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Coraline, aujourd’hui en salles !

Par Altan, le mercredi 10 juin 2009 à 22:07:46

Trois dimensions

Henry SelickHenry Selick commença à s’intéresser au 3D dès son premier long-métrage.

Henry Selick : Durant les tournages de L'étrange Noël De Monsieur Jack et James Et La Pêche Géante, nous avons procédé à quelques expériences. Je suis ami avec Lenny Lipton, pionnier de cette technologie, qui travaille maintenant dans la société leader en matière de 3D : RealID.
Vers 2004, j’ai pris la mesure des progrès accomplis par l’imagerie stéréoscopique. Bill Mechanic et moi avons réalisé les bénéfices qu’elle apporterait à Coraline. Depuis, les techniques de projection numérique, le processus RealID et les lunettes stéréoscopiques se sont encore grandement améliorés... et les nouvelles lunettes sont bien plus confortables !
Gaiman confirme : Je suis resté bouche bée devant les essais en 3D de Coraline. Je n’avais jamais rien vu d’aussi beau en matière de relief, et le réalisme de l’animation stopmotion procure des sensations proches d’un film en prises de vues réelles.

CoralineLe système de projection RealID utilise un seul projecteur, qui projette alternativement les images destinées à l’œil droit et à l’œil gauche du spectateur. Chaque image est projetée trois fois pour un maximum de fluidité et d’homogénéité. Elle apparaît à travers les lunettes comme une seule et unique image en 3D, occupant tout l’espace de l’écran... et au-delà. Chaque image de Coraline a donc été tournée deux fois, mais par la même caméra. Sept de ces caméras fonctionnaient généralement en même temps sur la cinquantaine de plateaux dédiés à la production.
C’est le tournage en stop-motion le plus compliqué de ma carrière, déclare Kozachik. Le film se compose d’environ 1500 plans, soit le double de L'étrange Noël De Monsieur Jack. La caméra, programmée pour capter successivement les visions œil gauche et œil droit de chaque image, opérait à distance réduite des figurines, de manière à mieux faire pénétrer le spectateur dans leur monde de petite taille.
Henry Selick : Ce 3D mérite vraiment d’être qualifié de stéréoscopique car il offre au spectateur une vision en profondeur. Le RealID capte à merveille le monde animé que nous souhaitons partager avec notre public. Il vous fait entrer dans ces deux univers et vous communique toute l’énergie vitale qui se dégage de ces décors et personnages.
Les deux mondes de Coraline ont été filmés en 3D, mais, explique Selick, les décors du Vrai Monde sont plus confinés, plus ternes, et ceux de l’Autre Monde, plus profonds, plus vastes, plus colorés. Dans le premier de ces mondes, la caméra est quasiment fixe, et vous avez l’impression d’être face à une scène de théâtre. Dans le second, elle est beaucoup plus mobile.

Coraline sera projeté en 2D dans certaines salles, mais comme dit Dakota Fanning en matière de conclusion : C’est tellement plus beau avec des lunettes ! C’est rare de voir un film où l’on remarque autant de nouveaux détails à chaque projection. Je suis fi ère d’en avoir fait partie, et je me réjouis déjà de pouvoir le montrer un jour à mes enfants !

  1. Le synopsis
  2. Genèse de Coraline
  3. Les personnages et leurs interprètes
  4. Deux mondes, un studio
  5. Trois dimensions
  6. Les chiffres anecdotes

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