Empêtré dans une polémique entourant la mise à jour de sa licence ludique libre, l'éditeur de Donjons & Dragons tente de regagner la confiance de sa communauté.
Le nouveau projet de licence — un brouillon à visée consultative selon Wizards of the Coast — remettait notamment en cause la possibilité offerte à d'autres éditeurs et petits créateurs d'utiliser gratuitement le système de jeu de Donjons & Dragons. Menacée de bataille légale par Paizo, créateur des jeux Pathfinder et Starfinder, l'entreprise américaine a également vu fondre le nombre d'abonnés à son portail D&D Beyond, plusieurs dizaines de milliers de fans ayant décidé de se désinscrire en signe de protestation.
Pour pacifier la discussion, le producteur exécutif Kyle Brink a publié un message d'excuses au nom de toute son équipe, dans lequel il reconnaît avoir eu tort : Notre langage et nos exigences dans le projet de licence étaient nuisibles pour les créateurs et ne répondaient pas à nos objectifs fondamentaux, à savoir protéger et cultiver un environnement de jeu inclusif, et limiter la licence aux jeux de rôle de table, a déclaré Brink. Puis nous avons aggravé les choses en restant silencieux pendant trop longtemps. Nous avons blessé les fans et les créateurs, alors que des communications plus fréquentes et plus claires auraient pu éviter une grande partie de tout cela.
Wizards of the Coast a ensuite surpris tout le monde en annonçant que sa nouvelle licence ludique libre serait publiée sous la bannière Creative Commons, ce qui ne permettrait plus à l'éditeur de la modifier. Les contenus créés sous la précédente version de la licence ludique libre pourront continuer à être publiés, mais aucun contenu inédit ne pourra plus naître sous celle-ci, ce qui est loin de satisfaire certains détracteurs. La saga n'est donc sans doute pas encore terminée.

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