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Aujourd’hui en salles : Les Portes du Temps
Par Gillossen, le 31 octobre 2007 à 14:55
La distribution
David L. Cunningham confie : « Nous avons eu la chance extraordinaire de pouvoir réunir des acteurs d’exception. Christopher Eccleston, Ian Mcshane, Frances Conroy, James Cosmo, Jim Piddock ont chacun apporté une tonalité particulière, une profondeur à leur personnage, quelque chose d’inattendu et par moments, de très intense, qui donne un poids peu commun à cette histoire.»
Will Stanton
David Cunningham raconte : « Un des plus grands défis de ce film a été de trouver l’acteur qui allait jouer Will Stanton. Nous avons auditionné un nombre impressionnant de jeunes acteurs de 13 à 15 ans à travers tout le pays et au Canada pour trouver un garçon crédible, intéressant et en même temps semblable à tous ceux de son âge. Nous avons découvert cette perle rare en la personne d’Alexander Ludwig. Nous ne le connaissions pas avant de voir la vidéo de son audition. Son naturel et son tempérament ouvert nous ont tout de suite séduits. Il y avait chez lui une certaine pureté qui convenait parfaitement au personnage. Nous lui avons donc demandé de venir pour faire une lecture, et c’est là que nous avons compris que nous avions trouvé notre Will Stanton. »
Le réalisateur précise : « J’aime beaucoup le côté naturel et réaliste qu’il apporte à son personnage. Tout en étant complètement ouvert et spontané, il est capable d’écouter et de modifier son jeu en fonction des indications qu’on lui donne. Le mélange de ces qualités donne un résultat très intéressant. Alexander joue dans la plupart des scènes du film et bien souvent il devait jouer dans la boue, l’eau, la pluie ou la neige. Heureusement pour nous, il adorait ça, il suffisait de lui expliquer la scène et il se lançait immédiatement dans l’action ! » Alexander Ludwig se souvient : « Dès que j’ai lu le scénario, j’ai su que ce rôle était pour moi. J’ai toujours rêvé d’avoir des super pouvoirs, et ceux de Will sont vraiment trop cools ! J’avais donc très envie de ce rôle, bien plus que tous les autres que j’ai pu jouer.
« J’aime beaucoup le personnage de Will. Sa fragilité au début du film et son évolution tout au long de l’histoire en font un personnage très touchant.
J’adore jouer des personnages complexes en pleine évolution. Will change beaucoup au fil de cette histoire, il apprend un grand nombre de choses sur lui-même et sur ce qu’il doit faire dans sa vie. »
Maggie Barnes
Amelia Warner interprète Maggie Barnes, la séduisante jeune fille qui fréquente la même école que les frères Stanton et devient l’amie de Will et de sa famille. Elle raconte : « Elle utilise un des frères pour s’introduire dans la famille de Will et devenir très proche de lui. Elle prétend n’être qu’une simple écolière, une adorable jeune fille, mais en fait elle travaille pour le Cavalier Noir et a été envoyée pour prendre les Signes à Will. Dans le livre, elle ne recule devant aucune ruse, elle va même jusqu’à le rendre amoureux d’elle pour obtenir ce qu’elle veut. J’ai adoré la scène où Will comprend la vraie nature de Maggie. C’était une scène très amusante à jouer malgré l’eau et le fait que j’aie eu une extinction de voix à force de hurler ! »
Max Stanton
Lorsque les cinéastes ont choisi Gregory Smith pour interpréter Max Stanton, ils ont découvert par hasard que le jeune acteur, connu des téléspectateurs pour sa prestation dans la série Everwood, a grandi dans la même ville qu’Alexander Ludwig, qui joue Will. Gregory Smith raconte : « J’ai passé ma jeunesse dans une petite ville nommée West Vancouver, une banlieue de Vancouver, et Alexander vient de là-bas lui aussi. Il vit à deux kilomètres de la maison dans laquelle j’ai grandi ! Sa mère et moi avons fréquenté la même école élémentaire. Ils faisaient leurs courses à l’épicerie où travaillait mon frère. Le monde est petit... »
Sur le tournage, Gregory Smith a été impressionné par la direction d’acteurs de David Cunningham. Il déclare : « C’est comme se retrouver dans des montagnes russes sans ceinture de sécurité ! Il faut se cramponner si vous tenez à la vie... On ne sait jamais d’où va surgir la caméra ni ce qui va se passer à la minute suivante. Il y a en permanence cinq caméras qui partent dans toutes les directions. C’est une manière de faire qui vous met en déséquilibre tout en conservant une fluidité naturelle aux choses, une dynamique biologique qui fait que vous réagissez naturellement et avec justesse. « David Cunningham est un homme remarquable. Il visualise tout dans sa tête, à un niveau bien plus avancé que quiconque sur le plateau, et il sait très exactement comment rassembler les éléments qu’il faut, capter le moment juste, et agencer le tout pour en faire un spectacle captivant. »
Miss Greythorne
Pour le personnage de Miss Greythorne, les cinéastes se sont tournés vers Frances Conroy, actrice nommée au Golden Globe. Marc Platt commente : « Frances Conroy fait partie de ces actrices délicieusement décalées et singulières qui ont le don de créer des personnages un peu extravagants et toujours mémorables. Pour Miss Greythorne, nous cherchions une actrice capable d’incarner ce personnage un peu excentrique qui ne correspond pas du tout à ce qu’on s’imagine être un Grand Ancien, un être de puissance et de sagesse... Frances était parfaite pour ce rôle ; sous des dehors un peu étranges elle possède une force intérieure et une présence admirables qui donnent beaucoup de profondeur à son personnage. »
Frances Conroy précise : « Miss Greythorne protège et guide Will Stanton dans son combat contre les forces du mal. Les Grands Anciens l’attendent depuis des siècles parce qu’il est le dernier d’entre eux incarné dans le corps de ce jeune garçon. »
A propos d’Alexander Ludwig, elle confie : « J’ai beaucoup aimé jouer avec lui, c’est un jeune acteur extrêmement doué. Il s’est complètement immergé dans son personnage tout en restant ouvert et plein d’énergie, comme Will. C’était merveilleux de travailler avec Alexander, son enthousiasme était vraiment contagieux. »
Frances Conroy ajoute : « David Cunningham, notre réalisateur, est un homme adorable. Il est toujours calme, chaleureux, attentif, et très concerné par notre travail. Son calme, sa concentration et sa détermination engendrent un sentiment d’apaisement parce que l’on sent que l’on peut compter sur lui pour nous emmener tous là où il faut que nous allions. Il aime aussi beaucoup rire, ce qui est bien agréable ! » Frances Conroy raconte : « Mon meilleur souvenir est celui d’une scène de combat. Je devais sortir une épée de mon bâton de marche et couper un oiseau en deux. Mon costume flotte dans le vent et tourbillonne quand j’effectue ce mouvement, c’était très amusant. Le pire moment a été la scène de l’inondation. Nous étions tous trempés, j’étais vraiment heureuse quand nous l’avons terminée. »
Merriman Lyon
Connu pour son rôle de tenancier de maison close dans la série Deadwood, Ian Mcshane interprète Merriman Lyon. Il raconte : « Mes petits-enfants sont encore trop jeunes pour me voir dans Deadwood, alors ce film était pour moi l’occasion de faire quelque chose que je puisse leur montrer ! Il va beaucoup leur plaire. Mon rôle consistait en partie à ancrer dans un certain réalisme cette histoire écrite dans une langue de tournure classique. Notre tâche était de la rendre la plus naturelle et la plus actuelle possible sans en altérer l’esprit. Pour cerner le personnage, j’ai d’abord travaillé son physique, puis sa façon de parler. Comme les autres Grands Anciens, Merriman s’exprime dans une sorte de vieil anglais plein de fioritures. Nous voulions éviter de leur donner l’air de déclamer du Shakespeare car ils parlent ainsi depuis des siècles, c’est un langage tout à fait naturel pour eux. Nous avons donc fait beaucoup d’efforts pour parler d’une façon qui paraisse normale. Nous avons réussi à en faire des personnages réalistes et intéressants. »
Ian Mcshane poursuit : « Les Grands Anciens sont un groupe de guerriers qui combat les Ténèbres depuis des siècles. Les derniers d’entre eux encore en vie sont Merriman, mon personnage, et ceux de Frances Conroy, James Cosmo et Jim Piddock. Ils ont survécu à travers les âges, combattent le mal depuis tout ce temps et pour eux, le plus important est d’aider Will. Comme sa jeunesse ne facilite pas les choses, mon personnage est là pour lui servir de mentor et lui expliquer qui il est. Pour Will, cette aventure est une sorte de passage à l’âge adulte. Même si Merriman est un homme plein d’autorité, j’ai tenu à lui donner une petite touche d’humour. Ce n’était pas toujours dans le scénario mais un peu de légèreté n’est jamais désagréable. Nous avons joué sur l’opposition entre ces êtres pleins de sagesse et le côté gamin du XXIème siècle. Eux, cela fait des années qu’ils luttent contre les puissances obscures, et les voilà confrontés à un gamin de quatorze ans ! C’est parfois exaspérant pour eux... et drôle pour le public ! « J’ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec Alexander Ludwig. Nous nous sommes tout de suite très bien entendus. C’est assez rare d’avoir un enfant dans presque toutes les scènes d’un film, c’est difficile mais il s’en est tiré avec brio. »
De son côté, Alexander Ludwig raconte : « Ian est très drôle et vraiment sympa. Nous nous connaissons très bien maintenant. Comme Christopher Eccleston qui joue le Cavalier Noir, Ian est un acteur très généreux. C’était pour moi un grand honneur de jouer avec des acteurs aussi professionnels et talentueux. »
Alexander Ludwig commente : « Merriman est mon mentor dans le film. Il me guide et m’explique ce que je dois faire tout au long de l’histoire jusqu’à une scène à la fin où je lui demande de l’aide, et où il me répond que le moment est venu de prendre mes décisions par moi-même. Son personnage est assez dur avec moi au début mais par la suite, il va lui aussi apprendre beaucoup de choses sur lui-même. C’est un autre aspect intéressant du film. Finalement, Merriman va réaliser que même si Will est encore un enfant, il doit le considérer comme son égal. »
Le Cavalier Noir
Christopher Eccleston, l’interprète du Cavalier Noir, raconte : « J’avais déjà lu A l’assaut des ténèbres, c’est un livre que j’aime beaucoup parce qu’il se nourrit des mythes celtiques et fait partie de la littérature anglaise. Le Cavalier Noir du film diffère un peu de celui du livre. C’est un méchant plus amusant et plus subversif que tous ceux que j’ai pu voir dans des films pour enfants. Jusqu’ici, je n’avais joué que dans des films et téléfilms pour adultes, ce rôle était pour moi l’opportunité d’essayer quelque chose de nouveau. Je crois que jouer pour les enfants demande beaucoup plus d’efforts et d’attention que pour les adultes. Les enfants s’attachent plus fortement aux personnages, ils sont beaucoup plus attentifs à votre jeu, vous devez donc être plus précis dans votre interprétation.
« Il y avait une très bonne ambiance entre tous les acteurs. Avec Ian McShane, Frances Conroy, Jim Piddock, James Cosmo et les autres, nous formions une petite équipe très sympathique. Je me suis fait plein d’amis durant ce tournage, c’était merveilleux de voir tous ces grands comédiens à l’œuvre. »
Christopher Eccleston a joué la plupart de ses scènes avec Alexander Ludwig. Il commente : « Le film reposait entièrement sur les épaules d’Alexander. Il faut un grand talent pour supporter une telle charge. J’avais 27 ans quand j’ai décroché mon premier rôle principal, et cela m’a laissé complètement épuisé pendant deux mois ! Alexander a été parfait, il était comme un poisson dans l’eau. Et il a réussi à garder toute sa fraîcheur et son naturel, ce qui est déjà un exploit dans ce métier à son âge. »
Pages de l'article
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- L'adaptation
- La distribution
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- Anecdotes en tous genres
- Le film sur Elbakin.net
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