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Imaginales 2011 : les comptes-rendus !

Par Gillossen, le vendredi 3 juin 2011 à 15:42:29

Temps fort des Imaginales comme chaque année, les nombreuses tables rondes et autres rencontres sont bien entendu des moments privilégiés au contact des auteurs.
Voici donc une série de comptes-rendus appelée bien sûr à s'étoffer encore dans les heures et les jours qui viennent, ainsi pour commencer d'un témoignage plus général sur ces 4 jours de festival de notre modeste point de vue.
Ah, que le temps passe vite... Une semaine déjà... Et merci à nos camarades d'actusf pour les supports audio et video.

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Le compte-rendu global

Cette dixième édition des Imaginales d’Épinal, qui se déroulait donc du 26 au 29 mai, avait quelque chose de spécial pour nous.
Tout d'abord, c'était la première fois que nous tenions un stand sur place. Eh oui, les années précédentes, nous nous étions déplacés uniquement pour des interviews et autres compte-rendus ou prises de photos. De même, c'était donc la première fois cette année aussi que nous participions activement au programme, à titre de partenaire officiel du festival. Et, enfin, bien sûr, nous étions en lice pour le prix spécial du jury 2011, même si évidemment, les résultats étaient déjà tombés quelques jours avant le festival. Nous savions donc déjà que nous n'avions pas gagné.

Jeudi :

La journée de jeudi fut la plus calme (Voir ces vidéos du coup d'envoi officiel). Le temps de s'échauffer, exercice indispensable étant donné le temps plutôt frisquet pour débuter ces 4 jours de festivité. Sur le stand, nous tournions en équipe réduite. En effet, le gros des troupes n'est arrivée que le vendredi, voire le samedi matin pour certains. Dans tous les cas, les visiteurs étaient accueillis par les différentes affiches utilisées au fil des ans. Une bonne idée.
Peu importe, cela n'empêche pas certains visiteurs de reconnaître Witch grâce à sa voix. Comme quoi, nos podcasts sont apparemment un minimum écoutés dans le petit monde des fans de fantasy !
Le jeudi se concluait par des « histoires à lire quand les enfants sont couchés », une rencontre-lecture interdite aux plus jeunes, comme son nom l'indique, après 22h30.

Vendredi :

Comme nous l'indiquions un peu plus haut, le vendredi était donc la journée qui marquait le véritable coup d'envoi du festival, du moins, pour nous. À 14h, Merlin l'Enchanteur et les Chevaliers de la Table Ronde tenaient compagnie à Edouard Brasey, Brucero Krystal Camprubi et Fabien Clavel, mais surtout à Witch, chargée de modérer ce café littéraire. Évidemment. Nous n'avions pas eu le temps de lui soumettre un petit défi avec un tel ou tel mot à placer, mais notre magicienne en chef trouva tout de même le moyen de placer une allusion à... Spider-Man. Par contre, nul trace de Joseph Fiennes en special guest, quel dommage...

En plein après-midi, premier coup de pression pour votre serviteur. Coup de fil. Brandon Sanderson demande à me voir. Pourquoi ? Vous en saurez plus très bientôt... ou, du moins, dans quelques temps. Brandon est en tout cas très sympathique, très posé, et semble conserver un très bon souvenir de son prix de l'an passé. Ce qui nous fait également très plaisir. Après tout, Elbakin.net est « such a great website ». De temps en temps, il faut bien se jeter quelques fleurs ! Et si même les auteurs américains le font, autant vous le faire partager.

Alors que la foule se fait nettement plus nombreuse depuis quelques heures, notamment dans la bulle du livre bien sûr, lieu de toutes les dédicaces, et que les trois ordinateurs en libre service sont squattés quasiment en permanence quand le wifi semble n'en faire qu'à sa tête, il est bientôt temps de la deuxième table ronde où Elbakin.net se retrouve impliquée : le Work in progress autour des blogs, Facebook et autres Twitter animé par le sémillant Jérôme Vincent d'ActuSF, toujours d'attaque. L'une des tables rondes au final les plus animées du festival, toujours selon Jérôme Vincent, et ce en grande partie grâce à Lionel Davoust, volontiers bavard (ce qui n'est pas une critique, bien entendu).
On y parle évolution du paysage du net en quelques années, mais aussi porte-manteaux ou la limite entre vie privée et considérations sur son actualité d'auteur. L'essentiel de notre intervention abordera le traitement de l'actualité des auteurs via nos brèves, ou comment nous utilisons un outil comme Twitter : réponse courte : éviter d'en faire un flux RSS bis, une sorte de robinet à news. S'agissant de quelque chose de beaucoup plus éphémère qu'un blog ou même un site justement, on peut se permettre de voir ça comme un espace de cour de récréation, sans que cela nuise pour autant à l'intérêt de nos interventions. Du moins... c'est le but recherché !
A vous de nous dire d'ailleurs s'il est atteint ou pas.

L'exercice dure une petite heure, en compagnie donc de Mélanie Fazi, Maïa Mazaurette et le Lionel Davoust déjà cité (J'aurai appris que le « s » ne se prononce pas).

S'en suivent diverses conversations autour d'une buvette forcément fort fréquentée (admirez l'allitération) ; à noter d'ailleurs que notre stand n'en était pas si loin que ça. Un emplacement stratégique, on vous le dit ! Auteurs, attachées de presses, bibliothécaires, simples visiteurs du site ou autres, on croise bien sûr de nombreuses personnes en pareilles circonstances et c'est souvent l'occasion de conversations impromptues. Sans compter des membres de l'association que nous n'avions pas encore eu l'occasion de rencontrer « dans la vraie vie » !
L'occasion aussi pour Guigz de rencontrer en chair et en os son auteur fétiche, Brandon Sanderson. À son retour sur le stand, Guigz ne cessera de déclamer que Sanderson lui aurait dit que son accent anglais était « good », ce que la majorité de ses camarades n’aura de cesse de mettre en doute tout au long du week-end… Quoi qu'il en soit, si le temps n'est pas forcément des plus sereins, les premières éclaircies sont qui plus est de sortie !

Bientôt 20h. Il est temps de « fermer » le stand pour la nuit. Direction une sympathique brasserie non loin, où l'on nous installe dans une salle à l'étage. L'impression d'être dans un dîner d'affaires. L'occasion de refaire le monde ? Plutôt de découvrir par exemple une bière locale... La soirée se déroule dans la bonne humeur, mais pas de nuit blanche : nous avons un stand(ing) à tenir dans quelques heures !

Samedi :

Samedi matin, après un petit-déjeuner fort sympathique avec Robin Hobb, revenue à temps d'un tour en montgolfière au-dessus des Vosges – eh oui -, les premières interviews commencent dès 10h : la bulle du livre étant un peu trop bruyante, même si à 10h elle est loin d'être aussi remplie qu'une ruche, nous optons pour un petit arrêt sur les bancs qui parsèment le parc local. Aliette de Bodard et Michel Robert se succèdent. Les piles du dictaphone commencent à fléchir, mais demeurons impassible en priant pour que ça passe. Et ça passe. Nous sommes seulement interrompus une fois par quelqu'un désirant se faire prêter un stylo quelques instants. Pas de mal. Et pas de pluie !
Le grand soleil semble de rigueur.

De nouvelles rencontres inattendues rythment l'après-midi, après que Witch a de son côté interviewé N.K. Jeminsin ou Siriane et Almaarea Ellen Kushner. Thibaud Eliroff passe sur le stand proposer une interview de Fabien Clavel pour le dimanche matin. Les tables rondes se succèdent également, avec chez certains modérateurs une fâcheuse tendance à spoiler les romans, au point de surprendre, voire tout simplement irriter certains auteurs concernés directement. Dans le cas de la conversation avec N.K Jemisin, plusieurs personnes décident ni plus ni moins que de quitter les lieux pour ne pas se voir gâcher le tome 2 de la trilogie de l'Héritage sorti depuis quelques jours à peine.
Dommage.

19h, le grand moment... La remise des prix Imaginales 2011. Une cérémonie sympathique, proposant pour la dernière fois apparemment aux vainqueurs le fameux chat botté, et même une cérémonie placée sous le signe de l'émotion lors de la remise du prix à la mémoire de Pierre Bottero, disparu tragiquement en 2009.

Ecoutez la remise des prix

Non, non, vous n'avez pas rêvé, nous n'avons pas été cités dans la liste des nommés de ce prix bric-à-brac... Pas question d'en faire pour nous une affaire d’État. Évidemment, il y a bien pire dans la vie. Mais être cité sur un plan d'égalité avec les autres nominés sonnait pour nous comme une récompense, la récompense de plus de dix ans de travail, bénévole, au service de la fantasy. Dommage que la chose ait été gâchée, alors que notre nom figurait bel et bien sur la feuille en question... Fort heureusement une fois l’erreur signalée, il y a eu rattrapage. Ce n’est pas pareil mais c’est mieux que rien.

Ne boudons pas plus longtemps notre plaisir. Même si un certain membre du site a failli sombrer dans l'alcool le soir même en s'offrant un whisky, l'atmosphère de ce samedi soir resta conviviale et détendue. Après tout, il fallait garder des forces pour le dimanche !

Dimanche :

Le lendemain matin, les premiers départs tombent et s’égrèneront tout au long de la journée. Les Elbakiniens assistent aux ultimes conférences et se font dédicacer une dernière fois leurs ouvrages en profitant d'une ambiance un peu plus calme pour discuter parfois un peu plus longtemps avec certains auteurs encore présents. Présents sur 4 jours tout comme les interprètes, à l'image de notre camarade Linaka, que nous saluons ici chaleureusement.
Peu à peu, le stand se vide, les livres, posters et autres finissent dans la valise de l’association qui se referme une bonne fois pour toute. Les derniers Elbakiniens se séparent alors, déjà nostalgiques mais la tête remplie de souvenirs de ces quelques jours passés ensemble à vivre la fantasy.
En attendant l'année prochaine.