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Le Royaume Interdit, aujourd’hui en salles !

Par Gillossen, le mercredi 24 septembre 2008 à 20:00:00

Les combats

Pendant la toute première séquence de combat opposant Jackie Chan à Jet Li, un événement inhabituel s'est produit.
"Avec la plupart des comédiens, il faut de la préparation et de l'entraînement," raconte Jackie Chan. "Mais avec Jet Li, on s'est juste regardés et on a dit simplement 'Allons-y', et on s'est jeté à l'eau. Il voulait sans doute mettre ma rapidité à l'épreuve, comme moi je souhaitais vérifier qu'il était vraiment le meilleur. Tout s'est passé tellement vite pour les deux premières prises qu'on nous a demandé de ralentir, sinon le chef opérateur allait devoir diminuer la vitesse de la caméra."
"En général, les scènes de combat prennent entre dix et quinze prises," ajoute-t-il. "Mais pour les séquences avec Jet, on n'avait pas besoin de plus de trois à cinq prises. Je me contentais d'informer Jet que j'allais faire telle et telle figure et de lui donner mon tempo. Il s'adaptait à mon rythme et répondait avec ses propres figures. C'est très rare. Je n'ai trouvé une telle complicité qu'avec Sammo Hung et Yuen Biao. Jet est un grand professionnel."
"C'est plus proche de la danse que du combat," note Michael Angarano.
"Il faut être en phase avec son partenaire car, sinon, la scène ne fonctionne pas. C'est Jet Li qui m'a appris ça. La qualité du jeu de l'acteur compte également beaucoup : par exemple, quand on assène ou qu'on reçoit un coup, il faut que ça ait l'air spectaculaire." Malgré son inexpérience, Angarano s'est imposé grâce à son talent – si bien que même Jet Li ne tarit pas d'éloges à son égard. "C'est un garçon très intelligent," déclare-t-il. "Wo Ping m'a également dit que Michael apprenait très vite. Je crois qu'il est à la hauteur du cinéma de kung-fu. Peu de gens parviennent à contrôler leurs mouvements avec autant d'agilité que lui."
La séquence finale mobilisa des centaines de figurants et demanda de la part des principaux interprètes des figures de combat très complexes. Autant dire qu'un effort de coordination et d'organisation fut nécessaire. En raison d'événements impondérables, il fallut près d'un mois pour tourner cette scène. La chaleur caniculaire n'arrangea rien : les maquilleurs passaient leur temps à retoucher le maquillage des comédiens qui dégoulinait. "Malgré tout, il fallait que je donne l'impression que je maîtrisais la situation et que je me batte avec entrain," indique Bingbing. "Je devais montrer que j'étais la combattante la plus aguerrie du royaume. Il fallait que je sois au meilleur de ma forme."

Lorsque Rob Minkoff rencontra Yuen Wo Ping, il lui expliqua qu'il souhaitait mêler plusieurs styles d'arts martiaux.
"Cela va du combat de rue au combat aérien, et au 'Qi Magic'," reprend le réalisateur. "Nous avons donc différents niveaux de combat." Dans Le Royaume Interdit, plusieurs styles de combat ont donc été mis en œuvre : le Tigre Noir, la Mante Religieuse, le Poing du Serpent, le Léopard, la Grue, la Griffe du Tigre, la Paume de la Feuille de Saule, la Griffe de l'Aigle et le Crochet de la Jambe.
De plus, les personnages se battent à coups de poing, de cannes et d'épée. Ils utilisent plusieurs types d'armes, comme des flèches empoisonnées, l'épée du Croissant de Lune pour le Guerrier de Jade, des couteaux papillon et des fléchettes mortelles pour le Moineau d'Or, des matraques, des lances, des fouets et même des cheveux pour la Diablesse aux Cheveux Blancs.

Plus de 800 plans d'effets visuels ont été conçus pour les besoins du Royaume Interdit.
"Le type d'effets visuels qu'on utilise varie considérablement," indique le superviseur effets visuels Ron Simonson. "Cela va des effets virtuels 3D ponctuels au 'matte painting', en passant par des effets infographiques permettant de créer sur ordinateur des personnages virtuels, du feu, de l'eau, de la lave, de la fumée ou des décombres."
Les effets visuels ont été réalisés à Séoul, Hong Kong et Los Angeles. Mais l'essentiel du travail a été effectué par trois sociétés coréennes. C'est d'ailleurs la première fois que la post-production d'un film non coréen d'une telle envergure se déroule en Corée du Sud. "Nous voulions vraiment que le film soit le plus imprégné possible de culture asiatique," ajoute Casey Silver.
"Comme nous avions déjà fait appel à des comédiens et des techniciens asiatiques, il nous semblait naturel que les effets visuels soient réalisés par des entreprises de la même région du monde. Quand le travail est remarquable, peu importe qu'il soit effectué en Asie ou en Occident."
La conception des effets visuels démarra en février 2007 et se poursuivit pendant le tournage : trois personnes s'attelèrent aux travaux de pré-visualisation et d'animatics qui sont utilisés pour les plans infographiques. "Il y a de nombreux plans du film qui sont conçus à 100% sur ordinateur," reprend Simonson. "Il s'agit notamment des plans du palais du Guerrier de Jade et de la Montage aux Cinq Eléments." Autre scène conçue en infographie : le Banquet des Pêches qui doit évoquer le paradis sur terre. Le Roi Singe fait son apparition au Banquet et à la Montagne des Fleurs et des Fruits. Les décors ont intégralement été imaginés et conçus sur ordinateur.

  1. Synopsis
  2. La genèse du projet
  3. Le tournage
  4. Les combats
  5. Décors & costumes
  6. Nos avis

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