L'ogre vert tire sa révérence !
Mais pas avant une énième aventure trépidante dans un royaume de Fort Fort Lointain méconnaissable, et donc plein de surprises... bondissantes en 3D !
Découvrez dans ce dossier les ficelles de ce nouvel opus, tournant la dernière page d'une franchise qui a accompagné petits et grands depuis 10 ans ou presque.
Allez, une dernière virée avec Shrek et ses amis, difficile de résister !

Synopsis :

Après avoir vaincu un méchant dragon, sauvé une belle princesse et le royaume de ses parents, que peut encore faire un ogre malodorant et mal léché ? Domestiqué, assagi, Shrek a perdu jusqu’à l’envie de rugir et regrette le bon vieux temps où il semait la terreur dans le royaume. Aujourd’hui, tel une idole déchue, il se contente de signer des autographes à tour de bras. Trop triste…
C’est alors que l’habile et sournois Tracassin lui propose un contrat. Shrek se retrouve soudain transporté dans un monde parallèle totalement déjanté où les ogres sont pourchassés, où Tracassin est roi, où Fiona et son bien-aimé ne se sont jamais rencontrés…
Shrek va-t-il réussir à déjouer le sortilège, à repasser de l’autre côté du miroir, à sauver ses amis, à restaurer son monde et reconquérir l’amour de sa vie ?

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La genèse du projet

Le monde entier connaît désormais Shrek, Fiona, l’Âne, le Chat Potté et a pu suivre leurs folles aventures au Royaume Fort Fort Lointain. Ce cycle, inspiré du célèbre roman Jeunesse de William Steig «Shrek!», a remporté un immense succès critique, conquis les sommets du box-office international et remporté le premier Oscar décerné à un long métrage d’animation. Shrek et ses amis ont pris place dans la grande histoire du cinéma et du dessin animé.

Après avoir couvert en quelques années un large éventail de situations et de personnages TRÈS librement inspirés des contes de fées classiques, les créateurs de DreamWorks Animation se sont demandé comment conclure en beauté la saga de Shrek et Fiona.
Un vrai défi, que le réalisateur Mike Mitchell, vétéran du cinéma «traditionnel» et des productions DreamWorks Animation, présente ainsi : «Comment redonner au public ce qu’il aime tout en lui proposant une nouvelle approche ? Ce n’est pas sans émotion et sans une pointe de mélancolie que nous avons décidé d’arrêter ici l’histoire de Shrek, mais nous savions que tous ses fans seraient au rendez-vous pour un film encore plus accompli que les précédents.»
Mitchell est entouré de deux productrices : Teresa Cheng et Gina Shay, possédant chacune une solide expérience de l’animation. Cheng, qui se consacre depuis plus de vingt ans à la production de films et d’effets visuels, a récemment produit l’émission spéciale «Shrek the Halls» ; Shay a notamment produit BOB L’ÉPONGE, LE FILM. «Mike, Gina et Teresa sont un formidable triumvirat», déclare le producteur exécutif Aron Warner, producteur des trois premiers films du cycle. «Nous avions tous pleinement confiance en eux.» Le trio réunit une brillante équipe de développeurs visuels, créateurs de story boards, animateurs de personnages, décorateurs, modélistes, artistes layout, éclairagistes et concepteurs d’effets visuels, les effets 3D sont supervisés par l’illustre Phil «Captain 3D» McNally. Le résultat : une équipe mêlant nouveaux venus et vétérans, tous fans de l’univers Shrek, et débordant d’enthousiasme et d’énergie créatrice.

Pour développer ce chapitre final, le plus logique était de se focaliser d’abord sur le personnage central et son parcours. Le constat est clair : Shrek s’est EMBOURGEOISÉ! Heureux père de trois enfants, il assume pleinement ses responsabilités de géniteur ainsi que sa surprenante popularité. Jadis, les habitants du royaume fuyaient à son approche ; aujourd’hui, ils le saluent respectueusement dans la rue, lui font des courbettes, lui demandent des autographes.
Lorsqu’un personnage vit une aussi longue aventure, chaque nouvel épisode est une occasion de le faire évoluer. Dans ce quatrième chapitre, Shrek va – c’était fatal – connaître les affres de la quarantaine.
«Nous devions trouver un biais pour préserver l’originalité et la fraîcheur de cette saga», dit Cheng. «Mais que pouvait encore apprendre notre héros?» Une image, conçue dans les premières étapes du développement, donne un embryon de réponse. On y voit Shrek en train de se regarder dans un miroir puis de contempler une vieille affiche «OGRE RECHERCHÉ», en se demandant ce qui lui est arrivé.
«L’Ogre n’est plus ce qu’il était dans le premier film. Il ne fait plus peur, il est aimé de ses concitoyens. Or nous voulions qu’il garde son… mordant et sa personnalité», explique Mitchell. Quantité d’options s’offraient aux scénaristes. C’est finalement Josh Klausner qui eut l’idée de faire effectuer à Shrek un grand retour vers le passé et de le plonger abruptement dans une «réalité alternative».Gina Shay : «C’était un excellent ressort dramatique. À la faveur de ce grand bond en arrière, Shrek sera conduit à s’interroger sur sa destinée et son identité. Nous sommes retournés aux fondamentaux, aux sources mêmes de son histoire, en organisant l’intrigue à partir de son propre point de vue : Shrek se demande ce qu’aurait été sa vie s’il n’avait pas secouru et libéré Fiona.»

Cet angle d’attaque était parfaitement cohérent avec le développement de la saga, ainsi que le souligne le directeur d’écriture Walt Dohrn : «Dans le premier film, Shrek apprend à s’aimer. Dans le second, il découvre la vie de famille. Dans le troisième, il assume pleinement ses responsabilités de père et de mari. Et maintenant, il se pose la grande question : aurais-je pu mener une AUTRE vie?» Et le producteur exécutif Aron Warner de préciser : «Cela nous permettait de boucler la boucle harmonieusement et de donner au cycle une conclusion logique.»
Nostalgique du bon vieux temps, Shrek conclut un pacte faustien avec Tracassin, le Tentateur suprême des Contes de Grimm. Nouveau venu dans la saga, Tracassin aspire tout bonnement s’approprier le Royaume Fort Fort Lointain. Il offre à Shrek de vivre une journée où il redeviendrait un VRAI ogre et serait dégagé de toutes ses pesantes responsabilités. En échange, Shrek lui fera cadeau d’un jour de son passé. Le deal paraît honnête… mais l’habile tentateur choisit un jour bien particulier : celui de la naissance de Shrek !
Mike Mitchell : «Le résultat est catastrophique. Le destin de Shrek est chamboulé de A à Z en même temps que celui des autres personnages. L’ogre plonge brutalement dans une réalité alternative où plus personne ne le reconnaît. On ne voit plus en lui qu’un monstre terrifiant.»

Pages de l'article

1. La genèse du projet
2. Les personnages
3. Dix ans d'évolution
4. Des extraits vidéos et making-of
5. La critique d'Aléthia