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Le Hobbit - La Bataille des Cinq Armées en salles !

Par Gillossen, le mercredi 10 décembre 2014 à 09:08:51

Reportage au coeur du tournage

Depuis le début du nouveau millénaire, les cinéphiles savent parfaitement qu’il n’y a pas meilleur guide que Peter Jackson pour découvrir la Terre du Milieu. Lorsqu’il a adapté "Le seigneur des anneaux" il y a une dizaine d’années, le réalisateur a dépassé les attentes des plus grands fans de J.R.R. Tolkien. Et il réalise un nouvel exploit avec son adaptation en trois volets du chef d’œuvre atemporel de l’auteur, "Bilbo le Hobbit".

Du coup, quand nous pénétrons en Terre du Milieu, autrement dit dans les Stone Street Studios de Peter Jackson à Wellington, en Nouvelle-Zélande, et qu’on nous annonce que Peter compte nous dévoiler lui-même ses dernières avancées, nous sommes curieux d'en savoir plus ! On nous emmène vers l’un des immenses plateaux de Stone Street et, avant d'y entrer, nous remarquons qu’il s’agit du plateau K. D'ailleurs, la porte ne donne pas seulement sur un énorme hangar, mais directement sur Esgaroth ! Esgaroth est en fait la Ville natale des Hommes de la Terre du Milieu, et elle s'étend au pied d’Erebor au creux de la Montagne Solitaire. Autrefois, il s'agissait d'une ville- comptoir débordante d’activité, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il ne reste que la brume qui flotte au-dessus de l’eau ceinturant la ville et ses 44 habitations en bois délabrées. Cet aspect détérioré n’a pas été un effet facile à restituer, raconte Dan Hennah, le célèbre chef-décorateur de la trilogie du HOBBIT, qui nous fait traverser le dédale de rues dévastées d’Esgaroth. "C’est l’un de nos plus grands tours de force", révèle Hannah en heurtant le pilier qui soutient l’une des maisons construites pour le film. Il n y a aucun danger : les piliers sont en caoutchouc car beaucoup de scènes d’action ont été tournées sur ce plateau, notamment celle des Nains dévalant la montagne alors qu'ils sont poursuivis par des Orques et des Elfes dans Le Hobbit : La Désolation De Smaug. En réalité, quand on se penche de plus près sur la géographie d'Esgaroth, on se rend compte de tous les trucages qui opèrent dans la magie du film. Par exemple, le fleuve qui entoure la ville est très peu profond, et sa couleur est une nuance de bleu particulièrement sombre. La glace qui flotte à la surface de l’eau ? C'est de la cire. Quant à la neige sur la passerelle ? C'est du sel. En revanche, les choux amassés dans une brouette à l’extérieur d'une des maisons sont authentiques. Hennah ajoute d’ailleurs : "Au bout d’un moment, ils commencent à sentir mauvais".

Le plus grand plateau d’intérieur construit pour la trilogie du HOBBIT reste Esgaroth. La ville a été dressée, démontée, et reconstruite plusieurs fois. Cependant, cette fois sera la dernière puisque Smaug est en route... C'est ce qui explique que Jackson ait insisté pour que nous la visitions, tant que c’est encore possible. Car lorsque le Dragon atteindra Esgaroth, une partie de ces charmantes maisons biscornues seront écrasées par la puissante queue de Smaug ou s'embraseront par son souffle brûlant. Et c’est ainsi que commence la bataille des Cinq Armées.

Ce troisième et dernier opus de la trilogie chère à Peter Jackson, Le Hobbit : La Bataille Des Cinq Armées, vient clore à grand renfort de scènes spectaculaires l’aventure entamée en 2012 avec Le Hobbit : Un Voyage Inattendu, et poursuivie en 2013 avec Le Hobbit : La Désolation De Smaug.
Dans cet épisode final, les Nains d’Erebor ont recouvré les richesses de leur terre natale mais, depuis que Smaug est en liberté, ils doivent assumer les conséquences de leurs actes. Car ce sont eux qui ont lâché ce terrible Dragon sur les habitants sans défense d’Esgaroth. Mais les Nains doivent également faire face à une autre menace tout aussi sérieuse, venant cette fois-ci de l’intérieur. Comme son rang d’héritier l’exige, Thorïn Écu-de-Chêne est devenu le Roi du Royaume perdu, mais il est de plus en plus obsédé par l’Arkenstone et il refuse d’honorer les dettes et les promesses qu’il a faites jusqu’à présent. "Thorïn montre le meilleur de lui-même quand il a une mission, qu’il puisse l’accomplir ou non", commente Richard Armitage, qui nous accueille après notre visite d’Esgaroth. Habillé en "civil" et non pas avec l’armure de Thorïn et ses prothèses volumineuses, Armitage nous domine tout de même du haut de son 1,90 mètre. "Et je ne pense pas qu’il ait le moindre plan pour la suite, ce qui le rend peu à peu aussi fou que son grand-père, et c’est ce qui encourage les armées à se rassembler à la Montagne Solitaire et à réclamer leur or", poursuit-il.
Loin de se sentir concerné par ce trésor qui obsède tant son ami et qui pousse des armées à se réunir au pied d’Erebor, Bilbon Sacquet va malgré tout devoir prendre une décision difficile afin de le sauver, sans prendre conscience que de grands dangers le guettent. Gandalf le Gris a beau essayer de prévenir nos héros du retour de Sauron, ses avertissements restent sans effet, et tandis que les Elfes, les Nains et les Hommes unissent leurs forces, les armées d’Orques du Seigneur des Ténèbres déferlent sur la Montagne Solitaire. Face à un ennemi bien plus puissant que tous ceux qu’ils ont affrontés jusqu’alors, ils doivent choisir leur combat : vaut-il mieux se battre pour défendre richesse et pouvoir ? Ou bien l’avenir de leur monde et des êtres qui leur sont chers ? Et dire que Bilbon, ce Hobbit qui voulait simplement vivre une petite aventure, se retrouve à devoir sauver sa peau tandis que cinq armées gigantesques partent en guerre ! "C’est intéressant, parce qu’en fin de compte, on voit tout ce qui se passe à travers le regard de Bilbon Sacquet, sorte de monsieur tout-le-monde qui se retrouve en pleine guerre", explique Philippa Boyens, coscénariste du film. Tout comme ses partenaires d'écriture, Peter Jackson, Frances Walsh et Guillermo Del Toro, elle a contribué à élaborer le script à partir du roman de Tolkien et des annexes que l’auteur a ajoutées à la fin du "Seigneur des anneaux". Quand on lui demande ce qui attend le public dans cette troisième et dernière partie de la trilogie du HOBBIT, elle n’a qu’une chose à dire : des surprises. "Ce n’est pas une version condensée des films du SEIGNEUR DES ANNEAUX, et ça n'a rien à voir avec LE RETOUR DU ROI", précise-t-elle. "C’est plus intense et plus sombre. Ça a même peut-être plus d’envergure, si vous arrivez à y croire, que la bataille de Gondor dans LE RETOUR DU ROI. Et Frodon Sacquet ne vit pas tout à fait les mêmes choses... Cette histoire, au fond, est assez tragique". Nous osons à peine demander quelle tragédie les attend mais... l'issue leur serait- elle fatale ? Philippa Boyens confirme : "Je pense que oui".

  1. Synopsis
  2. La fiche technique
  3. Reportage au coeur du tournage
  4. La Bataille

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