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Hansel & Gretel : Witch Hunters, dans les salles

Par Witch, le dimanche 10 mars 2013 à 17:37:44

Quand les contes de fées nous poursuivent à l'âge adulte

Cela fait longtemps que des frissons parcourent l’échine des enfants du monde entier, à la lecture du conte relatant les aventures d’Hansel et Gretel, ces frère et sœur perdus dans les bois, puis prisonniers d’une sorcière au cœur de pierre dont le principal passe-temps est de cuire et manger des enfants. À la fin de l’histoire, le duo réussit à contrecarrer les habitudes cannibales de la sorcière et à s’enfuir… mais que se passe-t-il ensuite ?
C’est ce qu’a imaginé le scénariste réalisateur Tommy Wirkola, avec Hansel et Gretel : Witch Hunters, en abordant cette question sous un angle effrayant et drôle, tout en exploitant tout son potentiel en suspense. En reprenant l’histoire, avec les deux enfants devenus adultes et qui réapparaissent dans les mêmes bois, en impitoyables chasseurs de sorcières, le film transforme la vieille fable en épopée moderne d’action et d’aventures.
Wirkola, qui s’est fait connaître de sa Norvège natale avec la formidable comédie de zombies Dead Snow (2009), a toujours eu à l’esprit de revisiter un jour le conte qui l’avait mortifié lorsqu’il était gamin. Depuis lors, il n’avait jamais pu ôter de sa mémoire cette image de sorcières aussi affreuses qu’affamées à l’affût de jeunes humains innocents. Et puis, un jour, il a commencé à échafauder un scénario en se demandant ce qu’il aurait pu advenir d’Hansel et Gretel adultes. De là est née cette vision d’un duo toujours très soudé, endurci par de nombreux combats et donc totalement aguerri aux techniques d’auto-défense face aux forces surnaturelles les plus démoniaques. « L’histoire d’Hansel et Gretel est en moi depuis que je suis petit », explique Tommy Wirkola, « j’ai encore ce souvenir précis de mon enfance, à quel point j’avais trouvé ce conte noir et horrible, mais aussi de m’être demandé ce qui pourrait bien leur arriver, plus tard, une fois qu’ils seraient grands, après une expérience aussi traumatisante et la haine des sorcières qui en avait inévitablement découlé. En y repensant, il m’a juste semblé logique qu’ils soient destinés à devenir de grands chasseurs de sorcières. » Immédiatement, Wirkola se rend compte qu’il est en présence des éléments les plus essentiels à la confection d’une expérience visuelle de haute volée, capable de réconcilier les spectateurs du 21ème siècle avec le conte des frères Grimm. De fait, dès qu’il commence à coucher son récit sur papier, il décide de rester le plus fidèle et proche possible de l’esprit de la légende allemande originelle, telle que parue en 1812, mais n’impose aucune limite à son imagination débordante.
« Je voulais recréer l’atmosphère du conte originel, mais également la pimenter de toutes les choses que j’aime le plus au cinéma : la comédie, l’horreur et des scènes d’action très graphiques, très dynamiques et très chorégraphiées », résume le réalisateur. « Injecter une bonne dose d’humour permet même à l’ambiance fantastique teintée d’horreur du conte de mieux rejaillir, avec toujours en filigrane les liens très forts qui unissent un frère et une soeur —cette manière si particulière qu’ont Hansel et Gretel pour faire front commun dès qu’ils sont confrontés au Mal. » Quand Wirkola évoque son projet aux producteurs Will Ferrell, Adam McKay, Kevin Messick et Chris Henchy, ces derniers sont instantanément captivés. « Son pitch était exactement ce qu’on en avait imaginé à la seule évocation du titre » se souvient Messick, « Hansel et Gretel ont atteint la majorité avec une sacrée envie d’en découdre avec les sorcières. Ce sont désormais d’implacables chasseurs de primes et si un fléau s’abat sur votre ville et que des enfants manquent à l’appel, vous savez qui appeler. »
En tant que fan d’un cinéma ébouriffant visuellement, mais aussi très espiègle dans son traitement, Wirkola a par ailleurs commencé à concevoir le monde d’Hansel et Gretel adultes —en fusionnant l’apparence éternelle d’une fable médiévale avec un univers plus vif, dangereux et sombre encore, capable de rassasier les amateurs de cinéma d’action les plus exigeants. « Nous voulions que l’on puisse avoir la sensation que cela aurait très bien pu arriver il y a 300 ans, mais en même temps il y a un traitement résolument moderne de l’action, des personnages et même de leurs armes » explique Wirkola. « C’était très amusant de rajeunir un univers classique et un peu figé dans le temps. On a pris des éléments présents dans tous les contes de fées, mais en les distordant un petit peu, en leur trouvant une consonance plus moderne. » Messick confirme : « Ce qui est génial à propos du style du film, c’est que jamais vous ne vous dites « Je suis dans la France ou l’Allemagne du 18ème ou 19ème siècle », mais plutôt « Je suis complètement immergé dans un univers de conte de fées. »
Et c’était exactement l’objectif de Wirkola : un univers de conte de fées qui a muté furtivement en quelque chose de plus rapide et déchainé capable de scotcher les amateurs de cinéma d’action contemporain. « Mon espoir est que Hansel et Gretel : Witch Hunters offre au public quelque chose qui sorte de l’ordinaire, avec une énergie un peu sauvage comme on en voit rarement dans la plupart des films d’action récents », conclut Wirkola. « Plus que tout, j’ai voulu que ce film soit fun et galvanisant. »

  1. Synopsis
  2. Quand les contes de fées nous poursuivent à l'âge adulte
  3. Hansel et Gretel Rebooted
  4. Les Acteurs
  5. L’univers d'Hansel et Gretel : la production
  6. La chronique de Witch

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