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La Légende de Despereaux, aujourd’hui en salles !
Par Gillossen, le 11 février 2009 à 13:14
A eux la parole
Kate DiCamillo avoue volontiers avoir écrit «Despereaux» en souvenir des livres qui bercèrent son enfance et qui continuent de l’enchanter : «Un bon livre Jeunesse est magique à tout âge. Il ouvre à son auteur quantité de voies qu’ignore la littérature adulte. J’ai voulu montrer dans cette histoire que nous sommes des êtres terriblement compliqués, partagés entre le bien et le mal, et solidaires les uns des autres.»
«Kate a su créer des liens intimes avec ses lecteurs», observe Gary Ross. «Allison et moi étions décidés à préserver cette relation en donnant la même importance au personnage du Narrateur.» (Sigourney Weaver dans la V.O., André Dussollier dans la V.F.)
«Les contes de fées ont une dimension morale», poursuit Ross. «Leurs personnages sont confrontés aux grands problèmes de la vie. Kate n’a pas eu peur de s’aventurer sur ce terrain délaissé par la culture pop. Nous avons voulu restituer pleinement à l’écran son grand livre illustré d’images enfantines inoubliables.»
Cette approche ambitieuse détermina le style visuel, le graphisme des personnages, les couleurs, les éclairages, le style d’animation et d’interprétation de ce film budgété à 60 millions de dollars - le tiers ou la moitié d’une production animée d’un grand studio. Les producteurs choisirent pour les postes clés : le réalisateur Sam Fell, le réalisateur, scénariste et animateur Rob Stevenhagen, le chef décorateur Evgeni Tomov, le directeur photo Brad Blackbourn et le studio d’effets visuels londonien Framestore Animation.
Sam Fell :
«En arrivant sur ce projet, j’ai eu le sentiment de découvrir quelque chose de profondément nouveau, avec des personnages et une ambiance magiques - des qualités qui manquent cruellement à ce que nous voyons en ce moment sur les écrans. La dimension psychologique est en outre beaucoup plus riche que dans le cinéma d’animation courant.»
Allison Thomas :
«Sam a une riche expérience, qui va de l’animation image par image aux longs-métrages numériques. Son associé, Rob, le complète idéalement par un sens très fort du récit. Evguéni, quant à lui, avait une idée claire du degré de sophistication visuelle auquel nous aspirions, et Brad était prêt pour écrire les programmes informatiques qui émuleraient un tournage classique. Gary piloterait l’ensemble avec une approche très cinématographique de la mise en scène, du montage et de l’interprétation.»
Le casting (v.o.)
Matthew Broderick, qui avait déjà prêté sa voix à plusieurs films d’animation, dont Le roi lion et Bee movie, incarne Despereaux Tilling.
«Matthew a une capacité phénoménale d’exprimer la joie, l’optimisme, la curiosité, la noblesse, la faculté d’émerveillement qui sont la marque de notre héros» note Fell. Et l’acteur d’ajouter : «J’étais ravi de jouer ce petit être courageux, obstiné et indifférent à l’opinion que les gens ont de lui. Lors de nos premiers entretiens, Gary m’avait utilement mis sur la voie en me décrivant Despereaux comme un jeune ado hypersensible, angoissé, passionné, affichant des opinions tranchées sur le bien et le mal.»
Dustin Hoffman prête sa voix au brave Roscuro, un rat qui assiste Despereaux dans sa quête. Roscuro est sans doute le personnage le plus complexe du livre, et celui qui éprouve les émotions les plus contrastées, de la joie à la douleur de se sentir rejeté, avant d’accéder finalement à la sérénité. «Cet incompris a le goût de l’aventure», commente Stevenhagen. «Il se verrait bien en pirate des 7 mers, alors que les gens ne voient en lui qu’un banal rongeur. Triste !»
La gracieuse Princesse Petit Pois a la voix de la jeune actrice britannique Emma Watson, bien connue pour ses participations à la franchise Harry Potter. «La Princesse est une adolescente d’aujourd’hui, une fille moderne, bien éloignée de ses homologues féeriques, et tout sauf froide et distante. Seule dans ce vaste et triste château, avec pour compagnon un vieux père ronchon, elle n’aspire qu’à un peu de liberté.»
Comique virtuose et polymorphe, Tracey Ullman a inventé et imité des dizaines de personnages. Elle prête ici sa voix à Mig, modeste fille de ferme qui rêve de devenir princesse, comme sa maîtresse. Un rêve impossible qui la conduira à commettre une grave erreur.
Kevin Kline et Stanley Tucci interprètent respectivement le chef André et le génial cuisinier Boldo, deux personnages qu’ils eurent la chance de jouer côte à côte en studio et d’enrichir de quantité de gags improvisés.
Pages de l'article
- Le synopsis
- Un vrai classique
- La mise en images d'une légende
- A eux la parole
- Le monde de Despereaux
- La critique d'Alana Chantelune
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