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La Mère des tourments

Tome 3 du cycle : Elamia
ISBN : 978-235294051-7
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Erik Wietzel

L’ancien empereur Adrian et ses compagnons ont payé un lourd tribut pour se débarrasser du sorcier Golan Tark revenu d’entre les morts. Mais si ses armées infernales ont disparu, les humains ne sont pas pour autant en sécurité.
Car au moment où les survivants pansent leurs blessures, une menace plus grande surgit au sommet de la Forteresse des Secrets. La Mère des Tourments est en effet de retour après un sommeil de deux mille ans et une terrible soif de vengeance l’anime. Celle qui a déjà éradiqué une civilisation a mis au point un plan machiavélique pour dominer jusqu’aux démons eux-mêmes.
Un plan qui passera par le sacrifice de millions d’êtres humains. Qui osera s’élever contre sa cruelle ambition ?

Critique

Par Gillossen, le 27/05/2007

Avec cette “conclusion”, une trilogie de fantasy française se termine … Embrayant sans temps mort directement à la suite du précédent, nous n’avons donc pas le temps de souffler, avant cette dernière ligne droite.
Voilà ce qui constitue l’un des atouts du roman d’ailleurs, à mesure que le monde d’Elamia a su prendre corps. Une progression finalement logique, mais qui n’était pas gagné d’avance, puisque cette histoire, dans son ensemble, demeure un récit classique de fantasy épique, comme les lecteurs amateurs du genre en ont lu sans doute beaucoup auparavant. Toutefois, l’auteur a su trouver son ton, son cadre, avec un certain sens du rebondissement et de la diversité (artefacts, peuples, enjeux…), parvenant même, pour rester dans le genre (et même éditeur), à nous donner un résultat plus satisfaisant qu’un Vengeance de Fabrice Colin ou un Cœur de phénix de Gaborit.
Sans se hisser à la hauteur des références du genre en termes d’ampleur ou d’aboutissement (il y a souvent de petites choses qui font tout de même sortir le lecteur du roman, tel un “J’en ai marre” dans la bouche d’un personnage comme la Mère des Tourments…), mais c’est précisément sur les détails que se jouent les impressions finales, et la note qui va avec.
Humaniser des personnages qui à la base n’ont rien de bien humain les rend peut-être plus proches et plus tangibles, mais arrache dans le même temps une part de mythe, quand déjà certains seconds rôles mériteraient qui plus est sans doute de prendre plus de place qu’un Litti… Mais tout cela représente des agacements minimes face à un récit qui reste très plaisant du début à la fin, à la conclusion enlevée.
Un bon moment de lecture !

7.5/10

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