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Greg Keyes nous présente Les Royaumes d’Epines et d’Os

Par Luigi Brosse, le mardi 23 mars 2004 à 20:13:46

La suite de l'interview

Y a-t-il d'autres écrivains contemporains que vous lisez ou auxquels vous êtes fidèle ?
Malheureusement, je ne lis pas autant de mes pairs que je le voudrais. Je dirai le dernier, si j'arrive à me rappeler la dernière chose que j'ai lu et qui n'était pas du domaine de la recherche... des écrivains modernes en Fantasy, je pense à Sean Stewart. Je pense que Mockingbird était un livre impressionnant, un peu en dehors de la Fantasy. Je pense que d'autres de ses livres sont incroyablement bons, Stover fait des choses intéressantes aussi. Tous ces auteurs que vous avez cités, je ne les ai pas assez lu. Je pense que Nicola Griffith est une voix intéressante de la décennie passée.
Un aspect du problème est qu'il est impressionnant de voir combien de gens il y a à lire et combien méritent qu'on les lise. Je suis trop occupé pour le moment pour leur faire justice.
Est-ce que les succès comme le bestseller Locus et le Grand Prix de l'Imaginaire ont influencé vos écrits ?
Pas vraiment, j'ai gagné quelques autres prix pour mes premiers livres. Si quelque chose change ma manière d'écrire, j'éspère que c'est parce que je mûri, j'apprends ce qui marche ou pas au fur et à mesure. Le bestseller Locus, c'est très intéressant, ce n'est pas vraiment la même chose que le bestseller du New-York Times. Pour moi, c'était une justification, parce que je travaille en-dehors des grands courants du genre, en quelques sortes, même pour mes premiers livres. Même s'ils sont ostensiblement de la high fantasy, le background est un peu étrange, un peu Asiatique et Indien Nord Américain en opposition avec l'Europe et le Moyen-Age. Le Roi de Bruyère est vraiment mon premier essai dans le médiéval.
De la bonne grosse Fantasy...
(Rires) Oui, de la bonne grosse Fantasy (Rires), c'est vraiment la première fois et je sens, avec The Age of Unreason qui a été une vraie chance de nombreuses manières, surtout sur le marché dans lequel je l'ai écrit, que c'était bien d'être reconnu à la fois en termes de ventes et de critique.
Vous parliez de la manière dont votre écriture a évolué. Malheureusement, je n'ai pas lu The Chosen of The Changeling, mais depuis le premier livre de The Unreason, Newton's Cannon, on peut voir votre évolution à travers la série, et c'est toujours bien de voir ça chez un écrivain.
Merci, bien entendu, le premier livre de la série est très différent des autres. L'une des principales raisons pour cela est que presque 200 pages en ont été coupé, la plupart par l'éditeur. Ca revient presque à enlever un mot sur 3 ou 4 ou des phrases entières. C'est à cause de cela qu'il a l'air bien plus laconique que les trois suivants.
Oui, je pense que je vois de quoi vous parlez.
J'ai une amie qui a lu le premier, puis le second, et elle m'a demandé combien d'années s'étaient écoulées entre les deux. Je lui ai dit aucune puisque j'ai commencé le second immédiatement après avoir fini le premier. Elle trouvait le style vraiment différent. J'éspère que je m'améliore parce que ça m'a pris 4 ans pour les écrire.
Ca doit être une question étrange, mais pourquoi être passé de "J. Gregory Keyes" à "Greg Keyes? "
(Rires) Ca s'est passé alors que je regardais ailleurs. A la base mon nom est John Gregory Keyes, c'est mon nom de naissance. Mes amis et ma famille m'ont toujours appelé Greg puisque mon père s'appelle John. Quand j'ai vendu mon premier roman, The Waterborn, Del Rey lui a donné un sacré coup de pouce, ils en ont fait un livre relié, ils ont lancé une campagne de publicité. Mon éditeur de l'époque, Veroncia Chapman m'a demandé si Greg était mon premier ou mon second prénom. J'ai dit que c'était le second, donc elle m'a demandé le premier, je lui ai dit "John". Je l'ai entendu se retourner et dire "C'est John" et peut-être 10 ou 15 personnes ont applaudi.
J'imagine qu'ils avaient dû parier...
Je lui ai demandé ce qui se passait, elle m'a répondu qu'ils espéraient quelque chose avec un "J", je lui ai demandé pourquoi. Elle m'a dit qu'ils trouvaient que Greg Keyes faisait trop concis pour un nom d'auteur fantasy, ça pouvait le faire pour de la SF, mais pas pour de la fantasy. Elle m'a demandé si ça me dérangeait de devenir J. Gregory Keyes. Je lui ai dit que non, si elle pensait que ça allait vraiment faire une différence... ça ne m'importait pas beaucoup. C'est comme ça qu'on a commencé avec "J. Gregory Keyes."
Quand j'ai écrit les Star Wars, ils sont revenus à Greg Keyes, qui faisait plus SF et bref. Et puis aussi, ils voulaient distinguer les deux, le livre d'une franchise et mes fictions originales.
Peut-être qu'ils ont voulu amener plus de lecteurs de Star Wars à lire Le Roi de Bruyère. Je ne suis pas sûr, mais quoi qu'il en soit, le livre a fini avec Greg Keyes.
Ca n'est pas très important pour moi, je pense que les gens sont assez intelligents pour deviner que nous sommes la même personne. Et honnêtement, ça serait pas mal d'attirer les lecteurs de Star Wars. Je ne suis pas certain qu'il y ait beaucoup de passage entre les deux lectures. Je sais qu'il y a des gens qui ne lisent rien d'autre que Star Wars.
Avez-vous déjà vu des lecteurs passer de Star Wars à une fiction originale ?
Je pense que certains le font, mais je ne connais pas les statistiques. J'ai souvent des lettres de fans qui ont lu mes livres de Star Wars puis sont passés à The Unreason. L'un de ceux qui m'a le plus fait de pub est un gars sur Jedi.net qui s'est intéressé parce que j'ai fait quelques interviews et chats avec eux sur les livres de Star Wars, il a fini par lire tout ce que j'ai écrit et en a fait la pub sur le site, ce qui est vraiment sympa. C'est un site sur Star Wars assez consulté.
Il me semble que c'est l'une des bonnes choses que fait The New Jedi Order. Pour moi en tout cas, ça m'a fait lire des livres de Star Wars à cause des auteurs. Je pense que ça a aussi l'effet inverse, les gens qui lisent Star Wars vont lire les autres livres de ses auteurs. D'après ce qu'on peut voir sur les discussions online, on dirait que pas mal de gens qui ont lu le livre de Matt Stover pour New Jedi Order sont ensuite allés voir ses fictions originales.
Les siens sont vraiment différents, même pour New Jedi Order. Traitor ressort de nombreuses manières. Certaines personnes ne l'aiment pas, certaines personnes n'aiment pas les miens. Ce qui est marrant avec Star Wars est que je suis allé sur Amazon pour lire les critiques des lecteurs, et ce que je retiens pour moi, même si ça peut dépendre de ceux qui écrivent des critiques et de ceux qui n'en écrivent pas, est que la grande majorité des gens qui ont lu mes livres les ont aimé. Il y a une minorité qui n'a pas aimé et une toute petite minorité qui pensent qu'ils sont les meilleurs des Star Wars.
Oui, je pense qu'ils sont deux des livres les plus forts de New Jedi Order.
Merci, mais il y a aussi quelques personnes qui les détestent. Les pires livres jamais écrits sont ceux de J. Gregory Keyes. Et le plus drôle est que ces gars écrivent des choses comme Greg Keyes n'aurait jamais du avoir le droit d'écrire un autre livre pour Star Wars, je vais quand même acheter le suivant parce que c'est Star Wars, mais il ne devrait pas l'écrire. C'est quand même bizarre.
Je pense que c'est l'aspect accros de Star Wars.
Oui, je le pense aussi. Je suis d'accord pour dire que New Jedi Order est très intéressant au niveau des auteurs, de ce qu'ils ont amené et de la nouvelle direction que ça a pris. Mais je ne dis pas ça en sous-entendant que les anciens auteurs de Star Wars ne sont pas intéressants.
Oui, bien sûr.
Mais la diversité des talents qu'ils ont amené à New Jedi Order est étonnante.
Donc, le prochain est relié ?
Non, le dernier est relié, je crois que c'est celui de James Luceno. Le mien est le livre de poche qui y mène.
Chaque nouveau livre de fantasy est un peu comparé à Tolkien. Je ne voudrais pas sonner cliché, mais je vois quelques ressemblances, pas vraiment dans le monde mais votre approche est assez similaire...dans votre intérêt pour le langage. Le Roi de Bruyère lui-même me rappelle un peu les Ents...
(Rires) Même si je suis un fan de Tolkien, ça fait très longtemps que j'ai lu la trilogie, quand j'étais au collège je crois, ce qui remonte à loin. J'ai vu les films et j'avais presque oublié les Ents. Mais beaucoup de choses restent enterrées dans votre subconscient et elles finissent par ressortir. L'autre chose qui m'a fasciné quand j'étais enfant à propos de Tolkien sont ses appendices...Les lire en se disant Il a pensé à tout ça...il y a les langues, l'histoire. Puis le Silmarillion est sorti et c'est de la même veine. Ca me fascinait. Et c'était juste avant la commercialisation de masse des jeux de rôles. Cette idée de construire un monde jusqu'à ce point n'était pas fréquente et j'ai tout de suite commencé à construire un monde. Pas celui du Roi de Bruyère, rien que j'ai vraiment utilisé. J'ai commencé à travailler sur les langages et c'est ma plus grosse dette envers Tolkien. Bien sûr je voulais savoir d'où Tolkien sortait tout ça, cette mythologie nordique, celtique, c'est de là que vient mon intérêt, aiguilloné par Tolkien. J'ai une dette énorme envers Tolkien, mais je ne pense pas que ce soit assez spécifique pour prendre un sens.
Si, ça a un sens. Dans les années 80, il y a beaucoup de Nous allons prendre ce qu'a fait Tolkien et ne pas le copier exactement, ne pas écrire dans le même esprit.
Oui, on dirait que certains n'ont pas fait d'autres recherches que lire Tolkien. L'intéressant sur des gens comme Tolkien ou Poul Anderson est qu'ils écrivaient sur la même période, s'inspirant de la même source. Ils ont produit des Fantasy très différentes. Three Hearts and Three Lions.
The Broken Sword...
Oui, on ne connait pas beaucoup de choses comme Tolkien, à part pour des aspects très superficiels commes les épées et les guerriers. Tous les deux m'ont beaucoup influencé. Je me rappelle Poul Anderson disant que The Broken Sword était un roman bien plus brutal que ce qu'il pourrait écrire maintenant, enfin au moment où il parlait, c'est l'un de ses premiers livres. Je l'ai lu et j'ai aimé tous ses premiers livres de fantasy.
Oui, c'était très différent, j'ai eu beaucoup de mal à les retrouver depuis qu'ils sont en rupture de stock aux Etats-Unis.
Un autre livre qui a beaucoup influencé mes écrits fantasy est The Worm Ouroboros de E.R. Eddison.
Oui, en fait, je l'ai trouvé chez le même bouquiniste que The Broken Sword.
C'est un autre livre qu'il est devenu très difficile de se procurer. Et il est difficile à lire. La langue ressemble à du Spenser, je ne sais pas si vous avez lu The Fairy Queen. Spenser a créé une partie de sa langue. Une langue qu'aucun autre auteur n'a jamais utilisé, avec une complexité étrange, elles sont toutes deux très belles. The Worm Ouroboros est une fantasy trés étrange, il m'a fallu plusieurs tentatives pour arriver à le finir. Et quand j'ai finalement réussi...c'est ce que j'ai relu en préparation du Roi de Bruyère.
J'en ai lu la moitié. C'est difficile, il y a beaucoup de choses à appréhender. C'est un livre que j'ai vraiment envie de relire.
Il faut être d'humeur très patiente. Ce n'est pas à la portée de tout le monde. Mon frère, par exemple, l'a lu quand il avait 14 ans, puis il l'a relu tous les ans depuis. Je n'arrivais pas à le lire, j'essayais en me disant Qu'est-ce qui ne va pas avec moi, je ne peux pas lire ce truc. Ce n'est que des années plus tard que je l'ai finalement lu. Quand je l'ai fini, il a eu un grand impact sur moi.
Quand j'ai lu Michael Moorcock pour la première fois, ça a été dur pour moi. Je suis revenu à ses livres quelques années plus tard et je les ai vraiment aimé. Maintenant que j'aime ça, j'ai lu pas mal du Champion Eternel dernièrement.
La période à laquelle vous le lisez doit entrer en ligne de compte. J'ai lu les livres de Moorcock à la fac. Il m'était très facile de les lire alors, ses personnages sont étrangers et il est très facile de s'identifier à eux, au moins pour l'étudiand que j'étais, il était facile de m'indentifier à l'anti-héros. J'aurai peut-être eu une réction différente si je les avais lu plus tard dans ma vie.
Est-ce que le passage de vos deux premiers livres du format relié au format poche pour The Age of Unreason était vraiment une décision commerciale ou y a-t-il une autre raison ?
Je suppose. Ce n'est pas quelque chose dont on parle beaucoup. Les écrivains parlent beaucoup à leurs éditeurs, mais sont isolés de ce genre de choses autant que possible. Les livres de The Age of Unreason faisaient prendre un risque énorme à tout le monde. Ils ne respectaient pas les standards, je n'étais pas un écrivain établi avec un grand public. Donc il y a sans doute eu des efforts pour rendre toute l'affaire rentable. A cette époque, à la fin des années 90, il y avait une grande conviction que les livres de poches étaient une bonne solution. De nombreux livres de qualité sont sortis en poche.
Gene Wolfe...
Pas seulement pour la SF, mais des livres classique...des livres d'aéroport, des bestsellers, ce genre de choses. Finalement, je ne sais pas si ça s'est avéré juste, mais il a sans doute mieux valu qu'ils ne sortent pas en relié. Je pense qu'on en a sans doute vendu un peu plus et que ça a touché plus de monde, parce qu'ils étaient plus abordables. L'une des choses les plus intéressantes qu'ils aient faite avec Le Roi de Bruyère est de le mettre en e-book. Ca a vraiment cartonné en format e-book.
Oui, j'ai vu dans la dernière newsletter de Del Rey que ça marchait vraiment bien.
Je n'ai pas encore lu ça, mais j'ai suivi cette progression. C'est proposé à un prix vraiment peu cher, mais je suis tout de même étonné du succès. Je pense que c'était une très bonne idée commerciale.
Terry Brooks m'a beaucoup aidé dans le sens où il a écrit une lettre à ses fans (sur son site web) et aux gens qui ont acheté des ebooks de Pal Digital. Cela avait un sens pour Terry. On lui a demandé un commentaire pour mon premier roman. Il ne l'avait pas aimé et n'a pas fait le commentaire. Il a vraiment aimé Le Roi de Bruyère. Je sais que c'est important venant de lui, parce qu'il l'a vraiment aimé et que ça n'est pas toujours le cas.
Pour le remercier, je vis à Seattle et Terry y vit aussi maintenant, j'ai appelé un magasin de vins pour qu'ils choisissent quelques bouteilles et les lui envoient. Je ne leur ai pas dit à qui ils livraient, mais je leur ai demandé de me rappeler et de me dire quelle sorte de vin ils avaient choisi. Quant le type m'a rappelé, je lui ai demandé s'il avait un moyen de se prendre un pourboire en utilisant ma carte de crédit, et il m'a dit Oh, non, ça n'est pas la peine, je venais juste de lire Le Roi de Bruyère sur ebook quand j'ai réalisé qui vous étiez tous les deux. Je suis un fan de Terry Brooks depuis des années, et je suis devenu un fan de vous il y a quelques semaines avec le ebook.
Il a fait ce texte de présentation pour le site web.
C'était très généreux de sa part.
Oui, on dirait de Del Rey fait très attention aux suggestions des lecteurs, et de mon point de vue limité sur le web, ça fait un écho très positif avant la publication.
Oui, Del Rey est vraiment derrière ce livre. C'est toujours bien, ça aide.
Il y a quelques gros livres fantasy qui sortent ce mois-ci, le nouveau Jordan, le nouveau Robin Hobb. On dirait que Del Rey essaie de capter pas mal de ces lecteurs avec ce marketing.
J'ai appris à être très prudent avec ce genre de choses. Tous ce qu'ils ont demandé est qu'un livre remporte assez de succès pour qu'on puisse écrire la suite...donc je peux aller faire du kayak ou autre.
Donc vous écrivez à plein temps maintenant ?
Oui, j'écris à plein temps depuis 4 ans maintenant. J'ai déménagé à Seattle quand ma femme a été muté dans une école primaire ici. En venant ici et quittant l'Université de Georgie, j'ai arrêté d'enseigner. Il fallait vraiment que j'écrive à plein temps pour vivre quand nous sommes arrivé à Seattle qui est une ville assez chère.
Une belle ville.
Oh oui, j'aime Seattle, mais j'aime Savannah aussi. Les deux villes sont très différentes. Ma vie est très différente ici.
Pour un ancien boulot j'ai été en voyage d'affaires à Seattle et Savannah il y a quelques années et ce sont deux des plus belles villes où je sois allé.
Je les aime toutes les deux. Seattle est un peu lassante, à cause du temps parce que je suis originaire du sud.
Vous n'êtes pas habitué au mauvais temps.
Oui (Rires). Neuf jours de pluie en continu n'est pas quelques chose à quoi je suis habitué. Mais la bière et la nourriture sont bonnes. Et la ville, quand il fait beau, est l'une des plus belles que j'ai vu.
Oui, la brasserie Pike le long des quais était bonne. C'était il y a quatre ans maintenant...
Juste avant que je ne vienne à Seattle...il y a presque cinq ans maintenant.
Avez-vous un emploi du temps strict pour écrire quelques heures chaque jour ?
J'essaye de travailler de 9 heures à 17 heures, je n'y arrive pas toujours. Quand j'écris le plus efficacement, j'arrive à le faire de 9 heures à 17 heures.
C'est bien. D'après ce que j'ai vu chez d'autres auteurs, la discipline a une grande importance.
Oui, il y a vraiment ce dileme du délai pour faire le travail. Vous pouvez travailler dessus à plein temps et ne pas avoir la panique de la dernière minute. Ou vous pouvez attendre la dernière minute pour le faire. Je trouve bien plus plaisant de travailler sur un livre dans la durée. En plus, la plupart de mes amis travaillent de 9 à 17 heures, donc que ferais-je de mes journées de toute manière ? Cela ne veut pas dire que je ne prends pas un jour de temps en temps ou un week-end.
Partir en tournée ?
Oui, ça peut être marrant. Je l'ai fait quelques fois et j'ai bien aimé.
Rencontrer les fans et tout ?
Oui, l'une des choses les plus importantes dans les tournées est de rencontrer les gens qui vendent vos livres. Dédicacer est marrant, surtout à mon niveau. Ca peut être deux personnes ou cent. Mais au minimum, vous rencontrez les gens qui vendent vos livres, et je pense que c'est l'un des buts principaux des tournées.
A mon avis, si j'étais le gars travaillant dans une librairie, je serais plus enclin à vendre le livre d'un auteur que j'ai rencontré, avec qui j'ai discuté face à face.
On peut dire que je suis un gars sympa, je ne me conduit pas comme un salaud (Rires) et que je ne cause de problème à personne. Je pense que vous avez raison, cet aspect est important. J'ai aussi tendance à recommander les livres des gens que je connais.
Je pense que c'est tout, j'ai apprécié de parler avec vous et d'en apprendre plus sur votre travail. Je vais aller acheter The Changeling de ce pas.
Merci pour l'interview.
Bonne journée, bonne chance pour votre tournée et avec Le Roi de Bruyère. J'attends vraiment de lire The Charnel Prince.

Article originel
Traduction réalisée par Thys

  1. L'interview traduite
  2. La suite de l'interview

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