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Gorgas Loredan

Par Laurent Gidon, le 20/09/2010

Gorgas Loredan

Présenté par L. Gidon, en évitant au mieux les spoilers.

Pour être un bon Gorgas, il faut surtout une famille, nombreuse, disparate et difficile. Que pour la plupart ses membres soient morts dans des circonstances troubles ou simplement atroces est un plus. Mais pas indispensables : les survivants vont mourir. Bientôt.
Le bon Gorgas est un mec, un vrai, avec du muscle et du poil aux pattes. Il porte aussi une épée, ou un arc, ou une  hallebarde, ou quoi que ce soit qui puisse percer le cuir de ses contemporains, de près ou de loin. De près c’est mieux : le Gorgas estampillé d’origine contrôlée apprécie de sentir sur son visage le dernier souffle de sa victime.
Il a aussi un cerveau, mais pas trop. D’où l’intérêt d’avoir une famille. L’intellectuelle, c’est sa sœur, qui dirige une banque prête à vendre hommes, villes et contrées pour accueillir un peu plus d’or dans ses coffres.
Le bon Gorgas n’a pas besoin de sensibilité. Pour la morale et quelques grands sentiments, adressez-vous à son frère, Bardas. Capable de défendre les causes perdues à la pointe de l’épée, de se battre pour une cité jusqu’à sa chute ou de fabriquer un arc familial sans rien omettre qui certifie sa parenté. Pas un hasard si c’est lui le héros de la trilogie Loredan.
Pour les regrets et la folie, rien chez le Gorgas : il faut voir du côté de sa nièce, qui encaisse et se tourne les nerfs à chercher vengeance. Ou alors de ses autres frères, voire de son père… les morts dont on parlait plus haut. Ils étaient déjà un peu fou, ils ont le temps de regretter, maintenant.
On ajoutera que le Gorgas est assez insensible à la magie, ce qui n’est pas grave puisque ceux qui comprennent le principe ne savent pas l’utiliser.
Afin de compléter le personnage, n’oubliez pas de lui fournir un hobby. Le Gorgas doit bien s’occuper un peu. Réduire un arbre en allumettes devant l’ancienne ferme familiale fera l’affaire. Ou diriger un corps d’archers contre une phalange de hallebardiers. Il faudra juste que ce hobby soit sans grandes conséquences et pratiqué dans le détachement le plus complet.
C’est ça, tenez : le Gorgas est détaché. Si vous le croisez, rattachez-le ou courez. Vite !

La trilogie Loredan de KJ. Parker, traduite par O. Debrenard, publiée par Bragelonne : Les Couleurs de l’acier, Le Ventre de l’arc, La Forge des épreuves.

La Trilogie Loredan

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