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Interview de Roger Ford sur le tournage du Prince Caspian
Par Gillossen, le jeudi 13 septembre 2007 à 07:50:53
Retour sur ces récents compte-rendus supplémentaires, en provenance de visites sur le tournage du Chapitre 2 du Monde de Narnia, menées au départ en mai dernier. Voici la première d'une nouvelle série, traduite pour vous !
Le métier de directeur artistique a tendance à être oublié du spectateur, mais ce sont ces derniers qui, d'abord, s'occupent de l'aspect visuel d'un film, en collaborant avec les artistes, les chefs costumiers, les accessoiristes et d'autres services, pour que le réalisateur puisse mettre en forme ses idées. Roger Ford a été cet homme pour beaucoup de grosses productions, parmi lesquelles Peter Pan et les films Babe, mais il a dû hisser d'un cran «son jeu» (ses performances) lorsqu'il a pris ses fonctions dans Le monde de Narnia: le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique (d'Andrew Adamson) et il est maintenant de retour avec la suite de la saga, Le prince Caspian.
Ford a été une des premières personnes auxquelles ComingSoon s'est adressé sur le plateau du tournage, à Prague, et c'est assez justement que nous l'avons interviewé au milieu d'un des plus grand décors qu'il ait jamais crée, la cour intérieure du château du roi Miraz.
Questions/Réponses !
ComingSoon.net: Nous avons entendu dire que c'est votre décor favori.
Roger Ford: Eh bien, c'est certainement mon plus grand décor. Nous avons construit quelques grandes choses pour le deuxième Babe, mais je pense en fait que c'est plus grand.
CS: Pouvez- vous nous parler un peu de vos influences?
Ford: Nous avons commencé par repérer un château en France, le château de Pierrefonds, en tant qu'extérieur, ce qui nous a donné une idée de la taille (du château) que nous voulions. Nous pensions que les Telmarines, qui maintenant dominent Narnia en ayant pourchassé les Narnians, (qui eux s'étaient cachés dans les forêts), et en massacrant la majorité d'entre eux, descendaient de pirates, il y longtemps, un millier d'années auparavant. C'étaient des pirates qui se sont échoués sur une île et qui se sont retouvés dans une grotte où se trouvait un portail qui menait vers Narnia; c'est donc ainsi que commence l'histoire de Telmar et des Telmarines. Telmar a toujours été présent dans le premier film, mais juste à côté de Narnia. Donc nous avons commencé à penser aux pirates, à Peter et aux enfants anglais, mais en voulant que «Le Prince Caspian» soit d'une certaine façon différent. En fait, nous ne voulions pas un autre groupe d' Anglais, en d'autres termes. Cela n'allait pas être intéressant, et j'ai dit à Andrew: «Pourquoi ne seraient- ils pas Français? », parce qu'il y a toujours eu des histoires entre les Anglais et les Français. Cela établi en quelque sorte une (symapthique ?) situation. Et il m' a répondu: « Eh bien, allons plus loin. Imaginons qu'ils soient Espagnols et qu'ils viennent de la Péninsule Ibérique, ce qui correspond mieux à des pirates. ». Donc le château que nous avons ici a été influencé par l'architecture des châteaux espagnols. Nous avons fait beaucoup de recherches et on peut dire le résultat que l'on a est plutôt proche à bien des égards. Même le détail en haut sur le balcon: (il nous montre du doigt): les diamants venaient de régions d' Espagne, en référence à cette influence. Nous voulions qu'il (le château) soit plutôt oppressant, donc les couleurs que nous avons utilisées ne sont ni joyeuses ni gaies. Nous voulions qu'il ait l'air immense. Les Telmarines ne sont pas des gens très gentils, en particulier Miraz. En conséquence, nous avons commencé à penser aux Fascistes et à leur image, vous savez la guerre... Nous avons donc développé l'idée de l'aigle. Tout cela a été presque influencé par les années 30, mais on peut dire que les Telmarines ont certainement un côté Fasciste. Ensuite, en tant qu' autre symbole pour les Telmarines, nous avons pensé aux «pirates», et ce qui pourrait ainsi être un bon emblème à utiliser pour les bannières et les drapeaux. Nous avons donc axé notre travail sur l'idée de la boussole, et nous l' avons employé pour le blason et le Great Hall sur le sol. C'est presque, si vous pouvez l' imaginer, comme si des fascistes Italiens avaient l'idée d'utiliser quelque chose comme celles-ci. Ces histoires sont essentiellement toutes sur la dernière Guerre Mondiale, elles ont été écrites après la fin de la guerre, et le Lion, l' Angleterre et le bien contre le mal.
CS: Comment faites- vous pour vous occuper de tout avec un film aussi vaste ? Quelle est la première chose par laquelle vous avez commencé, en aviez -vous une vision et une idée du travail à faire pour mettre en forme cette dernière ?
Ford: Nous savions la taille que nous voulions, parce qu' Andrew avait vu ce château en France. Nous avons utilisé ce que nous appellons la pré-visualisation du film, qui nous permet de visualiser le film avant même que les décors ne soient construits. Pour celle-ci , nous avons employé assez tôt des plans du château de Pierrefonds, que nous avons mis dans l' ordinateur pour commencer à élaborer l'action dans la cour. Donc au moment de la conception du château, nous avons utilisé les mêmes mesures que celle de ce château. Nous pouvions alors, pendant de la construction du décor, être en mesure de donner à Andrew beaucoup plus que ce qu'il voulait pour l'action, donc tout ces escaliers-ci sont spécifiquement conçus pour la partie du film que nous appelons « le Raid », quand les Narnians essaient et prennent le château. Ils sont entourés d'archers, d' arbalétriers, et beaucoup de choses désagréables arrivent.Tout cela est donc fait de façon bien définie pour le film. Tout ce qui est ici, la façon dont les choses sont planifiées, est contruit de manière à convenir au film, plutôt que de juste dire au réalisateur: « Voici un décor. Faites- en ce que vous voulez. »
CS: Avez-vous ressenti une quelconque intimidation par rapport à l'échelle (des décors) ?
Ford: Vous savez, en gros, c'est juste plus de charpentiers. Enfin je veux dire ce n'est pas différent de la conception de n'importe quel autre décor, sauf que là, c'est plus de monde, plus d'argent en jeu.
CS: Avez- vous employé certains de ces thèmes dans le décor du Great Hall?
Ford: Oui. Ceci est en fait l'extérieur du Great Hall. Cela ressemble en gros à ça, donc la grande fenêtre ici, que vous avez dans le Great Hall, a approximativement cette forme. Nous avions quelque grand chandeliers en fer qui étaient suspendus, accrochés à des aigles comme celui-ci, mais fabriqués en fonte et en bronze et ces énormes chandeliers sont situés tout autour du hall. C'est assez impressionnant, en fait.
CS: Est-ce que la scène du couronnement se passera dans le Great Hall? Ou bien cela se passera à l'extérieur, dans la cour ?
Ford: Le couronnement de Miraz se déroule dans le Great Hall. La scène a déjà été tournée. Le sacre du prince Caspian est dans la cour.
CS: Vous n'utilisez pas les mêmes décors que pour le premier film. Quels éléments, thèmes et aspects avez- vous gardé pour ce film ?
Ford: Eh bien, il y a le même décor, mais nous ne savions pas que ce serait le cas la première fois que nous l'avons vu. Les enfants viennent à Narnia. Dans ce film, ils viennent d'une station de métro de Londres. Dans le livre, c'est depuis une gare située à la campagne. L' idée du métro semblait être plus intéressante au niveau visuel, et nous avons vu cette gare dans le premier film, et puis bien sûr, nous avons ce merveilleux « effet tunnel » dans les stations de métro londonien. Nous sommes allés en Nouvelle-Zélande pour trouver où les enfants pourraient atterir à Narnia, et nous avons découvert cette fabuleuse plage, Cathedral Cove, qui avait un tunnel creusé dans la roche. Il relie cette plage à une autre à travers ce tunnel. Donc il y a cette bonne transition où ils sont d'abord dans ce tunnel souterrain, et petit à petit ils passent à travers ce rocher pour se retrouver sur cette plage en Nouvelle-Zélande. Ensuite, ils lèvent les yeux pour voir des ruines sur un promontoire, puis se dirigent vers ce dernier pour finalement découvrir qu' en fait, ces ruines sont celles de Cair Paravel, le château du premier film. En conséquence, nous avons dû recréer, exactement, le Great Hall de Cair Paravel, . Mais ce sont des ruines « ingénieuses ». En effet, les enfants ne peuvent pas tout de suite comprendre où ils sont jusqu'au moment où ils se tiennent où les trônes se trouvaient; ils baissent alors les yeux et commencent à voir les colonnes. Donc cela permet de continuer l'histoire depuis la fin du premier film. Mais après cela, ce dernier devient plus sombre, il est plus « Shakespearien » en beaucoup de manière. En effet, l'oncle tue le père (rires), a un fils et veut tuer le Prince Caspian. Cela pouvait être du Shakespeare.
CS: Le monde a beaucoup changé depuis le premier film, c'est toujours Narnia, mais pas exactement, parce que beaucoup de temps est passé. Quelle approche avez -vous employé, pour en venir à cette maturité dans le design des décor ?
Ford: 1000 ou 1200 ans sont passés, et Narnia a été envahi par une armée qui était plutôt cruelle, donc les Narnians se sont réfugiés dans les bois. Aussi loin que les Telmarines puissent penser, les Narnians ont été pour la plupart éliminés, mais ce n'est pas le cas. Ils sont toujours là. Donc nous avons un contraste entre l'architecture Telmarine, plutôt sombre, et le fait qu'il aient déblayé la forêt aussi loin qu'ils aient pu. Tout autour de la ville et du château, ils ont débroussaillé la forêt, c'est très beau. Quand Lucy trouve Aslan, nous avons essayé d'embellir les forêts de Nouvelle-Zélande avec nos jardiniers, et c'est absolument fantastique. Toutes les choses (les scènes) qui tournent autour de la forêt sont vraiment belles. Il y a en fait un décor, je ne sais pas si vous l'avez déjà vu, mais vous devriez probablement mettre vos têtes à l'intérieur. (Note: nous parlons de la Pelouse dela Farandole dans la première partie). Il commence tout juste à prendre forme. Nous avons imaginé que les six ou sept chênes étaient les gardiens de la Pelouse de la Farandole. Et c'est là que les Narnians se réunissent. Donc nous sommes en train de contruire ce décor en ce moment.
CS: Parlez nous de la décision qui a été prise concernant la construction de la cour en plein- air. N'avez vous jamais pensé à la construire en plusieurs parties dans un hangar/ bâtiment insonorisé ?
Ford: Oui, bien sûr c'est pour une scène plutôt sombre, où on doit tourner toute la nuit, ce qui est très incommode et désagréable. Mais cela n'aurait convenu à aucune scène dans ce pays ou aucun autre. Il y a quelque à dire sur le fait que nous sommes capable de faire ceci (il nous montre un plan panoramique avec ses mains). On peut souvent choisir quand on a triché, mais avec ça, nous n'en avons pas besoin.
Un représentant de Disney: De plus, s'ils sont au milieu du tournage et qu'ils décident qu'ils préfèrent autre chose, c'est facile de changer. Nous ne sommes pas limités aux petites parties, donc nous pouvons avoir de meilleurs angles (de vue?).
Ford: Evidemment, je devrais dire que tout ce que vous voyez ici sera au moins deux ou trois fois plus grand dans le film. Tout ce qui est ici (il nous montre du doigt), sera trois fois plus haut, et nous avons beaucoup travaillé l'extérieur pour qu'il ait l'air oppressant et immense. George Miller , dans le premier « Babe », m'a appris quelque chose. Nous étions en train d'essayer de construire la ferme du (fermier) Hogett et il me dit : « Tu sais Roger, as tu vu « Psycho »? «. Et je lui ai répondu: « Oui bien sûr, qui ne l'a pas déjà vu? ». Il ajoute : « Tu te souviens de l'hôtel? » et je réplique : « Oui, clairement. ». Il me rétorque alors: « C'est un personnage de ce film. L'immeuble est un des personnages. C'est ce que je veux que la ferme soit aussi. ». Donc, dans un sens, quand nous avons essayé de développé la façade extérieure du château, j'essaye de mettre un personnage de plus dans le film et faire que ce dernier soit un reflet de la culture des Telmarines. Il est impressionnant de droit.
CS: Voyons- nous vraiment l'extérieur du château depuis le village ?
Ford: Vous verrez, assez souvent, l'extérieur. Il a été construit en miniature en Nouvelle- Zélande par WETA, et la ville est aussi édifiée en miniature. En réalité, il y a déjà une image du château qui circule sur internet, la première version. Il a légèrement changé depuis, mais il est édifié sur un pic en roche. Nous avons trouvé un extérieur en Allemagne, où il a y d'énormes pics de roche où se trouvait, à une époque, un château.
CS: Pouvez- vous nous parler un peu de la Colline d'Aslan ?
Ford: Nous nous référerons toujours aux livres et regardons les illustrations de Pauline Baynes, et ensuite nous nous disons: « Eh bien, nous avons un film à réaliser, donc que pouvons- nous faire pour aller plus loin? ». Cette question est importante pour nous, car les enfants qui ont lu le livre, vu les dessins et vont voir ce film, seront « ré-inspirés », c'est-à-dire qu'ils pourront dire ou penser que c'est encore mieux que ce qu'ils avaient pu penser possible. Le seul combat, entre Peter et Miraz a lieu presque comme dans un ring de boxe. En regardant cela, vous pensez, « Eh bien, cela ne va pas marcher, qui va être impressionné par ça? ». Donc nous avons développé la Colline d'Aslan pour avoir une sorte de temple en ruine comme décor de fond. Ce qui nous a donné une scène pour que les acteurs se dépensent, quelque chose d'intéressant pour qu'ils puissent monter, morceaux de roche et de ruines. Ca met en forme le combat et l'intégre au paysage plutôt que voir seulement deux hommes se battre. Donc c'est une chose que nous avons faite. Ensuite, Andrew a étoffé la bataille parce qu'il voulait quelque chose de plus que d'y voir seulement deux armées se faisant face dans ce paysage.
CS: Pouvez- vous nous parler de la décision de déplacer le lieu tournage de la Nouvelle- Zélande à Prague? Etait-ce à cause de la forêt?
Ford: Je pense que nous avons regardé les studios de Berlin, nous avons envisagé l'Australie, nous devons explorer toutes les possibilités.
CS: Mais pourquoi ne pas rester en Nouvelle-Zélande? Il y a tout un tas de grands espaces ouverts et à l'état naturel là-bas. Ford: Le problème était la date de livraison du film, et donc, le temps que nous disposions pour faire le film et le boucler, et cela nous a fait comprendre le cycle des saisons en Nouvelle-Zélande (hiver et été). Non , ça marche dans l'autre sens. Ete et hiver en Nouvelle-Zélande sont l'hiver et l'été chez nous. Nous ne voulons pas l'hiver. Nous avons démarré en été en Nouvelle- Zélande, et comme l'hiver approchait, nous avons dû déménager ici et attendre le printemps, donc ce sont ces petites choses qui sont décisives. Je pense que nous sommes venus à Prague parce que, eh bien, je suis certains que des considérations financières ont joué pour beaucoup. De plus nous sommes aussi en Europe centrale, et beaucoup de nos extérieurs se trouvent en Hollande, Slovénie, mais également en République Tchèque, vous savez.
CS: Savez-vous si vous serez impliqué dans les futurs films de la série Narnia? Ford: Non, je ne le serai pas. J' ai passé quatre années fantastiques avec Andrew Adamson. Le prochain film a déjà commencé, donc à part le fait que quatre ans de Narnia semble assez, cela a été super et je pense que c'est bien de transmettre tout ç a à une nouvelle équipe, un nouveau réalisateur, un nouveau designer.
CS: Comment la direction artistique a-t-elle changé depuis vos débuts? Ford: C'est essentiellement les ordinateurs, n'est-ce pas? Le dernier « Star Wars » a tellement d'écrans bleus et verts, et vous pensez: « Accroche toi, vais- je avoir un travail dans cinq ou dix ans? » (rires). Mais, en réalité, ce qui ce passe est exactement le contraire. Mon job est devenu incroyablement plus intéressant et passionnant parce que toutes ces posiblités s'ouvrent à nous. On peut aller dans des lieux qu'on aurait jamais pu utiliser avant parce qu'on voit des lignes électriques ou des nuages traverser le paysage et on se dit « Eh bien, nous ne pouvons pas l'utiliser. » . Maintenant on peut les exploiter parce qu'on sait qu'on peut se débarasser de tout ça et ajouter des choses, alors en réalité cela a rendu mon travail beaucoup plus intéressant, passionnant, et stimulant. C'est super.
CS: A de nombreuses reprises, quand vous concevez quelque chose, vous devez avoir un peintre pour peindre ceci ou cela, et si vous voulez modifier vos créations, vous pouvez en fait les transformer avec des ordinateurs... Ford: Absolument, c'est super. On peut pénétrer à l'intérieur des décors avant même qu'il aient été construits. On a commencé à utiliser cette technique avec le deuxième film « Babe » , et c'était alors la première fois que je le faisais. Nous avons construit cet hôtel qui ressemblait à un hall quatre étoiles avec des escaliers qui montait tout le long jusqu'en haut. Il y avait beaucoup de scènes tournées là-bas et le réalisateur George Miller voulait voir comment ça allait fonctionner, donc on a tout mis sur ordinateur et nous pouvions monter les marches de cet escalier virtuel avant même d'avoir construit quoi que ce soit. C'est fantastique de pouvoir faire cela. Par exemple, si vous sortez maintenat à Usti où a été filmé la Colline d'Aslan, nous pouvons prendre des photos du décor, ajouter ce qui doit l'être et le montrer à Andrew. Il peut alors nous guider, faire des commentaires, longtemps avant que cette partie du film soit finie.
CS: Comment combine-t-on tout cela dans un ordinateur? Ford: Eh bien, c'est là où la pré-visualisation devient vraiment utile. Nous pouvons faire des plans et des schémas des formes dans le film maintenant et tu peux dire « Ce premier plan est un col, et ce morceau nous le construirons en miniature et ce fond vient de Nouvelle-Zélande... ».Tu sais la façon dont le film sera fait avant de le faire. Donc je sais ce que je fournis, je sais ce à quoi les choses supplémentaires vont ressembler. Tout est à faire avec un planning très soigné.
CS: Avant de vous laisser partir, est-ce que les hiéroglyphes sur Stage 6 qui entourent la table d' Aslan veulent dire quelque chose? Ford: On m'a posé la question lors du premier film, et je vais répondre la même chose: « Si vous voulez savoir ce que cela signifie, vous devez le demander à Aslan » (rires).
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