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Un entretien avec Drew C. Bowling

Par Titokanjin, le mercredi 14 mai 2008 à 18:01:20

L'auteurSon roman Les ombres d'Ellynrie est paru il y a déjà quelques mois en France, mais l'actualité de ce tout jeune auteur ne s'est pas figée depuis, bien au contraire !
En attendant la suite dans la langue de Molière, retour sur son parcours et son point de vue sur la fantasy et sa propre situation, à travers cette interview de Drew C. Bowling donc, intégralement traduire pour vous.
Bonne lecture !

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Questions et réponses avec l'auteur

Drew, je souhaiterai commencer en vous remerciant de votre participation à cette interview. C'est un réel plaisir de vous avoir !
Tout le plaisir est pour moi, Aidan.
Commençons par le point le plus évident, Drew. Vous êtes jeune, très jeune. Comment une personne de 21 ans a-t-elle pu décrocher un contrat avec un des plus gros éditeurs de Fantasy du monde ?
Des menaces, des pots de vins et de bonnes relations avec la Mafia New-Yorkaise. En fait, a posteriori, mon cheminement vers l'édition a été relativement pacifique. J'ai commencé à écrire The Tower of Shadows durant ma dernière année de lycée, juste après avoir raté -il tousse- terminé mon examen de mathématiques. J'ai achevé cette épreuve rapidement (et non pas parce que je m'en tirais bien...) et j'ai décidé de faire quelque chose de plus fun (mon esprit n'est pas fait pour les chiffres)... J'ai donc couché sur papier le début d'un chapitre, qui est maintenant situé au milieu du livre. L'été d'après, j'ai travaillé comme serveur, griffonnant des idées au milieu des commandes, les organisant quand le temps me le permettait et en me plantant sur mon clavier durant mes moments de solitude.
Puis l'été pris fin. Je suis entré à l'université, et l'avancement de l'histoire s'est ralenti. Au milieu de ma première année, pendant les vacances, j'en ai eu assez d'attendre. J'ai croisé les doigts et j'ai envoyé ce que j'avais écris -110 pages, grosso modo le premier tiers de ce qui représente maintenant le livre final- à Del Rey. J'étais, comment dire, un peu nerveux. Bien qu'il s'agissait là de ma première tentative sérieuse d'écrire un roman, je pensais tenir quelque chose de particulier - mais est-ce que les personnes de Del Rey allaient le percevoir de la même façon ?
Un après-midi, en février, un avocat de New York m'appela sur mon portable et me réveilla pendant ma sieste. Il demanda à parler à Tabby. Je ne m'appelle pas Tabby lui ai-je répondu. Puis il rappela. Une farce probablement. Cependant, après quelques autres appels, quand mon téléphone s'alluma et afficha un nouveau numéro commençant par 212 (indicatif téléphonique de New York, NdT), je ne pris pas la peine de vérifier les autres chiffres du numéro appelant.
Je ne suis pas Tabby ! criais-je à mon interlocuteur.
Mr Bowling ? répliqua une voix quelque peu inquiète (je paraphrase, mais pas tant que ça). Je vous appelle de la part de Random House. Nous espérions pouvoir publier votre roman.
Je me suis figé. Tétanisé. Je réalisais que j'étais en train de parler à quelqu'un qui, non seulement tenait mon espoir et mon rêve le plus fou dans le creux de sa main, mais qui, probablement, pensait que j'étais dérangé. Puis, après une brève conversation, j'ai raccroché et j'ai hurlé à nouveau... d'excitation cette fois-ci. Un de mes colocataires s'est rué dans la pièce. A son expression, je pouvais dire que lui aussi pensait que j'avais perdu l'esprit.
Pour faire court, Chris Schluep, mon éditeur à Del Rey, avait lu et adoré le premier tiers de The Tower of Shadows. Il a demandé si je souhaitais écrire deux suites. Merci beaucoup, j'en serais ravi. Del Rey m'a trouvé un agent (Robin Rue, de Writer's House), probablement parce que la perspective de négocier un contrat de 3 livres avec un garçon de 19 ans était plutôt intimidant. Les choses s'enclenchèrent à partir de là.
Il semblerait qu'entre vos études et votre carrière d'écrivain, les choses soient un peu agitées dans votre environnement. Comment trouvez vous le temps de gérer ces différents aspects ?
Par des overdoses de Starbucks. Et j'ai, en plus, vraiment beaucoup d'énergie. Ce qui m'a conduit, bien souvent, dans des problèmes que je ne peux ou veux recenser... mais qui m'aide à encaisser les nuits blanches qui me permettent de parer les démons de l'enfer de la deadline. J'ai choisi le temps partiel à l'Université de Loyola, à Baltimore, afin d'avoir plus de temps pour jongler entre mes cours et mes obligations littéraires. De plus, j'écris mieux lorsque je suis inspiré, respectant le mantra (qui n'est, si je ne me trompe, qu'une création philosophique de la tendance à tout remettre au lendemain d'un jeune homme), qui se force trop souvent à écrire prend le risque de produire des écrits qui ne seront pas perçus comme naturels.
Cependant, cette tendance n'est plus une option pour moi. J'ai eu l'habitude de travailler la journée et de sortir en soirée avec des amis. Ça se comprenait : Tout effort produit du mauvais travail, toute distraction garde le travail à distance. Malheureusement, cette vie saine et équilibrée n'est rien de plus qu'un conte de fées aujourd'hui. Trop peu de travail m'a placé dans la peau d'un écrivain qui, comme me l'a un jour suggéré mon éditeur, passait probablement trop de temps planqué dans un bar, arborant le statut d'ex-écrivain saoulé. L'heure du jugement dernier pour le livre 2 est prévue, et mon éditeur, agent et publicitaire ainsi que (selon ce qu'on m'a laissé entendre dire) un mystérieux assassin littéraire, avec un penchant pour les auteurs entêtés, m'attendent certainement, comme les 4 cavaliers de l'apocalypse, prêt à me traquer jusqu'à la fin de mon ouvrage, dois-je le boucler en quelques mois.
Pour finir sur une note positive et pour rester optimiste quant à mon bien être et ma santé future, je suis ravi de vous apprendre que la finalisation du prochain romain, humblement nommé The Sea of Dreams, n'exigera plus énormément de nuits blanches.
En tant que jeune auteur, il doit être difficile de ne pas prendre la grosse tête. Comment arrivez vous à garder les pieds sur terre et de ne pas sombrer dans la suffisance d'une star du rock ?
Ce n'est pas si dur ; quelques uns de mes amis lisent de la Fantasy. A l'université, je ne me présente pas comme un écrivain, encore moins comme un écrivain de roman de Fantasy - à moins que quelqu'un, dans la conversation, parle de littérature. Je suis alors enclin à défendre les mérites de la Fantasy et de la fiction en général. Je suis également intéressé par pas mal de choses, en dehors de la lecture et l'écriture : Le snowboard, les bons films, les voyages, me balader avec des amis (Ok, je m'arrête avant que ça ne ressemble à une description de profil MySpace). Je suppose que je ne colle pas vraiment avec les habituels stéréotypes. Par exemple, avant d'être publié, je n'avais jamais assisté à une convention (bien que j'ai été réellement tenté d'apporter une épée à la soirée de la première du Retour du Roi, à laquelle je suis allé, au Uptown, à Washington D.C.).
Ceci étant dit, il faut reconnaître que beaucoup des stéréotypes concernant les lecteurs (et les écrivains) de ce type de fiction sont faux. Depuis que Del Rey a publié The Tower of Shadows, j'ai assisté à des conventions, vu des éditeurs avec une carte de crédit dédiée aux dépenses de Publication, des auteurs avec des affiches Merci pour les boissons gratuites, car, comme vous le savez, la plupart des écrivains valent un peu mieux que des mendiants, pleins de fans. Il n'y a rien de mal à être un fan introverti (Croyez-moi, je peux tout à fait passer une semaine terré quelque part, avec une pile de mes bouquins préférés) ou expansif ; mais non, la plupart d'entre eux ne porte pas d'oreilles d'elfes ou prétendent, lorsqu'ils viennent au travail en voiture, piloter l'ISS Enterprise en route pour neutraliser les Klingons.
En résumé, quand mes amis pensent que c'est cool d'être publié, d'autres me taquinent parce que je parle de châteaux et de dragons dans mes romans. Mais eh ! Je pense que les châteaux et les dragons sont cools !
Nous avons tous entendu les mêmes choses, encore et encore, sur la façon d'écrire et d'avoir du succès : Lire, écrire et écrire encore. J'ai un défi pour vous : Quel conseil donneriez-vous à un écrivain en herbe, que vous auriez aimé avoir avant de vous lancer dans la rédaction de The Tower of Shadows ?
1) Ne commencez jamais un roman, à moins d'être suffisamment enthousiaste pour le mener jusqu'à son terme. 2) Quand votre imagination se met en marche et que vous avez une idée, notez la immédiatement, à tout prix. Lorsque j'ai une idée en conduisant, je me débrouille entre mon stylo, mon papier et mon volant, pour la noter (mais je ne vous recommande pas de suivre ce scénario... je ne veux pas être tenu responsable de ce qui pourrait vous arriver). 3) Prenez mon expérience, ce que j'ai vécu avant ma publication, et rayez la de votre mémoire. Les manuscrits sont rarement publiés de cette façon. Terminez votre roman, et choisissez ensuite un agent avant de soumettre votre travail à des maisons d'éditions. Oh, et lisez, écrivez et écrivez encore.
Pour les écrivains qui aspirent à travailler dans le genre Fantasy : Assurez-vous d'avoir lu les bons ouvrages. Si vous lisez les mauvais livres, vous finirez certainement par écrire de mauvais romans, parce qu'ils seront des mélanges brouillons de vos lectures. Qu'est-ce que je veux dire exactement par là ? En fait, vous devrez focaliser votre lecture sur le genre approprié, pour éviter de plagier le travail de quelqu'un d'autre, et vous devrez produire un écrit qui devra démontrer votre connaissance et votre maîtrise de ce genre.
Cependant, cela ne veut pas dire que vous ne devez pas sortir de votre trou de hobbit littéraire. Loin de là ! Je lis énormément de choses, dans et en dehors de la Fantasy. Mes auteurs favoris vont de Cormax McCarthy à Neil Gaiman, de F. Scott Fitzgerald à J.R.R. Tolkien, de Edgar Allen Poe à Peter S. Beagle, de Shakespeare à George R.R. Martin. Lire des ouvrages hors Fantasy se révèle être une aide précieuse lorsque vous voulez créer un travail riche de sens -apporter de nouvelles influences à votre genre, qui est extensible à l'infini et qui parle à l'imagination plus que n'importe quel autre- Ne faites juste pas ce qui a déjà été fait avant.
Bien, bien, je ferai attention de ne pas rester sur votre route lorsque vous conduirez ! The Tower of Shadows est un roman rapide, efficace. Etait-ce une volonté de votre part ou l'histoire l'exigeait-t-elle ?
Les deux, mais l'aspect intentionnel reste le plus important. Il n'y a pas assez de romans rapides, efficaces dans les librairies aujourd'hui. Quand j'écrivais The Tower of Shadows, je me suis juré de ne pas dépasser les 300 pages -Et j'ai réussi !- Je voulais écrire un thriller d'épée et de sorcellerie, infusé avec des éléments typiquement féeriques, quelque chose entre The Innkeeper's Song de Peter S. Beagle et A Game of Thrones de George R.R. Martin. Je voulais également que The Tower of Shadows soit accessible pour des personnes n'ayant jamais lu de Fantasy. Une des façons par lesquelles je souhaitais atteindre cet objectif était de réduire les longueurs. Combien de mes amis sont dissuadés de se plonger dans des grandes oeuvres de fantasy à cause de leur trop grand nombre de pages. Je ne suis pas le seul auteur écrivant de cette façon (par exemple, The Mark of Ran and This Forsaken Earth, les deux premiers ouvrages du cycle Sea Beggars de Paul Kearney), mais je fais parti du peu qui le font.
Vous soulevez un point intéressant: De nos jours, peu de romans efficaces et percutants sont publiés. Une théorie à ce propos ? Pensez-vous que qu'il y a de la place sur le marché pour ce type de Fantasy ?
De la place ? Evidemment ! Avec un genre aussi ouvert à différents styles et idées que la Fantasy, il y a de la place pour tout !
Pourquoi la plupart des ouvrages de Fantasy sont ils plus longs que courts ? Ca doit être du à la nature immersive des « sous-créations » - en d'autres termes, les mondes secondaires. Les auteurs construisant des univers fictifs en prenant soin de penser aux cultures, langues utilisées, courants politiques, villes, nourritures et mythologies s'impliquent lourdement dans leur tâche, et ils ont raison ! C'est de cette façon que les lecteurs tombent sous le charme d'univers si bien bâtis.
Cependant, malgré le fait que, comme beaucoup de fan de Fantasy, j'aime lire de longues aventures, je ne crois pas qu'une aventure doive être longue pour être aimée.
Vous nous avez expliqué tout à l'heure que les prémices de ce que deviendrait plus tard The Tower Of Shadow ont commencé après un douloureux examen de Mathématiques, que vous avez étoffé ce premier essai pour finalement aboutir à la première mouture de votre roman. Pouvez-vous nous décrire plus en détails le processus par lequel vous êtes passé lorsque vous avez imaginé vos personnages et l'histoire qui allait les mettre en action ?
Cette question se rapproche de D'où tenez-vous vos idées ?. La réponse : Nulle part et partout à la fois - En vivant ma vie ! En lisant des livres, en regardant des films, en voyageant (mes deux destinations favorites sont pour l'instant l'Angleterre et l'Italie), en rencontrant des personnalités intéressantes, au milieu de la rue... Je me sers des choses les plus utiles dans mes romans, qui, au risque de paraître terriblement prétentieux, prenne la forme d'une mosaïque évoluant lentement, que je retravaille et façonne à l'aide du monde qui m'entoure.
J'écris de façon linéaire ; j'essaye également de trouver un équilibre entre le développement de l'intrigue et l'organisation de chaque nouvelle idée. Par expérience, le manque d'organisation représente souvent un blocage conséquent pour les écrivains. Ceci étant, je pense que si je devais gérer chaque intrigue de manière précise et détaillée avant de la poser sur papier, la rédaction d'un livre serait une aventure bien moins excitante et intéressante.
Quels sont, selon vous, vos qualités en tant qu'écrivain?
C'est à mes lecteurs d'en décider. Mais si vous me collez un revolver sur la tempe et que vous me menacez de kidnapper mon contrat d'édition -ce que vous n'allez pas faire, merci Aidan- et, de façon à vous fournir un peu de matière pour votre interview (ou, plus sincèrement, pour raviver l'intérêt de lecteurs potentiels, car, disons les choses telles qu'elles sont, j'écris pour être lu et je suis content lorsque mes livres se vendent), je vais vous confier quelques petites choses à grignoter...
Pour ce que ça vaut (et ça ne vaut pas en grand chose... la valeur d'un livre étant avant tout subjective), je pense que j'ai acquis un type de Fantasy qui évite beaucoup des clichés les plus connus de ce genre (Je ne suis pas un philologue, donc pas de langues inventées. De plus, vous ne trouverez pas non plus de noms tortueux, pas de prophétie, pas de jeune fermier devenant roi, pas de sage mentor/magicien qui guide les héros à travers l'histoire, pas d'elfes, de nains ou d'orcs...etc... Non pas que je considère ces exemples comme non fondamentaux, mais j'ai simplement choisi, pour diverses raisons, de les laisser en dehors de mon récit), même si ils rendent hommage à tradition narrative, testée et approuvée, des temps épiques de la Fantasy (J'ai malgré tout inséré une image relativement traditionnelle, un dragon, et l'enfer gèlera avant que je ne m'excuse pour ça !).
Je n'essaie pas de réinventer la roue, mais juste de la faire tourner plus vite. Voyons... j'essaye de développer un style d'écriture lyrique. J'ai un long, long, long chemin à parcourir, mais j'aime à penser que je travaille à la construction d'une prose poétique qui sonne bien maintenant et qui pourrait, un jour, avec suffisamment d'années d'expérience et de pratique, révéler les influences de Peter S. Beagle, Neil Gaiman, et K.J. Bishop, pour nommer ceux qui ont un réel talent pour l'imagerie et pour la création de compositions évocatrices et obsédantes.
J'ai trouvé intéressant le fait que vous ayez parlé de votre style, qui, je pense, représente une part importante de votre livre ; la clarté avec laquelle vous racontez votre histoire est extraordinaire. Est-ce un défi pour vous ? Passez-vous beaucoup de temps à écrire et réécrire pour obtenir des phrases/paragraphes/chapitres dont vous soyez réellement satisfaits ?
Oui, et souvent à tort.
J'adore mettre en place des intrigues et de nouveaux personnages, mais j'aime aussi m'amuser avec la langue anglaise. C'est un réel défi, mais un défi divertissant. - Et j'espère pouvoir continuer à mettre à l'épreuve ma capacité à jouer avec les mots durant le reste de ma carrière-. Lorsque je travaillais sur mon second livre, J'ai passé des heures à retoucher de simples paragraphes. Bien sûr, je ne peux pas accorder autant d'attention à tout ce que j'écris ; si je le faisais, je n'aurai jamais été capable de finir quoi que ce soit . Ceci étant dit, si je trouve qu'une scène sur laquelle je travaille est particulièrement entraînante ou possède un réel impact sur la narration, je modèlerai mon texte jusqu'à ce que je sois pleinement satisfait du résultat.
Ecrire, comme peindre, est un art - Mais seulement si les écrivains considèrent les mots de la même manière que les peintres considèrent leurs peintures.
Cette partie de la Fantasy que représente les romans courts rencontre souvent des problèmes avec le style d'écriture. Il est évident à mes yeux que The Tower Of Shadows est un roman focalisé sur l'action et les personnages. Je sais que vous n'êtes pas un philologue, mais avez-vous passé beaucoup de temps sur la construction de nouveaux mots ou découvrez vous cet univers en même temps que vos personnages ?
En ce qui concerne mes romans, je passe plus de temps à découvrir leur univers avec mes personnages plutôt qu'à créer de longues histoires anciennes ou des généalogies. Lorsque j'ai commencé The Tower Of Shadows, je ne souhaitais pas créer et développer un Monde complet avant d'avoir commencé à écrire.
Je sais que je suis un jeune auteur avec une marge d'amélioration importante. Je ne voulais pas, à 19 ans, m'enfermer dans un Monde rigide, déjà créé de bout en bout dans lequel j'aurai dû m'orienter à l'aide d'une intrigue toute aussi rigide. Mon imagination aurait été brimée au fur et à mesure de ma progression en tant qu'écrivain. Grâce à cela, je pense que mon second livre, The Sea Of Dreams, sera meilleur que le premier en terme d'originalité et de la façon dont il a été construit - autant au niveau des personnages, de l'intrigue...etc... parce que j'ai commencé à en créer/approfondir beaucoup d'entre eux après avoir achevé mon premier roman.
Drew, ça a été un plaisir. Merci pour le temps que vous nous avez accordé et bonne chance pour le futur. Quelque chose à ajouter ?
Merci pour l'interview, Aidan. Et pour ceux qui ont aimé The Tower Of Shadows, n'oubliez pas de passer par mon site web, www.drewbowling.com pour des mises à jour sur sa suite prochaine, The Sea Of Dreams.

Article originel.


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