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Interview de Tom Lloyd sur The Twilight Herald

Par Nak, le samedi 15 août 2009 à 12:13:02

Après la publication de son dernier livre, The Twilight Herald, second de la trilogie Twilight Reign bien connue Outre-Manche, Tom Lloyd revient dans une interview accordée à Nuts & Bolt sur le premier tome, The Stormcaller. Il y explique comment lui est venue l’idée du roman, mais également les difficultés qu’il a pu rencontrer au début de cette série.

L'interview traduite

The Stormcaller

D’où l’idée pour le livre vous est-elle venue et qu’est-ce qui vous a attiré dans cette idée ?
L’idée a évolué au cours des années. J’avais la première scène bien en tête depuis un moment, un rêve à l’origine, donc ça a servi de point de départ naturel pour le livre, mais je n’avais pas d’intrigue à proprement parler. Quand j’ai commencé à écrire j’ai simplement commencé à coucher sur le papier des idées pour le monde en lui-même et pour comment je voulais qu’il soit peuplé. J’ai toujours aimé les dieux querelleurs de la mythologie nordique et j’ai décidé que je voulais que les dieux interviennent davantage que dans la plupart des romans que j’avais lus. Cela m’a conduit aux Yeux Blanc qui sont leurs champions, aussi peu subtils et aussi querelleurs soient-ils, et de là j’ai laissé les idées se renvoyer la balle jusqu’à ce qu’est-ce que quelque chose que je pouvais saisir et écrire se forme. L’unique règle à laquelle je voulais absolument me tenir c’est qu’à la fin vous ne verriez pas le héros gringalet trouver miraculeusement la force nécessaire pour vaincre le méchant alors que juste avant il était à ses pieds.
Quels challenges avez-vous dû relever durant l’écriture, le lancement et la promotion du livre ?
Des challenges de toutes sortes ! Tout d’abord, j’ai dû apprendre à écrire – Stormcaller était mon premier livre et j’ai appris à écrire en le réécrivant encore et encore. En soi ça m’a pris quelques années et une fois qu’il était suffisamment bien mis en forme pour qu’un agent accepte de le prendre, j’ai ensuite découvert qu’au Royaume-Uni c’est une bonne année quand trois auteurs locaux de Fantasy ont la chance de pouvoir se lancer. Du côté de la promotion, la difficulté commence juste à apparaître. C’est assez sombre sur certains aspects et ça ne respecte pas les standards, mais au final c’est de la Fantasy épique et il faut un moment avant que les gens fassent attention à tout cela. Ca a aidé que je sois publié en faisant partie d’un trio, avec Scott Lynch et Joe Abercrombie, bien que je sois le plus traditionnel des trois et celui qui risquait de recevoir le plus de critiques, et cela (en plus du nom de Gollancz en qui les lecteurs britanniques ont confiance) m’a attiré suffisamment d’attention de la part des gens pour me donner une chance et le plus gros de la bataille était ainsi passé. Persuader des éditeurs américains de publier des auteurs britanniques est très difficile, mais j’ai eu la chance que Lou Anders de Pyr soit à la recherche du genre de Fantasy épique que j’écrivais alors que j’étais moi-même à la recherche d’un éditeur américain !
Comment cela vous a-t-il inspiré ou découragé ? En quoi cette expérience affecte vos projets en cours et à venir ?
Le seul découragement est venu quand j’ai réalisé combien c’est long d’écrire un livre, car je suis assez fainéant ! Mais quand je compare cela au fait que je fais quelque chose que j’aime ou au fait que je reçois des emails de personnes que je ne connais pas qui me disent combien ils ont aimé mon livre, ce découragement n’est rien. Ce que je retire de tout cela est la confiance de pouvoir pousser un peu plus loin dans les deux prochains romans et qu’il faut croire en ce que je fais – même si parfois cela veut dire croire qu’il y a une bonne raison pour laquelle j’inclus certains détails qui ne semblent pas importants sur le moment ! Etre sur la scène même à ma petite façon et traîner avec d’autres auteurs m’a également donné une bien meilleure idée de ce qui est en train d’être écrit et de ce que les autres veulent accomplir. Ca m’aide à me concentrer sur les directions que je veux suivre, que ce soit pour m’éloigner d’une idée que quelqu’un d’autre exploitera avant moi ou pour penser davantage à comment je pourrais faire certaines choses différemment. Ces derniers temps, je regarde rarement un show télévisé ou un film sans me demander comment j’aurais, moi, structuré les scènes, maintenant que l’écriture me tient sous sa coupe. Je suis une cause perdue !

Interview originelle
‘‘Traduction réalisée par Nak’’


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