Vous êtes ici : Page d'accueil > L'Actualité fantasy

Aujourd’hui en salles : Sucker Punch !

Par Gillossen, le mercredi 30 mars 2011 à 13:04:16

Musique !

« Je vais me tirer d’ici, je vais retrouver la liberté. » Babydoll

C’est la musique qui assure le lien entre la vie de Babydoll au bordel et ses fantasmes : quand Madame Gorski écoute une chanson, Babydoll ferme les yeux et est transportée. Il fallait donc que la bande originale de Sucker Punch campe cette atmosphère. Zack Snyder a travaillé avec Marius De Vries et Tyler Bates sur la partition, et a coécrit plusieurs chansons, très variées, dont les tonalités suscitent différentes émotions, en fonction des univers du film.
«Je crois que l’un des éléments les plus importants, et les plus évocateurs, du cinéma est la musique», affirme le metteur en scène. «Et comme Babydoll est transportée dans ses fantasmes par la danse, la musique, dans ce film, était d’autant plus essentielle».

«Sucker Punch est un film très onirique, qui parle d’évasion, d’espoir, et de rédemption à travers l’imagination», indique De Vries qui collabore avec Snyder pour la première fois. «Il fallait que la musique évoque très fortement ces thèmes-là. Et à plusieurs reprises, Zack voulait utiliser des chansons plutôt que de la musique, de telle sorte que les paroles aident le spectateur à se repérer dans le film et donnent un éclairage sur l’état d’esprit de Babydoll. C’était un défi formidable pour moi».

Tout comme Bates, De Vries et Snyder ont choisi des morceaux très reconnaissables, à même d’évoquer l’action et les émotions de l’intrigue. Par exemple, les musiciens ont réarrangé Sweet Dreams (Are Made of This) en lui donnant un côté sensuel et mélancolique, puis la chanson a été interprétée par Emily Browning – qui, par ailleurs, a collaboré à deux autres chansons du film.
«Grâce à Emily qui, pour ainsi dire, commente la situation de son personnage à travers la chanson, on obtient une tessiture et une profondeur intéressantes qui font le lien entre la musique et les images qu’on n’aurait pas obtenues autrement», signale De Vries.

Pour travailler avec la comédienne entre les prises, De Vries a installé un dispositif d’enregistrement portable sur le plateau et, par chance, a même déniché un coin tranquille où se trouvait un piano. «C’était un piano désaccordé, dans un piteux état et presque inutilisable», explique-t-il en souriant. «Mais dans la première version d’Asleep qu’on a enregistrée, j’ai joué sur ce piano déglingué, mais qui s’est révélé plein de charme. Au mixage, on a même conservé les premières mesures chantées par Emily ce jour-là, et elles correspondent, grosso modo, à ses premiers essais. Du coup, malgré les circonstances, on a obtenu un résultat formidable» . Autre chanson interprétée par les comédiens : Love is The Drug, chantée en duo par Carla Gugino et Oscar Isaac, qu’on entend pendant le générique de fin. La chanson-culte des années 60, White Rabbit, figure aussi dans la bande originale du film. Ces deux titres avaient été intégrés au scénario par Snyder et son coscénariste Steve Shibuya.
«Quand Zack m’a expliqué le postulat de départ de Sucker Punch, il m’a beaucoup parlé de la chanson White Rabbit qui, selon lui, devait faire partie du film», note Bates, qu’on entend à la guitare sur la bande-originale. «Du coup, j’ai réfléchi à la manière de l’intégrer au reste, et au moment du tournage, j’ai compris que cette chanson devait évoluer au fil de l’histoire : c’est d’abord un morceau onirique, que Babydoll se chante pour elle-même, et qui lui donne envie de danser, et puis, lorsque les filles partent en mission, et qu’elles commencent à manier les armes, la chanson prend une ampleur spectaculaire et monte en puissance».

Outre ces titres, Snyder et ses collaborateurs ont choisi des chansons rythmées comme Search and Destroy, et I Want It All et We Will Rock You de Queen. «Tout ce que nous avons choisi illustre l’action et les thèmes que Zack souhaitait mettre en avant dans le film», précise Bates.
«La musique permet d’exprimer des émotions refoulées», signale Deborah Snyder. «Et le travail de Marius et de Tyler correspondait exactement à l’atmosphère que recherchait Zack depuis le début».

«Les filles foutent le bordel dans le film, et c’est exactement ce que devait faire la musique aussi», déclare le réalisateur. «Je voulais vraiment que le film décoiffe – le style visuel, l’atmosphère et les effets sonores des aventures des filles. La musique s’est avérée être une formidable claque, et a contribué à raconter l’histoire d’une manière qui vous prend aux tripes».

  1. Synopsis
  2. Distribution
  3. L'univers
  4. Le tournage
  5. Musique !

Dernières critiques

Derniers articles

Plus

Dernières interviews

Plus

Soutenez l'association

Le héros de la semaine

Retrouvez-nous aussi sur :