Vous êtes ici : Page d'accueil > L'Actualité fantasy

Mini-dossier : La Cité de l’ombre

Par Luigi Brosse, le vendredi 19 décembre 2008 à 09:41:05

L'avis d'Alana Chantelune

Résumé

Ember est une ville souterraine, conçue pour durer 200 ans et pour préserver une partie de l'humanité d'une catastrophe. Les habitants ignorent tout de leur passé, comme l'ont voulu les Bâtisseurs, afin qu'ils n'envient pas le monde perdu de la surface.
Mais la cité n'est pas éternelle : le générateur fournissant l'énergie électrique de la cité est en bout de course, provoquant des pannes de plus en plus fréquentes ; de plus, les immenses réserves de nourriture seront bientôt vides. Enfin, on constate que l'organisation de la société d'Ember est devenue archaïque : le maire est un beau parleur bedonnant, et les enfants tirent au sort leur affectation à la fin de leurs études. Les plus chanceux seront électriciens, horlogers ou chargés des serres, les autres devront entretenir les galeries souterraines ou récurer la crasse. Les habitants évitent de se poser des questions sur ce qui se trouve au-delà de la cité, ou prient pour le retour des Bâtisseurs.
C'est alors qu'une jeune fille, Lina, découvre une boite héritée de son ancêtre, l'un des maires de la ville, qui contient les instructions pour évacuer la ville au terme des 200 ans. Avec l'aide de Doon, un garçon préoccupé par l'avenir de la ville, elle va retrouver les indices laissés par les fondateurs pour retourner à la surface de la Terre.

Critique

Adapté d'un roman pour enfant de Jeanne Duprau, La Cité de l'Ombre est un film d'aventure pour le jeune public. On y retrouve cependant deux grandes figures du cinéma indépendant américain, Bill Muray en maire profiteur, et Tim Robbins en papa inventeur aigri. Tous deux sont pourtant très sobres, tout comme Martin Landau, qui incarne avec humour un vieux plombier narcoleptique. Les adultes laissent la lumière aux deux jeunes acteurs, héros de l'aventure.
L'énergie de Saoirse Ronan qui interprète Lia, est le grand atout du film. A ses côtés, Harry Treadaway ne démérite pas : il incarne un Doon un peu renfermé, avide de connaissance et très concentré.
Le décor incroyable d'Ember est également un vrai plaisir : la cité vieillissante où le central de téléphone a été remplacé par des messagers à pieds, les serres installée près du dépotoir… Visuellement, le film a réussi son pari.
La mise en scène, par contre, ne brille pas par son originalité. Heureusement, les mouvement de caméra acrobatiques pour insuffler de l'excitation aux scènes de tension sont limités. On regrettera l'intrusion dans le scénario d'une bestiole géante, qui n'apporte rien à l'histoire, et la petite sœur de l'héroïne, gamine de trois expressive comme une huître, qui n'ouvre heureusement pas la bouche.
Au final voici donc un film d'aventure efficace et sans prétention, au scénario ne s'appuyant pas sur les grands discours ou les scènes-catastrophes. Cela reste un bon divertissement, même si le film aurait gagné à plus de réflexion, dépassant ses ambitions initiales.

  1. Les débuts de l'aventure
  2. Incarner l'ombre et la lumière - Les acteurs
  3. Ember, le tournage
  4. Ember : Un nouvel espoir pour le futur
  5. L'avis d'Alana Chantelune

Dernières critiques

Derniers articles

Plus

Dernières interviews

Plus

Soutenez l'association

Le héros de la semaine

Retrouvez-nous aussi sur :