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L'Épave perdue

Titre VO: The Black Lung Captain

Tome 2 du cycle : Frey
ISBN : 978-235294525-3
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Chris Wooding

Darian Frey n’est pas du genre chanceux.
Il arrive à peine à nourrir ses équipiers et à maintenir son aéronef miteux dans les airs. Même les coups les plus simples foirent invariablement. C’est alors que le capitaine Grist fait son apparition. Il a besoin de Frey pour retrouver l’épave d’un appareil plein des trésors d’une civilisation perdue.
Le vaisseau en question s’est abîmé au cœur d’une île lointaine et impénétrable, peuplée de bêtes gigantesques et de monstres inhumains…

Critique

Par Zedd, le 16/11/2011

Quelque temps après leurs précédents déboires, l’équipage de la Ketty Jay accepte une mission suicide.
C’est qu’en ces temps difficiles, il faut bien se refaire ! Se remettre à flot… ou en l’air, en l’occurrence ! Une mission facile entraînant les conséquences que l’on sait (cf premier tome), on peut légitimement se demander où Darian Frey et ses hommes vont mettre le pied.

 Dans une bonne panade… 
Chris Wooding nous plonge d’abord au cœur d’une forêt tropicale et dangereuse, peuplée de tribus de sauvages. Encore une fois, l’aspect  «planet opera» est bien présent, nous renvoyant à Vance, Harrison (Deathworld) ou Genefort. Par la suite, nous voilà trimballés dans une tripotée de lieux, pas toujours reluisants, au gré des aventures et des mésaventures de l’équipage.
Ainsi, dans L’Épave perdue, on retrouve tout ce qui faisait le succès du premier volume : de l’action, des personnages hauts en couleur, un univers à la croisée des genres, de l’humour… et de nouvelles révélations, bien entendu. En conservant sa recette, l’auteur anglais a manifestement visé avant tout l’efficacité et non l’originalité.
Ce qui explique d’autant moins les quelques ratés, absents du premier tome, de la mécanique. Oh, ce n’est jamais grand-chose, un rebondissement qui tombe à plat ici, une longueur par là, ou encore une intrigue secondaire inutile, mais cette simple accumulation suffit à perturber l’ensemble. Suffisamment pour nous faire attendre la suite avec une petite appréhension : « Capitaine Wooding, à vous de redresser la barre ; nous, on est prêts à remonter à bord pour de nombreuses aventures encore ! »
Un cran en-dessous du premier, ce nouvel opus réussit quand même son pari, celui de nous offrir une lecture distrayante  !
À quand la suite  ?

7.0/10

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