Une chose est sûre, l'interprète de Thorin ne retourne pas sa veste quelques mois après la sortie du dernier volet de la trilogie de Peter Jackson.
S'il se montre impatient envers certaines scènes coupées que l'on retrouvera dans la version longue de La Bataille des Cinq Armées, dont une course-poursuite en chariots avec les Nains en vedette et une scène de funérailles, l'acteur précise aussi qu'il a entendu dire que cette VL pourrait arriver en salles pour une ressortie limitée. Qui sait ? Surtout, il défend la longueur des films et le concept de trilogie, considérant qu'il y avait énormément de choses à aborder et que Peter Jackson, sachant qu'il ne reviendrait pas en Terre du Milieu, a sans doute voulu se montrer... exhaustif. Pour lui, l'absence de certaines scènes de la version cinéma comme justement les funérailles lui paraît logique, car il y avait déjà bon nombre d'intrigues principales ou secondaires à terminer (comme ce qui concernait la relation entre Tauriel et Thranduil). La présence d'une telle scène aurait pu écraser de tout son poids la fin du film. Dans tous les cas, Richard Armitage considère qu'il ne faut pas prendre les films séparément mais bien les considérer comme un seul très (très) long métrage. Dans cet optique, les 45 premières minutes du premier film de la trilogie ne paraissent plus si longues. Et si La Bataille des Cinq Armées est le plus court des trois, c'est avant tout du fait de son rapprochement, toujours selon lui, avec une symphonie de Beethoven, tout en bruit et en fureur.
Armitage a même un mot, avec la même franchise, sur la relation entre Tauriel et Kili, considérant pour sa part que ce n'était pas nécessaire, mais qu'il comprend que Peter Jackson et son équipe aient voulu s'adresser au public féminin, quitte à inventer un personnage inédit n'existant donc pas dans le roman de J.R.R. Tolkien.

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