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Dans les salles : Twilight - Chapitre 3 : Hésitation

Par Altan, le mercredi 7 juillet 2010 à 20:11:55

Twilight, un phénomène qui ne s'essouffle pas

Sortis respectivement en salles les 7 janvier et 18 novembre 2009, les deux premiers épisodes de la saga Twilight ont rencontré un immense succès populaire. A ce jour, ils ont engrangé plus d’1,1 milliard de dollars de recettes dans le monde entier.
Twilight a ensuite triomphé en vidéo : aux Etats-Unis, le DVD de Tentation s’est vendu à plus de 4 millions d’exemplaires le premier week-end de sa sortie en mars 2010 (dépassant ainsi les 3,8 millions du premier volet) et s’est imposé comme la meilleure vente de l’année, avec 9,2 millions d’exemplaires.
Dans le troisième épisode, les personnages qui composent le triangle amoureux - Bella Swan, Edward Cullen et Jacob Black – arrivent à un moment décisif : les Cullen et la Meute de Loups vont devoir s’unir face au danger qui les menace. « Quand on s’est attelés à l’adaptation de Twilight, on nous a souvent dit que le troisième volet serait le meilleur, » confie Wyck Godfrey, l’un des producteurs. « Je pense que c’est parce qu’on y trouve les scènes d’action les plus spectaculaires, et que l’on sait que la relation entre les trois protagonistes parvient à un tournant. »

Hésitation

« Mais pour moi, Hésitation parle surtout de la décision de Bella de devenir vampire et des conséquences d’une telle décision,» ajoute-t-il. «Elle doit peser le pour et le contre en réfléchissant à ce que cela implique de devenir l’éternelle compagne d’Edward. »
L’écrivain Stephenie Meyer acquiesce : « Pour moi, la question essentielle de Twilight est celle des conséquences de ses choix : même les bonnes décisions entraînent des conséquences et, de même, ne pas prendre de décision a aussi des conséquences. Quand on devient adulte, on se rend compte qu’on est obligé d’assumer les conséquences de ses actes, et qu’on droit prendre cela en considération. Bella devient adulte et se met à assumer les conséquences de ses actes. »
Les relations entre les nombreux personnages du film se tendent : « La jalousie et la confiance sont de grands enjeux dans toute relation humaine, » poursuit l’auteur. « C’est une dimension que j’aime explorer dans mes livres et, quand j’écris, je suis fascinée par la complexité des rapports humains. Il y a énormément d’éléments concernant les personnages de Victoria, Riley et Bree qui ne figurent pas dans le film. Lorsqu’on travaillait sur le scénario, il fallait que je donne des tas d’informations à Melissa Rosenberg, la scénariste. C’était intéressant de développer tout cet arrière-plan à l’intrigue principale. » « Je me repose beaucoup sur Stephenie, et plus encore pour Hésitation que pour les deux premiers volets, » précise Melissa Rosenberg. « Pour le troisième épisode, nous sommes allés au-delà du livre et nous avons plongé au cœur de la mythologie que Stephenie a inventée. Elle m’a aidée à donner vie aux personnages. » Dans Hésitation, on découvre un nouveau personnage : Riley. « Comme les livres sont racontés du point de vue de Bella, on ne fait la connaissance de Riley que lorsqu’elle le rencontre, » ajoute la scénariste. « Mais Stephenie avait réfléchi à son apparition dans l’histoire, et c’est ce qui m’a permis de lui donner une existence en tant que personnage, et de ne pas simplement le faire surgir au beau milieu du troisième acte. »

« Hésitation est le film qui a été le plus difficile à écrire, » renchérit-elle. « Je m’étais dit au départ que ce serait le plus facile en raison des nombreuses scènes d’action. Mais quand j’ai commencé à écrire le scénario, je me suis rendu compte que l’action se situe surtout dans le dernier tiers du film. Du coup, il a fallu que je rééquilibre la tension dramatique et l’action. C’est sans doute le scénario qui m’aura donné le plus de fil à retordre, mais c’est aussi mon préféré des trois. » Après Catherine Hardwicke et Chris Weitz, c’est David Slade qui a été choisi pour mettre en scène Hésitation.

Hésitation

« Depuis le départ, on souhaitait varier les styles de mise en scène d’un film à l’autre et on s’était donc dit qu’on ferait appel à trois réalisateurs différents, » explique Godfrey. « Pour Hésitation, il nous fallait quelqu’un qui sache travailler avec de jeunes comédiens tout en ayant un univers visuel très marqué et une capacité à diriger les séquences d’action. David Slade était l’homme de la situation, d’autant qu’il adore les histoires surnaturelles. Dans Hard Candy, il se reposait essentiellement sur le travail des acteurs, tandis qu’avec 30 jours de nuit, il a mis au point son style visuel. Il nous a présenté sa propre vision du film, et on s’est rendu compte qu’il pouvait nous offrir ce que l’on recherchait – surtout pour les séquences d’action-clés du film. »
« Ce qui m’a attiré dans ce projet, c’est qu’il s’agit d’une histoire formidable et d’un défi génial à relever pour un metteur en scène, » note Slade. « Je n’aime pas me répéter, et j’aime me confronter à des difficultés. C’était donc un vrai défi pour moi puisque j’ai dû réaliser un film de cette ampleur, en un temps record, et m’essayer à un genre totalement différent. S’il s’agit bien d’un film de vampire, c’est surtout une grande histoire d’amour. La réalisation des scènes romantiques m’a permis de mûrir. Et de tous les livres de la saga, Hésitation est mon préféré. » « Tentation s’intéressait surtout aux rapports sentimentaux entre les trois protagonistes, » reprend-il. « Mais avec Hésitation, je voulais réaliser un film qui ait plus d’ampleur et de souffle. Il y a énormément de rebondissements et de moments spectaculaires dans le livre et, du coup, je voulais adopter une approche résolument cinématographique. »

Slade a travaillé en étroite collaboration avec les acteurs et l’équipe technique déjà présents aux génériques des deux premiers opus. « David a un sens de l’humour décalé qui me parle vraiment, » signale Godfrey. « Il a une idée assez précise de la manière dont il veut traduire visuellement chaque scène. » « J’essaie toujours d’insérer mes idées de mise en scène dans le scénario, » déclare Slade. « Je montrais mes story-boards à Melissa qu’elle intégrait dans le script. Parfois, on parlait d’un personnage et de son histoire, et Melissa comprenait très vite ce que je voulais dire. Ensuite, on téléphonait à Stephenie Meyer et elle enrichissait encore nos idées : c’était important pour nous d’avoir son assentiment car, après tout, c’est son univers. »
« Chaque phase d’écriture a été différente, » souligne l’écrivain. « Sur Fascination, je craignais de marcher sur les plates-bandes de la scénariste et je n’ai réagi que sur des éléments qui me semblaient importants. C’était génial parce qu’on se retrouvait entre filles - avec Catherine et Melissa - et qu’on était très complices. » « Avec Tentation, c’était intéressant car Chris est à la fois réalisateur et scénariste. On se comprenait très bien. Il me consultait systématiquement et je me souviens d’une scène pour laquelle il m’a dit : ‘Adaptons-la telle qu’elle existe dans le livre.’ En tant qu’écrivain, c’est très agréable à entendre. »
« Sur Hésitation, on a fait plusieurs allers-retours entre nous, même après le début du tournage. C’est un livre très touffu, avec de multiples rebondissements. On n’a cessé de réintégrer des éléments et d’en retirer - c’était très compliqué. On a beaucoup travaillé là-dessus avec Melissa. Elle a même utilisé une nouvelle que j’étais en train d’écrire. On a une connivence incroyable. »
« Avec chaque réalisateur, j’ai vécu une expérience nouvelle, » ajoute-t-elle. « Avec David, on s’est très bien entendus en matière de musique. On a les mêmes goûts, et il a réalisé les clips de mes groupes préférés. Je crois que sa sensibilité musicale et le sens de la mise en scène dont il a fait preuve dans ses clips lui ont beaucoup servi pour Hésitation. C’est un formidable collaborateur. » Les comédiens souscrivent à ces propos. « En tant qu’acteurs, on a une chance inouïe de travailler sur la même intrigue, avec les mêmes partenaires, mais d’avoir un réalisateur différent chaque fois, si bien qu’on doit s’adapter au style qui leur est propre, » explique Taylor Lautner. « Cet épisode est résolument plus sombre : nous sommes en guerre, et Victoria cherche à assouvir sa vengeance. Les loups-garous et les vampires sont prêts à l’offensive. »
« Les séquences d’action sont plus présentes dans ce troisième volet, » ajoute Pattinson. « Tentation était plus intimiste, tandis qu’Hésitation a un rythme beaucoup plus rapide. Et la tonalité y est plus dure. Les combats y sont beaucoup plus intenses et brutaux. Même dans les séquences de discussion, le tempo est plus soutenu – ce qui va en surprendre plus d’un. »
« Curieusement, je crois que c’est l’épisode qui a été le plus facile à tourner, » note Kristen Stewart. « Je n’ai eu aucun mal à me replonger dans cette histoire, surtout après Tentation, où Bella passe par plusieurs moments d’intense réflexion. Dans Hésitation, elle est beaucoup plus dans l’action. Elle doit affronter des événements qui n’ont pas forcément d’impact émotionnel sur elle. Après avoir été face à des situations où sa vie était en danger, elle s’y prend un peu mieux. » « Hésitation est mon livre préféré, et le public va adorer ce film car on y retrouve la dimension romantique entre Bella, Edward et Jacob, » indique Lautner. « Mais nous sommes aussi en guerre, et les séquences d’action sont donc hallucinantes. David a instauré une atmosphère plus sombre que dans les deux précédents épisodes. Je crois que - pour l’instant - c’est mon film préféré des trois. »

Hésitation

« Stephenie s’est beaucoup plus impliquée dans ce troisième opus que dans les deux autres, » rapporte Pattinson. « Le seul fait de savoir qu’elle regarde le combo peut s’avérer intimidant. Mais à bien des égards, c’est très commode, surtout quand on cherche à convaincre quelqu’un. On lui demande alors si cela s’est bien passé de telle ou telle manière dans le livre. C’est très pratique ! » « Stephenie a eu plus de temps à consacrer au tournage puisqu’elle n’a plus de livre à défendre, » constate Godfrey. « D’ailleurs, elle habite dans ma caravane quand elle nous rend visite sur le plateau ! Ce qui est formidable, c’est que lorsqu’on tourne une scène, elle voit des choses que nous ne voyons pas car elle vit avec ses personnages depuis très longtemps. Parfois elle nous donne des conseils et cela enrichit la scène que l’on tourne. Elle s’implique à fond dans l’écriture du scénario et elle fait en sorte que nous ne passions pas à côté d’éléments fondamentaux du livre. Elle a même participé au casting : on lui montre les enregistrements des auditions, et elle nous donne son avis, ce qui fait presque d’elle une productrice. »
« J’ai vraiment un rôle privilégié lorsque je travaille avec Summit car c’est une véritable collaboration : on échange des idées et on s’entend très bien, » reprend Meyer. « En général, quand un écrivain signe un contrat avec une société de production, il n’en entend plus parler jusqu’à la sortie du film. Dans mon cas, j’ai une chance folle car j’ai beaucoup appris et j’ai rencontré des gens formidables. Je suis très heureuse qu’on m’ait laissée m’impliquer dans la fabrication du film, et qu’on m’ait autant consultée. Parfois, on refuse mes idées, ce que je comprends très bien car on ne peut pas tout garder du livre. »
Godfrey estime que les fans adhéreront totalement au troisième volet : « Le film marque l’aboutissement de tout ce qu’ils attendent depuis le début. J’ai le sentiment qu’il y a une vraie progression jusqu’à ce paroxysme qui va déferler sur Forks, dans l’Etat de Washington - et tout ça à cause de la décision de Bella de devenir vampire. »

  1. Synopsis
  2. Twilight, un phénomène qui ne s'essouffle pas
  3. Triangle amoureux
  4. Un tournage express

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