adaptation du premier tome a dépassé toutes les attentes, finissant même pas être plus rentable que le remake de King Kong par Peter Jackson, son compatriote, à la surprise générale. Le réalisateur Néo-Zélandais a travaillé dur sur la suite, Le prince Caspian, tournant cette fois surtout dans les environs de Prague.

Pouvez-vous nous parler de votre vision de ce film et de ses différences avec le premier ?

Andrew Adamson : Croyez-le ou non, je voulais que celui-ci soit plus gros, et je le regrette aujourd'hui. (rires). Non, le premier film se déroulait dans un monde nouveau. Narnia a été créé environ 900 ans avant l'époque du premier film. On se trouve maintenant encore 1.300 ans plus tard, Narnia a été oppressé par les Telmarines pendant un bon moment, c'est donc un endroit plus rude, plus sombre, plus sale que l'ancien monde. Lorsque les enfants y reviennent, ils y amènent beaucoup de nostalgie avec eux, ils pensent qu'ils reviennent dans le monde qu'ils ont connu mais arrivent dans un endroit très différent. Par exemple, le plateau où nous sommes maintenant, le tumulus d'Aslan, c'est là qu'était la table de pierre. Elle est tombée quand la terre a cédé et que les Narnians ont construit une énorme colline funéraire par dessus, qui est elle-même tombée en ruine quand Aslan et tout le reste ont été oublié. Ce que vous voyez actuellement fait une vingtaine de mètres de haut. Le tumulus lui-même, dans le film, fera environ deux fois et demi cette taille. En général, je voulais que l'échelle de ce film soit supérieure à celle du précédent.

Qu'est-ce qui vous a décidé à tourner à Prague et quels problèmes météorologiques avez-vous rencontrés là-bas ?

Oui, nous espérions un meilleur temps. Nous avons commencé par envoyer des gens partout dans le monde pour trouver des endroits, et nous en avons utilisé en République Tchèque et en Pologne dans le dernier film que je voulais réutiliser. Tout d'abord, il y a des équipes très expérimentée là-bas, c'est l'une des plus grande scène d'Europe, le coût de construction est vraiment bon donc on peut faire des plateaux plus grands. On a construit une cour de château en entier, ce qui serait hors de prix ailleurs.

Qu'est-ce qui vous a donné du fil à retordre sur ce film ?

A part le temps ? (rires). J'ai l'impression que je parle du temps dans presque toutes mes interviews sur des films (à part Shrek ).

Peut-être quelque chose que vous avez ou allez tourner?

Vous savez, les batailles, les séquences de pillage autant que la bataille finale, sont plus complexes que la dernière fois. Et puis, une nouvelle fois, comme on revient dans le même monde, on veut se donner de nouveaux challenges. On se rend les choses délibérément plus complexes. Et puis, il y a beaucoup de films qui ont mis la barre très haut, on voulait donc être sûr de faire quelque chose de neuf. Cette bataille comporte des choses que les gens n'ont jamais vues ailleurs, dont je ne peux pas parler, mais tout ce qui se passe à la fin de la bataille est entièrement nouveau et très complexe.

Parlez-nous de ce que vous avez appris sur le premier film et que vous vouliez mettre en pratique sur celui-ci ?

J'ai appris à ne jamais faire un film avec des lieux, des enfants, des animaux et des effets spéciaux (rires) et j'ai donc décidé de le refaire. Vous espérez toujours qu'après chaque film vous avez appris des choses et que vous vous êtes amélioré en tant que réalisateur. J'ai l'impression qu'on apprend tout le temps et que ce sera ainsi tout au long de ma carrière. Je pense que ce film est plus important parce que j'ai appris a faire les choses sur le précédent et que je me suis lancé de nouveaux défis à moi-même, ce qui fournit également une meilleure expérience au public.

Avez-vous remarqué que les enfants ont grandi en tant qu'acteurs, à la fois physiquement et émotionnellement ?

Je crois qu'ils ont grandi dans les deux domaines. Ils ont vécu beaucoup d'expériences sur le dernier film, et ils ont fait des choses depuis qu'ils amènent sur ce film. Nous avons fait une scène avec Ben Barnes, qui joue le Prince Caspian, et ça a été une discussion assez intense avec Will, entre les deux, William a apporté tellement plus de choses que sur le dernier film. C'était alors son premier film. Depuis, il a fait un peu de théâtre, il a travaillé par lui-même, et il avait l'expérience des trois premiers mois de tournage ici. C'est comme si l'expérience qu'il a vécue avait survécu au dernier film, ça ressemble beaucoup a ce qu'a vécu son personnage avec Narnia, je pense donc qu'il a vraiment grandi en tant qu'acteur.

Richard Taylor nous a parlé de l'utilisation de plus de maquettes sur le film. Quelle importance cela a-t-il, et qu'est-ce que ça apporte par rapport aux effets spéciaux ?

Eh bien, ça n'apporte pas nécessairement plus, mais dans certaines circonstances, c'est simplement plus pratique. Je pense que ce qui est très différent entre l'animation et la réalité, ce sont les heureux accidents. Il y a des choses qui arrivent dans un tournage réel parce que vous avez regroupé des gens et que les choses marchent d'une certaine manière. Nous étions dehors l'autre jour, pour tourner une scène et nous avons eu un orage, et si je n'avais pas fait un film avec des effets spéciaux, des centaines de créatures en collants bleus, j'aurai juste tourné la scène et elle aurait été super avec un orage. Mais, il y a des choses qui arrivent seulement dans l'animation, la même différence qu'entre les modèles numériques et les maquettes. Donner une atmosphère, faire s'écrouler ou détruire des choses est très difficile en effets spéciaux, on peut jouer avec beaucoup plus d'options avec les maquettes.

Est-ce que l'animation par ordinateur vous manque et pensez-vous y retourner ?

Non, dans les trois dernières semaines – je vais encore parler du temps – j'ai trouvé que l'animation avait vraiment des avantages. Je ne veux pas me contenter d'un type de réalisation, il y a des projets avec Dreamworks dans lesquels je suis encore impliqué que je pourrai, ou pas, diriger ainsi. C'est vraiment quelque chose dans quoi je veux rester impliqué parce que c'est une forme d'art que j'aime et je pense qu'elle vous permet de faire des choses très différentes.

The Chronicles of Narnia: Prince Caspian sortira le 16 mai 2008, aux Etats-Unis.


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