L’auteur d’A la croisée des mondes n'est pas pleinement satisfait des concessions faites par le gouvernement anglais au sujet du projet de protection des enfants dans les écoles.
Il affirme à The Bookseller que l'atténuation de la mesure permettra à certaines personnes, comme les auteurs et illustrateurs, de faire leur travail sans être gênées par tout ce cafouillage tapageur. Mais la principale objection, la sienne et celle des opposants à la mesure, demeure : il y aura tout de même la mise en place d’une énorme bureaucratie dont la fonction sera d’enquêter sur la vie privée des gens.
Il explique que cette autorité aura droit de passer outre une décision des tribunaux pour décider si une personne est coupable ou non, et conclu qu’en d’autres mots, ils prennent et jettent par la fenêtre un principe fondamental de la loi anglaise.
Pour lui, il va sans dire que le chiffre de neuf millions de personnes, celles qui restent encore sur la liste des "enquêtables", doit être radicalement réduit.

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