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Terry Pratchett évoque son adaptation à la maladie

Par Atanaheim, le jeudi 21 juin 2012 à 13:25:08

Pratchett Alors que Snuff a remporté le prix Bollinger récemment, Terry Pratchett présente déjà son prochain livre.
Bien qu'on lui ait diagnostiqué une forme rare de la maladie d’Alzheimer en 2007, l'un des écrivains les plus vendus du Royaume-Uni (75 millions de livres) n'a pas pris le temps de souffler. En plus du 39e tome des Annales du Disque Monde évoqué plus haut, l'auteur britannique vient de sortir The Long Earth, un roman à quatre mains, écrit en collaboration avec Stephen Baxter (dont ils envisagent déjà une suite) et va publier cet automne un livre intitulé Dodger, inspiré de l’œuvre de Charles Dickens. Bref, l'auteur ne lève pas le pied. Je suis écrivain, donc j'écris. Pourtant, il reconnaît qu'il a dû s'adapter à sa maladie. Il ne peut certes plus faire ses lacets, selon ses propres mots, mais il peut toujours écrire. Notamment grâce à l'utilisation de la reconnaissance vocale : Ça facilite véritablement le processus d'écriture. Je raconte l'histoire, je ne la tape pas sur un clavier.
Malheureusement pour les fans, ses prochains textes ne devraient pas prendre place sur le Disque Monde. The Long Earth est vraiment son projet du moment même si les premiers composants de ce récit lui trottaient dans la tête dès les années 80. C'est en fait le succès phénoménal de sa série phare qui a retardé l'écriture de ce nouveau cycle. Mais il y a deux ans, il a décidé de rassembler les fragments épars de l'histoire, ses morceaux d'idées et s'est dit qu'il allait avoir besoin d'un spécialiste car ça allait parler de théorie des quanta et d'univers parallèles (la Terre ne serait qu'une des Terres possibles qui existent en simultané). L'idée de recourir à l'aide de Stephen Baxter s'est imposée. Pratchett ne veut pas penser aux suites de sa maladie et s'est d'ailleurs déjà attelé à la suite de son roman à quatre mains. Il regrette même qu'on lui pose autant de questions sur Alzheimer que sur ses livres.
Bien qu'il reconnaisse n'avoir jamais envisagé une telle situation (La mémoire est comme un muscle. Et vous ne croyez pas que les muscles puissent connaître la sénescence. Pourtant si.), il préfère toujours voir le bon côté des choses et prend, comme à son habitude, la vie avec humour. Même en ce qui concerne ses difficultés avec les chaussures : Une paire de pantoufles a du bon. Et comme je suis souvent en déplacement, ça me fait gagner du temps pour les contrôles de sécurité à l'aéroport.

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